Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 15:34
Message aux prêtres - Exhortations à revenir à la vie de l'Évangile 

(PS: Si vous le pouvez, donnez ce témoignages aux prêtres que vous connaissez, c'est important, un grand merci (il y a 6 pages environ) 

http://lepeupledelapaix.forumactif.com/t17310-message-aux-pretres-exhortations-a-revenir-a-la-vie-de-l-evangile

5 avril 1978 (Verdi-Garandieu, un prêtre, démon huma

in)
Exorciste: Père Ernest Fischer, ancien missionnaire, Gossau (Saint-Gall - Suisse).
Démon : Verdi-Garandieu, démon humain.


"L'Abbé Verdi-Garandieu, démon humain, prêtre du diocèse de Tarbes au XVIIème siècle, adresse, par l'entremise de la possédée, ce message pathétique à ses frères dans le Sacerdoce, pour les adjurer - sur l'ordre de la Très Sainte Trinité et de la Vierge Marie - de reprendre la voie étroite de l'Évangile, et leur éviter ainsi de subir à leur tour dans l'Enfer éternel, le sort horrible qui est devenu le sien, à raison de ses infidélités à la grâce.

A la suite de l'exorcisme de Léon XIII, utilisé, dans le cas présent, par le P. Fischer, furent prononcées de nombreuses invocations, dont celle de Saint Vincent Ferrier[57], le grand missionnaire dominicain espagnol du XIVème - XVème siècle ; il parcourut l'Espagne, l'Italie, la Suisse et la France, où il mourut à Vannes en 1419. Il fut redoutable au démon, auquel il arracha beaucoup d'âmes[58], par sa vie d'amour et de pénitence, et ses prédications enflammées.

En somme: Saint Vincent Ferrier, un modèle à imiter ; l'Abbé Verdi-Garandieu, un exemple à ne pas suivre.

Le démon va parler pendant près de deux heures et demie d'affilée. Nous reproduisons ici le texte de ses adjurations, sur l'ordre du Ciel, aux prêtres[59] de notre temps.

(Verdi-Garandieu, après avoir fait remarquer que, lui aussi, est devenu «un démon parmi les démons», se met aussitôt à crier, en disant) : Quelle sottise j'ai faite de ne pas correspondre à la grâce, de mener la vie que j'ai menée !

(Puis, en poussant des cris lamentables, il s'écrie, faisant se dresser la possédée) : Pourquoi me suis-je laissé aller ainsi, mais pourquoi ? Pourquoi ai-je accepté de recevoir le sacerdoce, cette charge très lourde, puisque je n'étais pas capable, si je ne me mettais pas en peine de m'élever à la hauteur de ce grand idéal ? Pourquoi ai-je donné le mauvais exemple, comme le font aujourd'hui des milliers et des milliers de prêtres, en ne correspondant pas à mon sacerdoce. Pourquoi n'ai-je pas enseigné le catéchisme, comme j'aurais dû le faire ?

J'ai passé mon temps à regarder les robes des femmes plutôt qu'à observer les commandements de Dieu. En vérité, je n'étais ni chaud ni froid, j'étais tiède, et le Seigneur m'a vomi de sa bouche[60]. Dans ma jeunesse, j'étais encore bon, j'ai encore correspondu à la grâce.

(Pendant qu'il parlait, nous avons entendu ses cris par la possédée).

C'est plus tard que je suis devenu tiède. C'est alors que je suis entré dans la voie large et facile du plaisir et que j'ai abandonné la voie étroite de la vertu, en ne correspondant plus à la grâce ; et puis, je suis tombé de plus en plus bas.

Au commencement, je me confessais encore, je voulais me convertir mais je n'ai pas réussi parce que je ne savais plus suffisamment prier. Je n'ai pas correspondu à la grâce parce que de tiède, je descendis jusqu'à devenir froid. Entre la tiédeur et le froid, il n'y a que la distance d'une pelure d'oignon. Si j'avais été chaud et ardent, je n'aurais pas connu ce destin misérable.

Si les prêtres ne se reprennent pas de nos jours, eh bien ! Ils connaîtront le même sort que moi. Actuellement, il y a dans le monde des milliers, des dizaines de milliers de prêtres qui sont comme moi, qui donnent le mauvais exemple, qui sont tièdes et qui ne correspondent plus à la grâce de Dieu. Tous, s'ils ne se convertissent pas, n'auront pas un destin meilleur que celui que j'ai eu, moi, Verdi-Garandieu.

Ah ! quel destin pour moi que l'enfer ! Si, au moins, je n'étais pas né ![61] Si je pouvais revivre ! Ah ! que j'aimerais retourner sur terre afin de mieux vivre ! Ah! que j'aimerais passer mes nuits et mes jours, à genoux, en prière, en invoquant le Très-Haut ! J'invoquerais Anges et Saints du Ciel, afin qu'ils m'aident à quitter le chemin de la perdition, mais je ne peux plus faire marche arrière, je suis condamné (termine-t-il d'une voix lamentable).

Hélas, les prêtres ne savent pas ce que c'est qu'être condamné à l'enfer et ce qu'est l'enfer. Actuellement, presque tous, sur la terre, suivent le chemin de moindre résistance. Ils veulent goûter aux plaisirs de la vie. Ils sont convaincus que faire de l'humanisme, comme ils disent, et être de la mentalité de son époque, est une chose qui est maintenant acquise à jamais.

Évêques, Cardinaux et Abbés ne donnent pas un meilleur exemple que celui donné par leurs subordonnés. Vivent-ils selon la simplicité que le Christ pratiquait dans ses repas et dans sa table ? Comme dit l'Évangile, Jésus-Christ a, certes, participé à des banquets, invité par tel ou tel, mais, à ces repas, il ne mangeait pas beaucoup. Et s'il a un peu mangé au cours de ces banquets, il faut bien souligner que bien des fois, il a préféré souffrir de la faim.

La Sainte Famille et les Apôtres, aussi, ont beaucoup jeûné. Autrement, ils n'auraient pas reçu toutes les grâces dont ils ont bénéficié. Et pourtant, Jésus n'avait pas besoin d'acquérir la grâce, puisqu'il était lui-même l'Auteur de la grâce, mais il voulut donner un exemple: à ses Apôtres, bien sûr, mais aussi à tous les Cardinaux, Évêques et prêtres de tous les siècles. Mais à quoi bon, puisque de nos jours, Cardinaux, Évêques et prêtres sont à table dans un décor luxueux et goûtent des mets délicieux.

Ils vont jusqu'à gâter leur santé en poursuivant cette manière de vivre, mais ils s'imaginent que cela revient à leur position épiscopale, Cardinalice ou juridictionnelle. Pauvres cuisinières, qui s'imaginent que du fait qu'elles servent des Évêques ou des personnalités, elles doivent présenter à table des choses compliquées. Elles s'imaginent, les pauvres, que ce serait pour elles une honte de ne pas pouvoir porter tous ces mets sur la table. Elles oublient qu'ainsi, elles n'aident pas les Évêques à l'imitation du Christ, pas plus que les prêtres. Il vaudrait mieux que ces cuisinières puissent dire à ces personnalités que le Christ avait vécu et a vécu beaucoup plus simplement.

Ceux d'En-Haut (il montre en haut) tiennent à ce que soit respectée l'Imitation de Jésus-Christ ; et ce que l'on fait actuellement est tout à fait le contraire de l'Imitation de Jésus-Christ. On vit dans le raffinement, le luxe, l'abondance, jusqu'au débordement, jusqu'au péché même. Le péché, souvent, a déjà commencé par la table. On commence déjà à pécher, quand on devrait pratiquer un certain ascétisme et que l'on s'y refuse.

Le refus de l'esprit de sacrifice, c'est non pas le péché, mais la porte ouverte au péché, par laquelle il peut entrer. C'est le manque d'ascétisme qui conduit lentement au péché. Entre les deux, il n'y a qu'une pelure d'oignon. Si le prêtre ne suit pas les enseignements de l'Église, c'est nous qui venons le tirer par un bout de sa robe[62] pour l'amener sur nos sentiers.

Pendant un moment, ce n'est qu'un petit bout de la robe que nous prenons, mais avec l'espérance de rafler tout l'habit. Pendant longtemps, j'avais bien l'intention de devenir un bon prêtre; mais il faut remarquer que les prêtres sont attaqués par nous bien plus que les laïques. Certes, les laïques sont aussi en danger, surtout ceux qui s'efforcent d'être des justes, et ceux qui ont une charge importante. Mais, comme le prêtre a une très grande puissance de bénédiction, nous attaquons de préférence le prêtre, d'abord lui.

Pour ce qui est de moi, je me rappelais que j'étais prêtre et, au début, j'exerçais mon sacerdoce avec sérieux. Et puis, avec le temps, j'ai trouvé cela monotone et, oubliant la prière, j'ai oublié aussi le célibat. J'ai supprimé la prière, d'abord parce que je me croyais très occupé, et puis, d'autres jours, je la reprenais, et puis, finalement, je l'ai complètement abandonnée. Je pensais que ces longues prières du bréviaire étaient fastidieuses, inutiles, et, finalement, j'ai perdu le goût de la prière[63].

Quand j'ai supprimé le bréviaire, je suis tombé dans le péché d'impureté et, dès ce moment-là, je n'avais plus de goût à dire la messe. Ce fut un enchaînement de réactions. Quand je suis tombé dans l'impureté, ce fut l'enchaînement des réactions. Je ne disais plus la messe avec piétée, du fait que je n'étais plus dans l'état de grâce. Dans cet état, la lecture de la Bible et de l'Évangile, en particulier, et aussi la vue des commandements de Dieu, m'étaient devenues un reproche.

C'était là un avertissement pour moi et, parce que je ne tenais pas compte de l'avertissement, je prenais la résolution de ne pas enseigner les enfants comme j'aurais dû les enseigner. Comment aurais-je pu leur apprendre le bien, si moi-même je ne le pratiquais pas ? Mais ceux qui, aujourd'hui, s'appellent humanistes et modernistes, savent bien cela, comme moi-même.

Comment imposeraient-ils aux laïques et aux enfants, des choses qu'ils ne croient pas et qu'ils ne pratiquent pas eux-mêmes ? Comment pourraient-ils supporter de les enseigner comme ils devraient, sachant que leur enseignement ne correspond pas à leur intérieur, et qu'ils diraient alors d'énormes mensonges ? Chez beaucoup, avec le temps, le cœur est devenu comme un abîme de mort. Il y en a beaucoup plus qu'on ne pense qui se trouvent dans cet état. Ce sont des pommes pourries; comment une pomme pourrie pourrait-elle donner une bonne odeur ? Il n'y a qu'un prêtre qui s'efforce à la vertu qui puisse toucher les âmes et leur donner ce dont elles ont besoin.

Si les prêtres donnaient un exemple de vertu, en particulier aux jeunes, nous aurions un monde tout à fait différent de celui que nous connaissons. Vous auriez un monde mille fois mieux, et davantage, que celui que vous avez actuellement. Comment voulez-vous répandre le bien, si vous ne l'avez pas en vous ? Comment parler de l'Esprit-Saint, si je suis heureux moi-même de ne pas L'écouter? Comment présenter le chemin à suivre, quand soi-même on l'a quitté? C'est d'un tragique beaucoup plus profond que vous ne pouvez l'imaginer.

Le tragique, c'est que c'est au moment où le prêtre quitte le chemin de la vertu, qu'il est tenté d'entraîner beaucoup d'âmes à sa suite.

Cela commence par le Saint Sacrifice de la Messe, que, du commencement à la fin, on dit sans goût. Par conséquent, on n'en bénéficie pas soi-même. En tout cas, pour moi il en a été ainsi, et je conçus une aversion pour la messe et ses textes sacrés qui sont, pour quelqu'un qui se tient mal, un reproche permanent.

Pour ce qui est de moi, comme pour des milliers d'autres prêtres, il y avait au moins la transsubstantiation, ce qui permettait aux fidèles d'assister vraiment à la messe, parce que ces gens ne peuvent pas connaître le fond du cœur d'un prêtre ; mais malheur aux prêtres qui ne disent plus ce qu'ils doivent dire pour assurer la messe, et qui n'en vivent plus.

Malheur à qui conduit les fidèles sur le chemin de l'erreur. Ils feraient mieux, ces prêtres, de crier du haut de la chaire, en public : «J'ai péché, je ne suis plus capable de pratiquer la vertu. Priez pour moi, que je puisse me convertir et, de nouveau, enseigner les voies de la vertu». Ce serait beaucoup mieux de parler ainsi, et nous n'aurions plus, nous les démons, cette puissance pour dominer ces prêtres, parce qu'ils auraient fait un acte d'humilité.

Même si quelques-uns devaient concevoir du mépris pour un prêtre qui parlerait ainsi, la plupart de ceux qui l'entendraient seraient édifiés de son humilité et pourraient l'aider à se reprendre. La plupart des fidèles auraient de l'estime pour un prêtre qui s'exprimerait de cette manière; ce serait beaucoup mieux que de continuer dans la voie du mensonge et de l'hypocrisie.

A quoi cela sert-il de célébrer la messe face au peuple, et de dire aux gens : «Approchez ! Dieu vous pardonne tous vos péchés, Il vous comprend. Approchez du Père des lumières; et si vous êtes dans les ténèbres, il vous remettra de nouveau dans la grâce». Tous ceux-là oublient qu'il faut faire quelque chose auparavant, afin que le Père vous reprenne dans ses bras et vous remette dans sa grâce.

C'est vrai que le Père reprend ses enfants dans ses bras, mais auparavant, il faut le repentir et la promesse de changer de direction de vie. Il faut éviter les chemins qui mènent à la perdition.

Le prêtre doit penser: «Je dois commencer par moi-même. Ce serait le seul moyen d'être le modèle pour chacun, et de pouvoir prêcher l'enseignement de l'Esprit-Saint et de Jésus-Christ à toute la communauté. Telle serait aussi la mission que le Très-Haut estime que je dois prêcher et remplir auprès du peuple».

On parle beaucoup trop de l'amour du prochain, en oubliant que cet amour résulte de l'amour qu'on a pour Dieu. Comment peut-on parler d'aimer le prochain, de se rapprocher les uns des autres, si l'on oublie le premier commandement, le commandement principal : «Tu dois aimer Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces» ?[64] La prescription d'aimer le prochain ne vient qu'en second lieu.

Si le prêtre faisait d'abord la paix avec Ceux d'En-Haut (il montre en haut), l'amour du prochain découlerait tout de suite. C'est de la mascarade franc-maçonnique que de dire : «Il faut nous aimer les uns les autres, nous aider les uns les autres, nous soutenir les uns les autres». Mais où tout cela finit-il ? Même si on parle de charité, ou bien de pardonner, ou de se soutenir, voyez le résultat, ne serait-ce que le chiffre des suicides actuels.

C'est vrai que c'est un commandement d'aimer le prochain comme soi-même, mais cela vient après celui d'honorer et d'adorer Dieu d'abord. Il faut commencer au commencement même de ce commandement, et d'abord aimer Dieu, ce qui inclut vraiment l'amour du prochain. C'est dans la première partie[65] que se trouve l'entier commandement. Si l'on aimait vraiment Dieu, on ne parlerait pas sans cesse d'aimer le prochain, de le soutenir, de l'aider[66].

Mais rien de pareil n'a lieu. On bavarde tout le temps, dans les salles de paroisses, les conférences des Évêques et jusqu'à Rome. On bavarde, on discute, on fixe, on efface, on veut tout recevoir d'une manière que Ceux d'En-Haut (il montre en haut) n'acceptent pas.

Ceux d'En-Haut (il montre en haut) ne sont pas seulement la miséricorde, ils sont aussi la justice, et j'en sais quelque chose, moi, Verdi-Garandieu. Si j'avais exercé la vertu, prié, fait pénitence, je ne l'aurais pas appris sur mon dos, comme je le sais maintenant. J'aurais dû demander des croix, pour aider mes brebis à se sanctifier, et me sanctifier moi-même; mais tout cela, j'ai oublié de le demander.

De nos jours, la plupart des prêtres oublient qu'il faut pratiquer le chemin de la croix, se sacrifier, prier pour les autres, s'oublier soi-même. Il faudrait crier, de nos jours, du haut des chaires, à nos fidèles, qu'ils fassent pénitence pour réparer et tirer de la boue tous ceux qui s'y vautrent actuellement. Ce serait une manière de pratiquer la charité dans la vérité.

Tout cela[67], certes, a son importance, mais tout cela sombre dans la poussière, d'autant plus que Dieu lui-même nous a promis de nous donner ce dont nous avons besoin pour vivre, surtout à notre époque où les choses matérielles sont distribuées dans une organisation remarquable. C'est pourquoi elles ne doivent pas être le but de notre charité mais le moyen qui nous permette d'accéder à l'autre, celle de Dieu.

Bien sûr, il faut aider celui qui est dans la nécessité, mais de là à exagérer au point d'écarter le devoir envers Dieu, c'est trop. On devrait plutôt se préoccuper du haut de la chaire d'amener les fidèles: à prier pour tel ou tel qui se trouve en grande difficulté spirituelle, et donc en grand danger; à demander qu'on allume un cierge bénit, ou à se servir de la croix, de la croix des morts[68] et de l'eau bénite, sans oublier le chapelet, pour apporter de loin un secours à cette personne.

Tout cela apporte des bénédictions, même quand c'est fait par des laïques ; cela se fait dans la discrétion et le silence. Et nous, dans l'affaire, nous devons céder devant cela.

On devrait rappeler aux hommes, du haut de la chaire, qu'il faut prendre la religion au sérieux, se dévouer les uns pour les autres, afin d'entretenir la persévérance dans le cœur de chacun, et maintenir ainsi les hommes dans le chemin de la vertu.

Aux laïques, on devrait aussi dire qu'il faut prier pour les membres du clergé et pour toutes ses responsabilités, afin qu'il se conserve dans le service de Dieu et qu'il ne tombe pas dans les embûches du démon. Il faut prier pour que les prêtres dirigent bien les fidèles. Je suis prêtre, moi aussi, et c'est pour cela que je souffre terriblement, du fait de mon caractère sacré, dans l'enfer.

Les prêtres, du haut de la chaire, devraient aussi beaucoup inviter les fidèles à prier pour eux-mêmes, parce qu'ils devraient faire savoir aux fidèles que les démons les attaquent bien plus fort qu'ils ne croient. Ils doivent prier pour les prêtres, afin qu'ils puissent persévérer dans leur ministère et dans la bonne direction, jusqu'à l'heure de leur mort. Il faut aussi que les laïques prient les uns pour les autres, afin qu'ils se maintiennent dans le chemin de la vertu et, en tout cas, du bien; pas seulement occasionnellement, mais régulièrement.

C'est le tragique de milliers et de milliers de prêtres et de laïques d'avoir grandi comme l'herbe tendre. Brusquement, au moment de la tentation, ils sont piétinés par le démon, comme Jésus-Christ nous le fait remarquer dans l'Évangile : parce qu'ils manquent ou de soleil ou d'eau, ou que le soleil les a brûlés. Ceci, d'autant plus que les laïques sont, de nos jours, détournés de la voie droite par les prêtres eux-mêmes, qui leur disent que ce qui se faisait précédemment est aujourd'hui mis au rencart. Parmi eux tous (prêtres et laïques), il y en avait qui pratiquaient une grande vertu, puis, brusquement, ils ont sombré, parce qu'ils n'étaient pas suffisamment enracinés dans la terre, dans la bonne terre.

C'est moi qui vous le dis, Verdi-Garandieu, il faut toujours prier pour que prêtres et laïques se maintiennent dans la persévérance. Il faut savoir dire, en particulier par les prêtres; du haut de la chaire, que la prière en vue de la persévérance est, de nos jours, de plus en plus nécessaire. Il faut rappeler que la persévérance sur le chemin de la croix, c'est la loi du bonheur, parce que celui qui sait supporter (les épreuves), se place sur le chemin du Ciel.

Particulièrement, il faut dire aux gens qui sont pauvres, qu'ils doivent être contents de supporter leur infortune, parce que c'est par la suite qu'ils seront profondément heureux dans les cieux. Même si les pauvres ont à supporter (des privations), ils sont tout de même très loin des jeûnes et des sacrifices acceptés, par exemple, par le Curé d'Ars et d'autres grands saints, jusqu'à l'extrême limite de leur vie. Il faut dire aux pauvres qu'ils doivent remercier le Seigneur du sort dans lequel Il les a placés, parce que cette pauvreté acceptée peut les aider davantage à imiter Jésus-Christ.

Remerciez le Bon Dieu[69], parce que, selon le sort de pauvreté que vous avez, vous avez beaucoup moins de temps aussi où vous pourriez succomber à la tentation, puisqu'il vous faut toujours travailler. Ceux qui sont dotés d'une famille nombreuse et qui, par conséquent, ont beaucoup à faire pour les éduquer et pour les nourrir, doivent remercier trois fois par jour le Bon Dieu, parce qu'ainsi ils ont toute possibilité d'échapper aux plaisirs de ce monde et de mieux se préparer pour le royaume des cieux, où leur place est réservée.

Quand, dans des familles, arrive le quatrième enfant, alors c'est un drame, et pour l'entourage et pour la famille elle-même. Que faire ? Ce qui est vrai du quatrième est aussi vrai quelquefois du second ou du troisième ; et, malheureusement, les prêtres entrent dans un esprit de compréhension devant ces plaintes et acceptent que ces fidèles se servent de la pilule pour éviter l'enfant. Les fidèles ne se rendent pas compte du danger dans lequel ils se mettent parce que, entre la prise de la pilule (faute déjà grave) et l'avortement (faute encore plus grave), la distance est courte.

L'avortement est un meurtre et, par conséquent, un très grave péché. De nos jours, on ne veut plus tenir pour vrai, ce qui a été cru des milliers et des milliers de siècles auparavant[70]. Alors, même si Dieu ne punit pas directement l'onanisme, comme il a puni le crime d'Onan[71], notre Dieu considère les moyens anticonceptionnels comme aussi graves que ce qui s'est fait. Vous imaginez alors ce qu'Il peut penser de l'avortement ! Parce que tous ces méfaits sont contraires au Plan du Salut pensé par Dieu.

Ainsi donc, moi, Verdi-Garandieu, je me vois dans l'obligation de dire à tous, Évêques, Cardinaux et prêtres, qu'ils doivent, du haut de la chaire, crier - quoi donc ? - «Suivez la voie du Seigneur, parce que là où se trouvent le renoncement et le sacrifice, là aussi est la possibilité de la grâce».

Là où il n'y a ni sacrifice ni renoncement, il n'y a pas de grâce possible. Et là où il n'y a ni renoncement ni sacrifice, le moindre petit trou nous offre la possibilité de devenir très facilement les maîtres, avec notre astuce. Ce petit trou nous suffit pour renverser toute la maison, ce qui est le cas dé toutes vos Églises actuellement.

Il faut donner de nouveau des missions au peuple et lui prêcher, non pas depuis l'ambon, mais depuis la chaire, comme nous l'avons déjà dit auparavant. Il y a même des Églises où il faut descendre à l'autel plutôt que de monter, et, du coup, les gens sont distraits parce que leur regard n'est plus dirigé vers le haut mais vers les distractions que procure le bas, et même le très bas, jusque chez nous. On devrait remettre en vigueur ces missions populaires, parce que, lorsque le chemin de la vertu est proposé ainsi, c'est une pluie de grâces qui est offerte au peuple.

L'influence d'un prêtre qui vit selon les lois du Seigneur est énorme, c'est celle que l'on peut noter dans la vie du Curé d'Ars. Le Curé d'Ars n'a pas sauvé les âmes en courant les voyages, en mangeant à une très bonne table, en assistant à toutes sortes de conférences, mais en restant dans sa chambre et devant le Très Saint-Sacrement, ce que j'aurais dû d'ailleurs faire moi-même, Verdi-Garandieu. Au lieu de cela, j'ai négligé mes devoirs pastoraux devant toute ma paroisse et je l'ai conduite de cette manière, dans cette voie. A notre époque, il faudrait des milliers et des milliers de curés d'Ars et, s'ils n'existent pas encore, il faudrait songer à l'imiter, cet homme.

Voilà ce que moi, Verdi-Garandieu, je suis obligé de dire : c'est que les prêtres doivent éviter le contact habituel des femmes et doivent réciter le bréviaire complet. En réalité si les prêtres ne disent pas le bréviaire, ils se trouvent en très grand danger de succomber à la tentation ; par contre, s'ils le récitent, c'est le Très-Haut qui les aide à la surmonter, parce que les prêtres sont soumis à de grosses tentations à ce sujet[72]. Il est à remarquer que, même lorsque le prêtre tombe dans le péché et, malgré cela, récite son bréviaire, le Très-Haut lui donne la possibilité de continuer son ministère et d'être un instrument profitable pour les fidèles.

Il faut dire à tous ceux qui subissent de grosses difficultés, qu'ils doivent persévérer dans l'espérance du Seigneur, parce que le Seigneur aime à éprouver ceux qui L'aiment, à une époque surtout où les moyens financiers permettent aux gens de se parer[73]contre la souffrance et contre l'épreuve. Il faut souvent répéter, du haut de la chaire, qu'ils doivent se confier d'abord dans le Seigneur, pour pouvoir lutter contre leurs épreuves et les supporter.

Actuellement, il faut beaucoup insister sur ce point, parce que ces moyens financiers sont une occasion de faiblesse, surtout dans les communautés paroissiales, et parce que la vie facile et de plaisir (ou : de laisser-aller) des prêtres, et même des Évêques, n'amène pas de cette manière à l'imitation de Jésus-Christ, mais bien plutôt à la perdition des âmes.

Comment l'Esprit-Saint pourrait-il intervenir dans les âmes, si le prêtre développe des voies de facilité, en ne donnant pas aux gens le sens du péché et en leur faisant miroiter que Dieu est miséricordieux et pardonne tout très facilement, sans que l'on soit invité au repentir et à la pratique du repentir. Il faut crier sur tous les toits que la voie de la croix est requise par le Ciel. C'est en suivant la Croix de Jésus-Christ que l'on aide le plus au salut du prochain, parce que cette pénitence, le Bon Dieu s'en sert; ou plutôt, le Bon Dieu se sert de cette pénitence pour aider au salut du prochain. Parce que si l'on réalise la première partie du commandement de Dieu, on réalise aussi la deuxième partie de ce commandement d'amour.

Est-ce pratiquer réellement l'amour à l'égard de Dieu que de célébrer la messe face au peuple, comme si elle s'adressait au peuple et non pas à Dieu ? Les prêtres doivent dire leur messe de telle manière qu'on se rende compte que c'est uniquement le service de Dieu et l'honneur de Dieu qui sont recherchés par ce Sacrifice. Tout le reste n'est que complément ou supplément ; les prêtres prêchent beaucoup trop sur les choses de la vie courante ; et sur l'amour du prochain, en général ou en particulier, oubliant que c'est l'amour de Dieu qui mène au véritable amour du prochain et à la vraie pratique de la charité. Cette manière de faire et d'agir permettrait, par la pratique du renoncement et de la pénitence, le salut de milliers et de milliers d'âmes, si on s'y mettait vraiment. Tant d'âmes tombent comme flocons de neige, en enfer, comme l'ont souvent rappelé les âmes privilégiées.

Si Évêques et prêtres s'obstinent à maintenir cette situation désastreuse, des milliers et des milliers d'Églises ne seront plus l'Église, ce qui commence déjà d'être, dès maintenant. Pour des milliers et des milliers de fidèles, les sermons actuels dans les Églises sont des occasions de demeurer flasques au service du Seigneur ; par conséquent, sont des instruments de mort, puisqu'ils ne conduisent pas directement au Ciel et n'y font pas songer.

Tout cela est arrivé parce que le prêtre lui-même s'est laissé aller et ne vit plus lui-même le premier commandement de l'amour de Dieu. Telle une pomme, il se présente avec le ver à l'intérieur et il n'est plus le guide, alors qu'il devrait l'être. Si les Évêques, les prêtres et les Abbés avaient vécu suivant les règles fixées par le Seigneur, vous n'auriez pas cette catastrophe que, maintenant, vous voyez à Rome. Si cela avait été, le Seigneur n'eût pas toléré qu'un autre que le Pape Paul VI pût prétendre régner sous son nom.

Cette réalité, qui d'ailleurs a percé en dehors du Vatican, est l'œuvre de la franc-maçonnerie. Mais si, partout dans le monde, des millions de fidèles s'étaient réunis autour d'exercices religieux pour prier et faire pénitence et demander en même temps au Seigneur qu'il nous sorte de cette situation, le Ciel aurait évité, n'aurait pas permis qu'arrivât cette catastrophe. Si on s'était mis à des croisades de prières, Rome serait encore Rome.

Je dois dire cela aussi: il faut que je dise à des milliers et des milliers de prêtres actuels que les femmes peuvent devenir leur perdition et cela n'arriverait pas s'ils se munissaient de la prière. Si les prêtres prenaient leur bréviaire et se nourrissaient de la doctrine des Docteurs de l'Église qui ont, par la prière, une si grande expérience de l'homme, les choses iraient différemment pour eux; tandis que, s'ils ne le font pas, ils appartiennent à ces milliers et ces milliers de prêtres qui, actuellement, vivent dans le péché mortel.

Des milliers de prêtres vivent hors de la grâce et ils ne disent plus le bréviaire, comme je faisais moi-même. Si, du moins, j'avais encore appelé à mon aide mon Ange gardien[74] ; mais non, j'ai refusé tous les moyens qui m'auraient permis de me reprendre et, en suivant ce mode de vie, j'ai négligé, certes, d'éduquer la jeunesse; et pourtant, j'ai été beaucoup moins mauvais que ce qui se fait actuellement avec les prêtres et les jeunes. Cet avertissement devrait être une lumière pour les prêtres qui sont sur la voie de la perdition."

 

(A SUIVRE)

 


[1] Il nous suffira ici de rappeler les paroles de l'Évangile. A - (Au moment du lavement des pieds) : «Le diable avait déjà mis au cœur de Judas Iscariote... le dessein de livrer Jésus» (Jean 13, 2). B - (Judas ayant acquiescé, la possession suit peu après) : «Alors, après la bouchée, Satan entra en lui (Judas)» (Jean 13, 27). C - Il y a ensuite l'affirmation de Jésus, à la fin de son discours sur le Pain de Vie : «L'un de vous est un démon». Saint Jean ajoute : «Il (Jésus) parlait de Judas, (fils) de Simon l'Iscariote» (Jean 6, 70.71). D - Il y a enfin la déclaration de Jésus, au cours de sa Prière sacerdotale : «Aucun d'eux (de « ceux, Père, que tu m'as donnés») ne s'est perdu, hormis le fils de perdition...» (Jean 17, 12).

[2] Jésus est mort pour tous les hommes. C'est Judas, un démon humain, qui parle ici; et non, comme précédemment (v. p. 48 et n. 3 supra), un démon angélique (Akabor, en l'occurrence).

[3] Quelle effrayante souffrance pour cette âme victime, réparatrice !

[4] Pierre renia son Maître, publiquement et par trois fois ; puis «il sortit»... «et pleura amèrement» (Matt. 26, 75). Judas trahit son Maître, et le livra ; puis «il sortit»... «et alla se pendre» (Matt. 27,5). Le plus grand péché pour l'homme, c'est de ne pas croire à la Miséricorde, à l'infinie Miséricorde.

[5] L'enfer est une conséquence inévitable de la liberté, celle-ci étant la plus noble exigence de l'Amour. L'Amour peut toujours se refuser. Refus temporel dans le temps, éternel dans l'Éternité. Tout se prépare dans le temps, et se fixe définitivement au moment de la mort, qui est celui du passage à l'Éternité. En raison de l'enjeu de ce moment décisif, crucial, l'âme bénéficie alors de la grâce supplémentaire de «la Grande Lumière Céleste» (cf. notre feuillet, paru sous ce titre, et diffusé par l'association «Tout restaurer dans le Christ»). L'existence de l'Enfer est un dogme (cf. 4e Concile du Latran, 1215 - p. 38 supra - et bien d'autres documents du Magistère)

[6] «Il faut s'en prendre aux manipulateurs des Conférences épiscopales où le loup déguisé en agneau figure en bonne place» (Parce Domine, message du 2 juillet 1972).

[7] Voir la note 1 page précédente.

[8] Voir tout le message du 11 mai 1975 (Parce Domine), notamment : «Dis-leur encore : «Il vaut mieux obéir à Dieu plutôt qu'aux hommes». Ce ne sont pas les mauvais évêques qui seront leurs juges au dernier jour, mais Moi».

[9] Si on pouvait en dire davantage sur elle... Mais nous ne le pouvons pas.

[10] Nous formons depuis longtemps le vœu que «La Cité mystique», qui contient les visions de Marie d'Agréda, soit traduite à nouveau de l'original espagnol, et cette fois dans un style plus accessible à nos mentalités modernes, afin de rendre celles-ci plus accueillantes aux révélations exceptionnelles de cet ouvrage.

[11] La réédition française de 1970, dont nous venons de parler, comporte aussi des volumes bleus, mais au nombre de trois. Quant à l'édition dont nous disposons, et qui remonte à 1912, elle comporte bien huit volumes. Heureuses coïncidences.

[12] En français, R.P. Schmöger : Vie d'Anne Catherine Emmerich (Téqui, Paris). V. p. 29 n. 1, et p. 84 supra.

[13] Même titre en français, même éditeur (1934).

[14] Expression manifestement péjorative, dans la bouche du démon, pour désigner ces ouvrages. Mais elle n'a pas plus de sens en allemand (dont elle est la traduction littérale) qu'en français.

[15] Par le canal d'une âme privilégiée, le Seigneur a demandé à Michel Servant, le 12 juin 1971 : «Qu'il répande mes douleurs secrètes !»

Celles-ci ont été publiées en livret illustré, et sont diffusées par l'association «Tout Restaurer dans le Christ», depuis 1972. Le Seigneur a demandé alors, à tous cette fois : «Il faut répandre mes douleurs secrètes» (4 juin 1972).

D'innombrables et incroyables grâces, tant spirituelles que matérielles, ont été obtenues par cette dévotion aux douleurs secrètes de Jésus. Nous en portons témoignage. Quelle concordance avec les aveux arrachés au démon Béelzéboul !

[16] Jésus a toujours eu la conscience parfaite de ce qu'il était: Dieu et homme. Il s'est cependant si totalement identifié à la misère des pécheurs qu'il aimait et voulait sauver, que cette expression apparemment excessive reste dans la ligne de la théologie classique.

[17] Quel enseignement pour nous, pour tous ! Si le petit exorcisme (celui de Saint Michel, prescrit par Léon XIII) - qui peut être dit par les laïcs aussi bien que par les prêtres - contraint le démon à parler, de son propre aveu, il peut tout aussi bien le contraindre à fuir.

[18] Le gain de l'indulgence Toties-Quoties, indulgence plénière pour les défunts, est attaché à chaque visite d'une église ou d'un cimetière - en ces deux jours de la Toussaint et des Morts - visite accompagnée de certaines prières pour les défunts.

[19] Parmi ces trésors, il y a l'application au profit des âmes du purgatoire, des grâces des Six Saintes Messes, toutes relatives à la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, Rédempteur et Sauveur. Nous en avons reçu des témoignages de reconnaissance, par le canal d'âmes privilégiées (Feuillet diffusé par l'association «Tout restaurer dans le Christ»).

[20] Le fait est qu'on ne parle plus jamais des indulgences dans l'Église (par suite, la pratique de la récitation des prières indulgenciées est tombée en désuétude).

[21] Il s'agit de jours et' d'années de la terre, des pénitences terrestres de jadis, dont nous ne savons pas la correspondance exacte «en temps» du Purgatoire.

[22] C'est exactement ce que nous avons écrit dans la brochure et le feuillet sur la Messe falsifiée, paru en février 1975 : le Saint-Père Paul VI n'ayant nulle part manifesté expressément son intention de supprimer le rite de Saint Pie V, celui-ci est toujours demeuré en vigueur, pouvant être librement utilisé par tout prêtre qui le désire. Le lui interdire au nom de l'obéissance, est un abus de confiance et un viol de conscience. Voilà un cas probant où le refus de l'obéissance à une autorité épiscopale dénaturée, dont parle par ailleurs le Démon, est un devoir sacré. Il est vrai qu’il y faut du courage...

[23] «Je suis la Voie, la Vérité et la Vie» (Jean 14, 6). Les trois V de la Victoire définitive : celle du Christ.

[24] En plus de ceux qui agissent déjà.

[25] En réalité, ici, pour l'âme, c'est le mot : calme qui convient, et non le mot : paix. Un calme factice, inspiré par le démon, un calme trompeur. Mais ce n'est pas la paix de l'âme. Dans notre livret sur l'exorcisme (joint à cet ouvrage), nous avons expliqué cette différence de sentiments, manifestée par la différence de mots, à propos de l'enveloppement diabolique.

[26] Et cela se pratique. Nous avons connu le cas - qui n'est pas rare - de jeunes gens et de jeunes filles ayant passé ensemble des nuits impures, et même en groupe, et qui allaient communier à la Messe le lendemain dimanche, « avec bonne conscience », déclarant avoir agi « par amour » dans le premier et dans le second cas.

[27] Les sept péchés capitaux: l'orgueil, la luxure, l'avarice, l'envie, la gourmandise, la colère et la paresse.

[28] Les parents peuvent préparer eux-mêmes l'enfant, dans le cas de défaillance du prêtre responsable, dit ici le démon. Mais plus haut: ils doivent agir ainsi, en présence d'une telle situation. En fait donc: les parents DOIVENT se conduire de cette manière dans une telle situation.

[29] Les ecclésiastiques et laïcs «dans le vent» ayant fait le reste.

[30] On va à la rencontre des hommes. Et l'on finit par délaisser Dieu.

[31] Les conditions du jeûne eucharistique étaient auparavant: jeûne intégral, depuis l'heure de minuit qui précède la communion. Ces dernières années, le Saint Siège a ramené le délai à une heure avant la communion, avec quelques allègements pour la boisson.

[32] Ce texte fut une révélation pour nous, sans que nous en ayons été étonné pour autant, car ce n'est, clairement, qu'une application du Complot infernal, ourdi à l'aurore du christianisme, pour détruire l'Église.

[33] On peut rapprocher de ce propos, le passage suivant du Concile de Trente (session XIII, chap.8 - Denz. 881) : «Dans la réception sacramentelle (de l'Eucharistie), la coutume a toujours été, dans l'Église de Dieu (donc, dans l'Église universelle, et pas seulement dans l'Église latine), que les laïcs reçoivent la communion (de la main) des prêtres (a sacerdotibus), et que les prêtres célébrants se communient eux-mêmes».

La coutume a donc toujours été, affirme le Concile de Trente, que la Sainte Eucharistie est reçue : par les laïcs, du prêtre; par le prêtre célébrant, de lui-même. C'est donc que les laïcs la reçoivent dans la bouche ; s'ils la recevaient dans la main, même venant du prêtre, ce serait comme s'ils se communiaient eux-mêmes. La distinction établie par le Concile n'aurait plus alors sa raison d'être; elle serait vide de sens.

Le Concile achève d'ailleurs ainsi, pour nous éclairer définitivement : «Cette coutume doit être tenue, à bon droit, et à juste titre, comme provenant de la Tradition Apostolique».

Ce dernier membre de la phrase conciliaire nous paraît très important, car il semble bien signifier que la coutume qui s'était établie dans les premiers siècles du christianisme, de distribuer la communion dans la main (celle-ci étant recouverte d'un linge blanc immaculé, et l'Eucharistie portée directement ainsi à la bouche), était une exception non justifiée, parce que contraire à la Pensée et au Vouloir du Christ, ainsi qu'au mode de faire des Apôtres. Et même, peut-on préciser maintenant, au mode de faire du Christ lui-même avec ses Apôtres, à la Sainte Cène.

[34] L'attitude ordinaire de la prière chez les Anciens était «debout» (Cf. Luc 18, 11-13). Ils n'ignoraient cependant pas l'agenouillement, et même la prosternation, à des fins de supplication et d'adoration. C'est peut-être Marie, la très humble, qui a donné à cette attitude de l'agenouillement, par son exemple, la place privilégiée qu'elle devait avoir ensuite dans l'Eglise.

[35] Cette affirmation du démon, qui paraît fallacieuse au premier abord, prend tout son sens, à la lumière de notre explication dans la note 1 de la page qui précède. Le saint Concile de Trente a-t-il soupçonné cela ?

[36] Voir la note 2 de la page 79 supra.

[37] Le dialogue (avec sa sœur, la dialectique), est l'arme maîtresse de la stratégie diabolique et destructrice du Pouvoir occulte haut maçonnique..., ainsi que le changement.

[38] Une chose nous a frappé ici. Le démon dit que le chrétien qui, par ignorance, communie dans la main, «ne commet pas de péché grave». C'est donc que, malgré tout, il peut y avoir un péché, quoique non grave.

Cela s'explique, quand on relit le début de l'avertissement du démon, les chrétiens agissant souvent ainsi pour «ne pas se distinguer des autres», «ne pas se singulariser», c'est-à-dire en clair : par lâcheté, quand ce n'est pas par orgueil, pour certains. Cela nous remet en mémoire la parole du Saint Curé d'Ars, disant qu'après la luxure et le vol, c'était l'ignorance qui était le péché le plus répandu. Oui ! parce que l'ignorance est souvent coupable.

[39] C'est-à-dire les prières de la messe.

[39] A quelqu'un qui s'étonnait devant S.S. Paul VI, de la disparition des exorcismes dans le nouveau rituel du baptême, le Pape répondit : «Que voulez-vous ! Cela s'est fait en dehors de moi» (Confidence privée).

[40] Même d'enfants en bas âge !

[41] Il y a neuf ans que Michel Servant a écrit cela et sept ans qu'il l'a publié dans son ouvrage : «Veillez et priez, car l'Heure est proche», particulièrement dans le tome I, chap. II : «Révolte et Conjuration. La Subversion satanique», laquelle s'est installée à demeure dans l'Eglise. Cf. aussi n. 1 de la page 200.

[42] C'est la quatrième fois au cours du même exorcisme que le démon Béelzéboul parle de la collaboration diabolico-maçonnique en vue de la destruction de l'Eglise.

[43] Béelzéboul à l'exorciste (7 nov. 1977) : «Pas tant d'eau bénite; vous croyez qu'il pleut. Nous allons être obligés d'ouvrir nos parapluies contre cette saleté. Ne faites pas cela !» Le démon avait dit dans un exorcisme précédent que l'eau bénite les faisait fuir.

[44] La formule exacte est : «que tu as commis par le goût et par la parole».

[45] Dans le rituel de l'administration des sacrements (tout autant que dans le rite de la messe) chaque mot, chaque geste, chaque parole... tels que l'Eglise les a fixés, au nom du Christ, a sa force propre, sa valeur irremplaçable, qu'il tient du Christ. Modifier le moindre iota, c'est diminuer les grâces reçues.

[46] Nous signalons notre livret : Frères des hommes, les Anges, dans lequel ce sujet des Anges gardiens est particulièrement traité. L'association «Tout Restaurer dans le Christ» diffuse également depuis deux ans le texte d'une «Promesse à l'Ange Gardien», à laquelle sont attachées de très grandes grâces, dans la mesure même où elle est vécue.

[47] Tout ceci recoupe parfaitement les révélations transmises par Mechtilde Thaller, et publiées dans l'ouvrage : Les Anges (éd. Christiana, en Suisse; dépôt chez Résiac à Montsûrs).

[48] C'est-à-dire d'un ange supérieur en dignité, et donc en pouvoir.

[49] Il faut en effet distinguer entre le «caractère» sacramentel et les grâces qui en découlent. Celles-ci peuvent beaucoup varier, tandis que celui-là est toujours le même (si c'est valide).

[50] Il s'agit bien entendu de la «gauche du Christ», c'est-à-dire des réprouvés désignés par «les boucs» du Jugement dernier (Matt. 25,33 et 41).

[51] Matt. 10,32.

[52] Le prêtre exorciste sent ou devine (d'après l'attitude de la possédée) que le démon a encore des révélations à faire, ce qui explique cette répétition dans le cas présent.

[53] «Flôte» - flûte - dit le démon en allemand.

[54] «Tannhaüser, opéra de Richard Wagner (1845). Pour s'être damné dans les bras de Vénus, Tannhaüser doit aller implorer à Rome son salut. Poursuivi par la malédiction du pape, qui refuse de l'absoudre, il en appelle de nouveau à Vénus ; mais un chant pur s'élève : c'est Elisabeth, qui rendit l'âme en demandant le pardon du pécheur ; alors Tannhaüser s'agenouille près du corps de sa fiancée, et la rejoint dans la mort, tandis que la miséricorde divine se manifeste par un miracle» (analyse du Larousse).

[55] «Il est midi moins cinq». Ainsi, Michel Servant a-t-il sous-titré son ouvrage... en 1972. «Il est midi cinq», fait crier la Sainte Vierge en 1977 : c'est-à-dire que la coupe déborde, que les châtiments sont là ; et que, seul, un ultime sursis de l'Infinie Miséricorde retient, comme par miracle, la colère de Dieu...

[56] Exhortations qui sont en même temps des Avertissements.

[57] Dans la fête liturgique est précisément le 5 avril.

[58] «C'est au vieux (Lucifer), que ces âmes ont été ravies, et non pas à moi» (déclaration du démon Garandieu, au cours de l'exorcisme).

[59] En fait, au Sacerdoce tout entier puisque, comme le précise le démon Garandieu, il s'adresse aussi aux «évêques, cardinaux et abbés» (supérieurs ecclésiastiques).

[60]  «Puisque tu es tiède, et ni chaud ni froid, je vais te vomir de ma bouche» (Apoc. 3, 16).

[61] «Mieux eût valu pour cet homme qu'il ne fût pas né» (Matt. 26, 24 - Notre Seigneur, en parlant de Judas, que nous savons maintenant être en enfer). Rappelons notre ouvrage sur «Les Anges: amis fidèles, conseillers modèles, soutiens célestes dans le combat de la Vie» (Association T.R.C.).

[62] De sa soutane... Ou, peut-être de «sa robe de chair» (Cf. Saint Augustin, Confessions).

[63] Invoquons les Saints Anges du cinquième Chœur : les Principautés, pour nous donner le goût et l'amour de la prière, et la persévérance dans la prière. Car telle est leur vocation.

[64] Par exemple, Marc 12,30-31.

[65] Aimer Dieu.

[66] On le ferait !

[67] Toutes les manières d'aider le prochain.

[68] Une croix indulgenciée à l'effet d'aider les moulants.

[69] «Rendez grâce (remerciez Dieu) en TOUT, car telle est, à votre égard, la volonté de Dieu dans le Christ Jésus» (1 Thess. 5, 18).

[70] C'est-à-dire depuis toujours

[71] «Onan savait que la descendance ne serait pas à lui; aussi, lorsqu'il allait vers la femme de son frère (selon la loi mosaïque : «son frère épousera la veuve», Deut. 25, 5), il se souillait à terre, pour ne pas donner de descendance à son frère. Ce qu'il faisait déplut au Seigneur, qui le fit mourir» (Gen. 38, 9-10)

[72] Celles qui résultent du « contact habituel des femmes », vient de dire le démon.

[73] Se parer : «Prendre ses précautions contre un danger quelconque» (Larousse).

[74] Cette aide angélique, mise par Dieu en permanence à notre disposition, est d'autant plus nécessaire que - au-delà de la lutte quotidienne contre les tendances de notre pauvre nature humaine, viciée par le Péché originel, et sans cesse entraînée dans le désordre par nos passions - ce n'est pas «contre des êtres de sang et de chair» que nous avons à combattre, mais «contre les Principautés, contre les Puissances, contre les Souverains de ce monde de ténèbres, contre les Esprits de malice répandus dans les airs» (Eph. 6, 12).

[75] «Si ton œil te scandalise, arrache-le ; mieux vaut que tu entres avec un seul œil dans le royaume de Dieu que d'être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne, où leur ver ne meurt pas et le feu ne s'éteint pas» (Marc 9,4748).

[76] «Les souffrances sont les plus grands bienfaits et les plus grandes grâces de Dieu... C'est la seule chose que les Anges nous envieraient, s'ils pouvaient nous envier quelque chose» (Son Ange gardien à Mechtilde Thaller, in les Anges, ouv. cité).

[77] «Je reconnus alors mon manque de courage et combien il était injuste pour moi de tant désirer la fin de mes souffrances» - «Je reconnus avec quelle ardeur indicible, Jésus avait désiré la souffrance, et combien une âme demeure dans l'amour de Dieu et dans sa grâce, quand elle souffre avec patience, selon la volonté de Dieu» (M. Th!l11er, id.).

[78] «Tu aimeras ton prochain comme toi-même». Commandement édicté par Dieu lui-même, déjà dans l'Ancien Testament, à travers Moïse (Uv. 19, 18) ; et encore dans le Nouveau Testament par Notre Seigneur... et cité, transmis, repris ensuite, par les évangélistes, les Apôtres, etc.

[79] Tout ce qui est naturel est au service du surnaturel. Il s'agit ici, clairement, de psychologie, et non de psychanalyse, parodie sacrilège et démoniaque du sacrement de Pénitence, véritable viol de l'âme.

[80] «Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie (renonce à) lui-même, qu'il prenne sa croix et qu'il Me suive» (Marc 8, 34).

[81] La voie du renoncement et du sacrifice, et non celle de la facilité.

[82] «Quel profit y a-t-il pour un homme qui a gagné le monde entier, mais s'est perdu lui-même ou s'est porté préjudice ?» (Luc 9,25).

[83] La mauvaise façon, décrite plus haut par le démon Garandieu.

[84] S'il accepte la lumière.

[85] Sixième commandement de Dieu : «Tu ne feras pas d'impureté».

[86] L'esprit de luxe, c'est-à-dire de mollesse, de facilité, de laisser-aller...

 

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
vraiment interressant
Répondre

Présentation

  • : Le blog de pecesita26
  • : La vie est une chance, saisis-laLa vie est beauté, admire-laLa vie est béatitude, savoure-laLa vie est un rêve, fais-en une réalitéLa vie est un défi, fais-lui faceLa vie est un devoir, accomplis-leLa vie est précieuse, prends-en soinLa vie est amour, jouis-enLa vie est promesse, remplis-laLa vie est tristesse, surmonte-laLa vie est hymne, chante-leLa vie est combat, accepte-leLa vie est une aventure, ose-laLa vie est bonheur, mérite-le (Mère Teresa)
  • Contact

Profil

  • pecesita26
  • Dieu aura éprouvé bien des fois l'âme qui veut L'imiter en tout, notamment dans la patience, par des humiliations de plus en plus fortes. 
Au début l'âme ne comprendra pas que Dieu l'appelle à la patience. Mais si l'âme s'applique à de
  • Dieu aura éprouvé bien des fois l'âme qui veut L'imiter en tout, notamment dans la patience, par des humiliations de plus en plus fortes. Au début l'âme ne comprendra pas que Dieu l'appelle à la patience. Mais si l'âme s'applique à de

Recherche

Archives

Liens