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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 22:47

 

Les dangers du spiritisme

« Pourquoi parler de spiritisme sur un site catholique? Afin d'apporter de vraies réponses sur le sujet, car beaucoup trop de gens touchent à cette science sans savoir ce à quoi ils peuvent vraiment s'attendre.

Trop de jeunes croient s'amuser et je dis bien s'amuser à faire du spiritisme et sans savoir ce à quoi ils peuvent s'attendre, et sans imaginer un instant les terribles dangers qu'ils courrent.

Je reçois souvent des questions sur le sujet et je m'aperçois que trop de gens sont plutôt mal renseignés. Dans cette partie du site figurent ainsi les diverses explications concernant ce thème. »

Le spiritisme expliqué

Lorsque nous parlons de spiritisme nous parlons de science occulte. Le but du spiritisme est de faire venir un esprit d'une personne défunte, de lui poser des questions et d'avoir ses réponses. Tout cela se fait habituellement plutôt à l'aide d'une planchette ( ce qui est le plus populaire) qui se compose de lettres et d'un indicateur en plastique. Voici l'image illustrant la planchette dite planchette Ouija.

Bien sûr nous ne voyons pas l'indicateur de plastique mais celui-ci sert à indiquer les lettres sur la planchette.

Il y a d'autres formes ou d'autres façons de faire du spiritisme mais le but de ce lien n'est pas celui de vous apprendre à faire du spiritisme mais bien de vous expliquer les risques et les dangers que comporte le spiritisme.

Revenons aux explications du spiritisme: les gens sont tous autour d'une table et se tiennent la main. Et pourquoi les gens veulent-ils faire du spiritisme? Par plaisir de l'essayer, parce qu'ils se laissent entraîner, parce qu'ils se laissent tenter ou autre, car quelqu'un de cher à eux est décédé. Cependant  pour ceux et celles qui le font parce qu'ils ont perdu un être cher Jésus ne nous a-t-Il pas dit: '' Laissez les morts enterrer les morts.'' Je vous conseille sérieusement de lire tout ce qui est relié sur le dossier du spiritisme avant de commencer à en faire quelconque expérience de telle séance.

Les effets néfaste du spiritisme

Sachant que le spiritisme a pour but de faire venir une personne décédée pour lui poser des questions auxquelles elle y répond, il arrive fréquemment que lors de ces séances, des objets lévitent etc.

A présent, je me dois de vous poser une question à laquelle vous devriez y répondre sérieusement : Qui vous prouve que c'est vraiment l'esprit de la personne proche qui est en votre présence? Qui vous dit que ce n'est pas un ou des démons qui sont là?

Il ne faut jamais oublier que les esprits du mal vont vous répondre d'une part, quelques vérités à propos de vos questions, ceci pour mieux vous séduire (mieux vous tromper), néanmoins vous y répondra aussi par des mensonges afin quand même de vous induire en erreur. Ils sont plus rusés que vous ne le croyez.

Soyons francs, le spiritisme n'est nulle autre tentative que de faire venir les forces du mal. Pour avoir aidé plusieurs familles qui ont connu de tels problèmes dans leurs maisons suite à des séances de spiritisme je peux vous assurer de manière certaine que le spiritisme n'est autre que l'entrée des forces du mal dans la maison.

Et cela ne s'arrête pas là ! Car après la séance, des conséquences s'en suivent en ce qui peut se passer dans la maison ou dans le lieu où la séance s'est produite. Plusieurs personnes, ont eu droit à des apparitions, des bruits, des grognements, des yeux rouges qui apparaissent, des objets qui se déplacent etc.

Ces phénomènes entraînent des effets sur les habitants de la maison, au point qu'ils n'en dorment presque plus ou ont peur de continuer à y vivre. Une onde négative dans la maison, pèse sur leurs épaules, et ils en viennent même à des dépressions nerveuses. Cela a pour effet de jouer sur leurs comportements et ils en deviennent plus agressifs.

Dans certaines situations, des cas de possession ont pu être observés, dus au spiritisme, aux jeux ouija,  et un des cas les plus populaires est bien celui du film l'exorciste ! L'histoire a été quelque peu changée et exagérée! Mais voici la vraie histoire.

LA VÉRITABLE HISTOIRE DE L'EXORCISME DE 1949

En son temps cette histoire de possession et d'exorcisme n'a pas fait grand bruit, car à l'époque le respect de la vie privée n'était pas un vain mot.

Dans la banlieue de Washington, se situe la maison de Mount Rainier au Maryland où Roby a passé son enfance. La maison sera néanmoins abandonnée, quelques années après le drame. Elle fut finalement incendiée par les voisins qui en avaient peur. N'en reste que des ruines, et personne ne connait le propriétaire. Jusqu'au mois de janvier 1949, Roby qui est alors âgé de 13 ans a toujours été un écolier sans histoire. Pourtant il sera au centre d'évènements tragiques et étranges qui vont se dérouler dans cette maison.

Les murs renvoient des bruits de grattements qui rappellent ceux des souris puis en augmentant d'intensité ceux des rats. La mère de Roby remarque que ces bruits étranges se déplacent d'une pièce à l'autre en même temps que son fils. La journée du 15 janvier 1949, débute paisiblement, car ses évènements étranges se passent rarement en plein jour. D'après le compte rendu des évènements (histoire extraordinaire), l'optimisme de la mère de Roby fut bientôt mise à l'épreuve.

Les phénomènes de lévitation d'aliments comestibles dans l'entourage de Roby surviennent occasionnellement dans la journée, mais d'autres phénomènes le touchent plus directement la nuit. Cette nuit là, entre 23h30 et minuit une force extérieure s'est emparée de lui et il a commencé à crier et à hurler. Son comportement étrange est celui d'un possédé tel qu'il est décrit dans les grimoires du haut moyen âge. Il injurie tout le monde. La mère de Roby voit les draps du lit de son fils se dresser à la verticale et les couvertures s'arracher du matelas, elle est terrorisée, n'ose pas en parler, pas même à ses voisins ou à son pasteur luthérien.

Un autre évènement qui est survenu : un dimanche après-midi, Roby est tranquillement assis, quand tout à coup, le fauteuil a commencé à pivoter très rapidement sur lui-même. Le pasteur luthérien Shultz, envoie la mère de Roby à un prêtre catholique pour faire un exorcisme.

Découvrira-t-on un lien entre ce qui arrive à Roby et la planche de Ouija que lui a léguée une ses tantes, et qui lui a appris à s'en servir ? Cette planche était-t-elle associée à ces évènements bizarres ? Toujours est-il que dans la vie de Roby les phénomènes inexplicables se multiplient. (Les objets flottent dans l'espace, le lit tremble, les chaises se chevauchent et les commodes font la navette entre les murs de sa chambre.) Roby va prendre de multiples personnalités, son visage est grimaçant, sa voix devient plus vaste, plus rauque et il tient des propos obscènes. Ses yeux se ferment avec une précision infaillible, il crache au visage de tous ceux qui l'approchent. Il accable son père et sa mère d'injures grossières.

Le prêtre catholique recommande à Roby d'aller voir un père Jésuite de l'Université de St-Louis et Roby semble recevoir un signal qui lui enjoint de s'y rendre. Après avoir rencontré Roby à plusieurs reprises, le père Jésuite R.J.Bishop décide de s'occuper de son cas à plein temps. Il y tiendra donc une séance d'exorcisme, mais au préalable Roby devra recevoir le baptême de l'Église Catholique. Un de ses oncles le conduira à cette cérémonie, mais le voyage en voiture ne sera pas de tout repos.

Le jeune garçon a retrouvé son calme pour écouter le père Bowdern lui exposer les principes de la Foi catholique, la cérémonie du baptême a lieu ensuite. Au terme de cette cérémonie rituelle conforme aux traditions des Jésuites, le père Bowdern est prêt à exorciser le jeune Roby. L'exorcisme débute officiellement en février, le prêtre et ses assistants commencent par prononcer les prières rituelles au dessus du corps de Roby. C'est un phénomène très violent, car Roby ne se souvient jamais de ce qui s'est passé la veille. En soirée l'action ne manquait pas, de fréquentes manifestations d'écritures automatiques faisaient apparaître sur sa poitrine des mots écrits en lettres de feu, pour la plupart, des obscénités. C'est une expérience très dure surtout pour l'exorciste. L'assistant du père Bowdern tenait un journal détaillé sur le déroulement de ces soirées d'exorcisme. La violence redoublant d'intensité, les mesures de sécurité sont renforcées autour du lit d'hôpital de Roby. On rapporte également que Roby peut alors s'exprimer en latin.

Lundi de Pâques 18 avril 1949. Ce soir là, le processus de l'exorcisme entrait dans sa phase la plus tourmentée, l'un des deux combattants devra capituler. Dans la chambre de Roby c'est l'enfer, les draps et les couvertures s'animent, l'air s'emplit de vibrations, les contorsions du jeune garçon atteignent leurs paroxysmes. A l'intention d'un des prêtres, le diable formule une prophétie inquiétante " On va se voir en enfer en 1957" Dans les cas de possession, le diable est capable dit-on de voir ce qui se passe dans l'âme de ses adversaires. Cette nuit là s'annonce longue et terrible.

Dans la matinée du 19 avril alors que Roby dormait encore vers 11 heures, un bruit comparable à un coup de tonnerre fait trembler les murs de l'hôpital. Quand un prêtre entre dans la chambre, le jeune garçon s'assoit tranquillement sur son lit, il avait tout oublié des évènements des dix dernières semaines.

Au père Bowdern, il a raconté qu'il a vu en rêve, l'Archange St-Michel. L'archange lui est apparu et lui a dit qu'il vivra désormais en paix et que les démons qui avaient pris possession de son âme étaient tous partis. Que la vie pouvait reprendre son cours normal. Le père William Bowdern est décédé en 1983. Roby lui s'est marié, il est aujourd'hui père de deux enfants, il vit au USA où il est devenu pilote de ligne.


LE SPIRITISME OUVRE DES PORTES

Il faut bien comprendre que le spiritisme ouvre une porte chez vous aux démons et cette porte que vous ouvrez se trouve néanmoins dure à fermer. Je m'explique. Prenons l'exemple suivant:  Si vous donnez les clés de votre maison à un voleur, que vous quittiez cette maison durant trois heures, vous ne pouvez vous en douter un seul instant, que cette maison sera en toute logique cambriolée. Et bien, pour le spiritisme, cela est tout à fait la même chose ! Vous avez ouvert la porte aux démons et vous leur avez dit:  « venez je vous invite ». Ils sont donc les bienvenus car une porte est ouverte, et c'est ce que moi j'appelle un point central lorsqu'une porte est ouverte. Il faut bien réaliser et comprendre que le spiritisme n'est en aucun cas un jeu.

Y-A-T-IL UN BON, OU UN MAUVAIS SPIRITISME?

Non, tout spiritisme est néfaste et même si un supposé médium vous dit qu'il est un spécialiste en spiritisme cela est faux. Tout spiritisme est néfaste et négatif.

Par ailleurs si un médium vous dit être spécialiste en la matière tel faire venir un être proche défunt, dites-vous bien que ceci est de la frime et que ce n'est pas un être mais un démon qui viendra.

Le spiritisme et le curé d'Ars

Le Saint curé d'Ars dont le regard perçait le monde du mystère, s'est montré d'une extrême sévérité pour les tenants de l'occultisme ou du spiritisme. ''Qu'est-ce qui fait tourner et parler les tables?'' demandait-on un jour à une malheureuse énergumène qui injuriait les passants sur la place du village. '' C'est moi! répondit cette femme qu'un esprit diabolique tourmentait... Tout cela, c'est mon affaire!'' Le Curé d'Ars trouvait que ce jour-là l'infernal trompeur avait dit vrai.


Le comte Jules de Maubou qui avait des propriétés en Beaujolais, près de Villefranche, mais qui habitait Paris une partie de l'année, aimait à visiter M.Vianney. Il était son pénitent et son ami. C'était vers 1850. Or, en ce temps-là l'histoire est un perpétuel recommencement, la vogue est aux spirites, aux médiums et aux tables tournantes. Dans la haute société parisienne, même dans des familles croyantes et pratiquantes, on s'adonne à ce passe-temps réputé de bon ton. M. de Maubou, invité à une soirée chez une de ses parentes, ne crut pas pouvoir refuser son concours et participa à diverses expériences. Sous ses yeux se déroulèrent les phénomènes habituels: la table se soulève et donne ses réponses en frappant le parquet.

Le surlendemain, notre gentilhomme ayant repris le chemin du Beaujolais se dirige vers Ars, heureux d'avance de revoir son vénérable et Saint directeur. Justement, à son arrivée, M. Vianney se présente sur le seuil de l'église. Souriant, la main tendue, M. de Maubou court à lui. Douloureuse surprise! Sans même lui rendre son salut, le Curé d'Ars, le clouant sur place d'un geste, lui jette d'une voix triste et sévère: '' Jules, arrêtez-vous ! Avant hier vous avez eu commerce avec le diable. Venez vous confesser !'' Le jeune comte se laissa faire docilement et promit de ne plus s'adonner à un passe-temps ainsi jugé et condamné.

Puis à nouveau de retour à Paris, il se trouve dans un autre salon. On le pria, cette fois encore, d'aider à faire tourner une table. Mais il tint parole et se montra irréductible. Les invités décidèrent de passer outre, et le consciencieux gentilhomme demeura seul dans son coin. Pendant ce temps, M. de Maubou protestait, dans l'intime de son âme: il s'opposait à ce jeu de toute sa volonté. La résistance de la table à bouger, fut telle et si imprévue, que le médium ne put s'empêcher de dire: '' Je n'y comprends rien. Il doit y avoir ici une force spéciale supérieure et qui paralyse notre action!''

Vers la même époque, M. Charles de Montluisant, un jeune capitaine qui devait mourir général de division en retraite dans son château de Marsanne (Drôme), put alors expérimenter à ses dépens que l'abbé Vianney s'y connaissait en les mystères de l'Au-delà. Ayant entendu parler des merveilles d'Ars, il profita pour prendre la décision de s'y rendre, avec trois autres officiers, afin de s'assurer par lui-même de ces faits concernant l'abbé Vianney. En cours de route, ses amis convinrent que chacun d'eux adresserait une question à M. Vianney. Quant à M. de Montluisant, il déclara sans ambages que '' n'ayant rien à lui dire, il ne lui dirait rien''.

Aussi, l'heure de l'entrevue arrivée, entra-t-il à la sacristie derrière ses camarades et bien décidé à rester muet, lorsque l'un d'eux, le présentant le premier, dit au Curé d'Ars : '' Monsieur le Curé, voici M. de Montluisant, un jeune capitaine d'avenir, qui désirerait vous demander quelque chose.'' Pris au dépourvu, il fit cependant bonne contenance et il y alla de sa question, au petit bonheur:'' Voyons, monsieur le Curé, ces histoires de diableries dont on parle à votre sujet, ce n'est pas réel, n'est ce pas?... C'est de l'imagination?''  M. Vianney regarda l'officier bien dans les yeux puis la réponse jaillit, brève et tranchante: ''Ô mon ami vous en savez bien quelque chose ... Sans ce que vous aviez fait, vous n'auriez pu vous en débarrasser !'' Interloqué, M. de Montluisant, au grand étonnement de ses amis, garda le silence.

Sur le chemin du retour, il fallut bien s'expliquer. Ou bien le Curé d'Ars avait parlé au hasard, ou bien ... Mais que s'était-il donc passé? Le capitaine dut donc avouer qu'étant à Paris pour ses études, il s'était affilié à un groupement à cocarde philanthropique qui, en réalité, était une association de spirites. Un jour, dit-il, en rentrant dans ma chambre, j'eus l'impression de ne pas être seul. Inquiet d'une sensation si étrange, je regarde, je cherche partout. Rien. Le lendemain, même chose... et de plus, il me semblait qu'une main invisible me serrait la gorge... j'avais la Foi. J'allai prendre de l'eau bénite à Saint-Germain ma paroisse. J'aspergeai ma chambre en ses coins et recoins. À partir de cet instant, toute impression d'une présence extra-naturelle cessa.



Mère Marie de Sales Chappuis

Cette vénérable Mère de l'ordre de la visitation de Sainte-Marie avait un don extraordinaire pour détecter l'action du démon et pour le mettre en fuite, comme il est démontré dans les récits suivants.

À cette époque on sentait passer sur l'Église un souffle d'un caractère particulier. En France, M. le Curé d'Ars étonnait le monde par ses connaissances surnaturelles des âmes et par son action toujours victorieuse sur les volontés. En Allemagne, le prince Hohenlohe semblait avoir hérité du pouvoir des plus grands thaumaturges. Dans le Tyrol, les stigmatisés reproduisaient la merveille qui avait ému le monde au temps de Saint François d'Assise. Dans le monde et dans les cloîtres, on trouvait ça et là des âmes à qui Dieu Se communiquait, et par lesquelles Il paraissait vouloir faire connaître ses Volontés pour le présent et ses Desseins pour l'avenir.

Le commun des fidèles ne restait pas étranger à ce mouvement surnaturel ; on en parlait, on recourait à ces âmes privilégiées, et l'on professait pour elles la confiance et le respect.

Le démon qui cherche à imiter les œuvres de Dieu afin de séduire plus efficacement avait de son côté préparé plusieurs moyens pour attirer l'attention des faibles. Parmi les ruses les plus employées alors par l'esprit du mal afin de détourner des choses de Dieu, il faut citer les tables tournantes et parlantes.

La bonne Mère de Sales Chappuis n'en avait pas encore entendu parler, lorsque survint un jour à son parloir une demoiselle anglaise qui enseignait l'anglais dans la ville de Troyes, et qui était venue rendre visite à une pensionnaire. Elle l'entretint de ce qui l'avait frappée dans son voyage en Angleterre, et lui raconta comment elle avait vu tourner des tables sous l'action de la volonté de ceux qui le désiraient, ce que les tables avaient répondu aux différentes questions posées, et combien c'était un moyen intéressant et sûr de connaître les choses cachées.

La bonne Mère, à qui l'on vint communiquer cette conversation coupa court à ce récit. Elle s'écria aussitôt:'' C'est une chose diabolique; je défends qu'on en parle ici. Si cette demoiselle en entretient de nouveau aux pensionnaires, je lui interdis l'entrée de la maison.'' Elle mettait constamment cette énergie à empêcher toute espèce de conversation sur les questions de ce genre: '' C'est du temps perdu, disait-elle. Le démon gagne toujours quelque chose quand on s'occupe de lui et de ce qu'il fait.''

Un vénérable doyen du diocèse de Troyes M. de Brienne, consulté par l'un de ses paroissiens sur la question du magnétisme, s'était adressé à plusieurs personnages éminents. La question n'avait pas été résolue à Rome, et il avait trouvé différentes réponses qui pouvaient l'autoriser à en permettre l'emploi. Mais avant de se déterminer, il voulut écrire à Mère Marie de Sales et prendre son avis. Elle lui répondit énergiquement qu'il s'exposait à participer à une action du démon et qu'il devait absolument refuser la permission si on la lui demandait.

La bonne Mère recommandait de ne jamais se compromettre avec le démon. Elle disait que quand le diable avait pris pied dans une affaire ou dans une maison, il était très difficile de s'en débarrasser et qu'il restait toujours quelques traces de son passage.



Saint Frère Albert Chmielowski

Adam Hilaire Bernard Chmielowski naquit le 20 août 1845 à Igolomia, en Pologne, on le surnommera plus tard: '' Le fou d'amour pour les pauvres'' tant il fut héroïque dans sa charité envers les plus démunis et les plus méprisés de la société.

Bien des gens admettent difficilement que les Saints n'aient pas toujours été saints, et ils voudraient taire ou embellir certaines étapes de leur vie. Pourtant, constater la puissance transformante de la grâce, devrait être, au contraire une source d'encouragement pour toutes les âmes.

Bien que toujours croyant, Adam eut quelques années peu ferventes... Après la guerre où il perdit une jambe, il rentre en Pologne, puis il s'inscrit à l'école des Beaux-Arts à Varsovie. L'Art ! Sa tante Pétronille, qui joua le rôle de maman auprès de l'orphelin de 6 ans, n'y voit pas d'inconvénient et veut bien l'aider, mais à condition qu'au préalable il étudie quelque chose de sérieux et se fasse une situation. Pourquoi pas l'École Polytechnique commencée à Pulawy ?

Adam cède enfin aux pressions, un peu à contrecœur. Inscrit comme élève ingénieur industriel, il ne subira aucun examen et n'a semble-t-il pas poursuivi avec zèle ces études techniques pour lesquelles il ne se sentait pas de vocation. En réalité il ne rêvait qu'à une chose: pouvoir se vouer sans partage à l'Art. Or, il n'en a pas les moyens.

Des années plus tard, Adam devenu Frère Albert, parlera avec émotion de sa bienfaitrice, Mme Louisa Siemienska. Ce fut peut-être la première fois qu'il vit une grande chrétienne qui ne marchandait pas avec Dieu.

Son mari au contraire, était friand de nouveautés et, sans exclure Dieu, encensait des idoles. Il était de son époque et de son milieu... Mme Siemenska souffrait de ces inconséquences. Elle avait un bon sens prononcé et un jugement droit et sûr. '' Dans ce milieu de savants, raconte Frère Albert, elle tranchait parfois avec une simple parole les questions les plus ardues et qui semblaient sans solution. Et pourtant, de tous ceux qui l'entouraient, elle était la moins instruite..''

Le jeune polytechnicien l'observait de tous ses yeux et se sentait intrigué. D'où lui venait cette sagesse déconcertante et l'autorité de ses interventions? Un jour, il osa l'interroger: '' Du catéchisme'' , répliqua-t-elle.

Le jeune homme devait connaître fort mal son catéchisme, puisqu'il ne se refusa pas à prendre part à des séances de spirites. S'il était croyant, il était certainement peu pratiquant : le premier confesseur venu lui aurait interdit ces dangereuses expériences. Ce fut encore l'admirable Mme Siemienska qui lui ouvrit les yeux. Écoutons le récit de Frère Albert:

''À cette époque, c'était la mode de faire tourner des tables. L'église interdit sévèrement ces séances spirites. Mme Siemienska s'aperçut que les invités de son mari se livraient avec ardeur à ces pratiques. Elle demanda à son confesseur ce qu'il fallait faire. Elle ne voulait pas contrarier ouvertement son mari ; d'autre part, comme maîtresse de maison, elle ne pouvait tolérer de tels abus. Le confesseur lui conseilla de prendre son chapelet et de prier tranquillement, sans se mêler à la séance.

Un jour, nous nous assîmes autour d'une grande table en bois de chêne, si lourde que deux hommes pouvaient à peine la bouger de place. Cependant, sous nos doigts, elle se mit à tourner et à bondir en répondant à nos questions par des coups secs et violents. Jamais encore elle n'avait été à tel point déchaînée...

Mme Siemienska était assise dans l'embrasure de la fenêtre et, selon le conseil de son confesseur, elle récitait à voix basse son chapelet. Pendant ce temps, nous étions en train de faire des virevoltes à travers toute la salle, avec cette table diabolique et bondissante.

'Mme Siemienska n'y tint plus, elle se leva brusquement, vint vers nous et lança son chapelet sur la table tournante. Nous entendîmes comme la détonation d'un pistolet et la table s'arrêta net. Lorsqu'on ralluma les lumières, nous vîmes qu'elle était fendue en deux; l'épaisse plaque en chêne massif avait éclaté tout au long du diamètre, malgré les crampons qui la fixaient par en bas. Depuis ce jour, jamais plus nous ne nous amusâmes à faire tourner les tables.''

Conclusion spiritisme

En conclusion, il est préférable de ne pas toucher au spiritisme. Car lorsque nous jouons avec le spiritisme nous jouons avec les démons. Vous avez lu ce que pensaient nos Saints sur le sujet.

Retenons donc l'extrême danger de toutes ces pratiques qui tentent à percer les secrets qui n'appartiennent qu'à Dieu, tels le sort des défunts, les évènements à venir, etc. Le grand piège du recours à des médiums et autres pratiques réside dans le fait que souvent on peut se faire dire des choses tout à fait exactes. Car le diable dit volontiers neuf vérités pour réussir à faire passer un seul mensonge. C'est là la grande tromperie dont tant de bonnes personnes sont dupes !

Que diraient les Saints aujourd'hui alors que les sciences occultes ont envahi le monde non seulement par les tables tournantes ou parlantes, mais par des voies beaucoup plus subtiles et d'autant plus dangereuses ?

La vague Nouvel Âge, cet espèce de ''supermarché'' pseudo-religieux qui transporte les courants les plus variés, tels :

la gnose,

la théosophie,

l'ésotérisme,

le spiritisme,

l'occultisme,

la magie (blanche ou noire),

la sorcellerie,

l'astrologie,

une certaine forme de psychologie et de science,

et bien sûr, la réincarnation, cette vague n'est rien d'autre qu'un assaut de l'Ennemi des âmes pour détruire les fondements même du Christianisme. Il y aurait long à dire sur ce sujet. "

(source : Jean-Claude http://jesuschrist.e-monsite.com/rubrique,le-spiritisme-explique,359366.html)

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commentaires

M
Bonjour, <br /> <br /> Si vous avez raison de dire que faire des séances spirites est dangereux, je dirais qu'elles le sont par manque de connaissances de ce que sont les Esprits de l'au-delà. Il n'y a pas de démons, encore moins d'enfer, ce ne sont que des âmes défuntes qui errent près de la terre qui sont parties de l'autre côté avec leur personnalité, leurs défauts. Nous en sommes constamment entourés. <br /> <br /> &quot;Le spiritisme&quot; mot créé par Allan Kardec, ce n'est pas ce que vous dites, c'est tout d'abord une science d’observation et une philosophie. Comme science pratique, il consiste dans les relations que l’on peut établir avec les Esprits mais en connaissant la catégorie des esprits qui peuple l'au-delà, les bons comme les mauvais ; comme philosophie, il comprend toutes les conséquences morales qui en découlent, c'est à dire notre propre amélioration morale et spirituelle. Le spiritisme est un long apprentissage à tout médium qui veut s'y investir. Il réfute l'ésotérisme et tout ceux qui font des séances pour amuser la galerie sans connaissance et sans protection. <br /> <br /> Je vous conseille de lire &quot;le livre des Esprits&quot; et le &quot;livre des Médiums&quot; d'Allan Kardec, le père du Spiritisme. <br /> <br /> Vous y trouverez tous les dangers à faire de l'écriture automatique ou le oui/ja qui attirent, il est vrai, que des esprits du bas astral qui se jouent et trompent ceux qui les dérangent et qui peuvent amener à la hantise voire l'obsession. Vous comprendrez pourquoi notre existence sur terre et comment évoluer moralement et spirituellement.
Répondre
P
Toujours aucune réponse, c'est assez décevant
Répondre
P
Pourquoi &quot;aucune réponse&quot; ? Mais, vous avez toutes les réponses à vos questions dans cet article ou dans les articles catho qui traitent de ce sujet. Je ne vois pas bien ce que je pourrais dire de plus, si ce n'est que je vous invite à lire des articles, des livres qui mettent en garde contre les nombreux dangers de la pratique du spiritisme, de près ou de loin. Peut être aussi, éventuellement, pourriez-vous être un peu plus attentif à prendre le temps de bien comprendre et bien assimiler les articles vous mettant en garde contre tout ceci (spiritisme) afin de prendre le temps et le recul nécessaire pour bien &quot;digérer&quot; toutes les explications en question.<br /> Cordialement, PECESITA26
P
En conclusion quiconque participe à une séance de spiritisme est voué à passer une existance remplie d'echec. Une derniere question, est-ce que le spiritisme ça marche vraiment ou c'est uniquement une publicité pour vendre les produits censés nous protéger contre les esprits ? Si oui ça marche vraiment qu'est-ce qui me le prouve ? Si non alors pourquoi tout le monde s'acharne sur cette histoire ? Encore une chose s'il vous plaît, serait-il possible d'écrire un article concernant la &quot;Projection Astarle&quot; (Projeter son ame hors de son corps) ou de me passer le lien si cet article existe déjà, vraiment merci de votre réponse à mon ancienne question. Cordialement Peter
Répondre
M
Bonjour Peter,<br /> <br /> Lisez le &quot;livre des Esprits&quot; d'Allan Kardec et vous aurez bien des réponses à vos questions. voici le lien :<br /> <br /> http://spirite.free.fr/ouvrages/le.htm<br /> <br /> Il est tout aussi dangereux de faire des sorties astrales que l'écriture automatique et le oui/ja. Apprenez déjà qui est cet inconnu qui est &quot;l'au-delà&quot;. :)
P
Si on pratique une scéance de spiritisme qu'on s'en sort indemne en chassant tous les démons irons-nous quand même en enfer ?
Répondre
L
Comment pourrait-on le savoir? personne ne peut le savoir.
P
FAUX ! QUICONQUE PARTICIPE A UNE OU DES SÉANCES D'OCCULTISME / DE SPIRITISME NE S'EN SORT JAMAIS INDEMNE? PUISQUE C'EST OUVRIR UNE GRANDE PORTE POUR LES DEMONS ! PAR AILLEURS, ALLER EN ENFER ou non NE DEPEND QUE DE NOTRE VOULOIR : C'EST A DIRE QUE TANT QUE NOUS SOMMES ENCORE VIVANT SUR TERRE NOUS POUVONS CHOISIR DIEU OU LE REFUSER (= ALLER AU CIEL OU EN ENFER)

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