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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 19:41
  Emission V.I.P. sur KTO - invité : Fabrice Hadjadj

(Philosophe et écrivain français)

 

"Le simple fait d'assister, d'avoir vu la beauté du monde est une première étape dans ce retournement du coeur ». Par cette formule, Fabrice Hadjadj parle du chemin de conversion. Pourtant tout l'éloignait du christianisme.

Né  en 1971 à Nanterre.dans une famille juive originaire de Tunisie, et bercé aux sons des hymnes marxisants plutôt qu'à la liturgie catholique, il est le témoin d'une époque sécularisée. Mais un jour l'indicible lui a ouvert les yeux. Et comme il le dit lui-même, « avoir la Foi n'est qu'un commencement ». VIP vous propose de rencontrer ce philosophe et dramaturge qui cache bien d'autres talents, notamment d'accordéoniste."

 

Diffusé le 24/09/2011 / Durée 52 mn

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25 septembre 2011 7 25 /09 /septembre /2011 20:42
Une interview choc !

Paroisse Saint-Vincent-de-Paul « Les Réformés »

 

"Jean-Marie Guénois s’entretient avec le Père Michel-Marie dans le cadre de l’émission « L’Esprit des Lettres », sur la chaine KTO, au sujet de son livre « Homme et Prêtre » qui connaît aujourd’hui en librairie un grand succès.

Nul doute que vous réécouterez avec plaisir les moments les plus marquants de l’interview."

 

 


- Le Mystère du Prêtre cliquez ici : link

- S’adapter à chacun cliquez ici : link

 - Son programme cliquez ici : link

- La soutane cliquez ici : link

- Quand la Beauté sert la Foi cliquez ici :  link

- Le souci de ceux qui sont loin cliquez ici : link

- La préparation au Baptême cliquez ici : link

- Avec le Pape cliquez ici : link

- La Volonté de Dieu cliquez ici : link

- Mettre à mort l’esprit de ... cliquez ici : link

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 21:33
 Pierre Duhem 
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Pierre Duhem
Image illustrative de l'article Pierre Duhem
Physicien, historien et philosophe des sciences
Naissance 10 juin 1861
Paris (France)
Décès 14 septembre 1916 (à 55 ans)
Cabrespine (France)
Domicile Bordeaux
Nationalité Drapeau de la France française
Champs Physique théorique, thermodynamique
Institution Faculté des sciences de Lille
Université de Bordeaux
Diplômé de École normale supérieure (1882)
Renommé pour Fonction thermodynamique

"Pierre Maurice Marie Duhem, né le 10 juin 1861 à Paris et mort le 14 septembre 1916 à Cabrespine, est un physicien, chimiste, historien et philosophe des sciences français.

 

Entré premier au concours de l'École normale supérieure en 1882, Duhem présenta une thèse sur le potentiel thermodynamique critiquant le principe du travail maximum de Marcellin Berthelot ; le jury refusa la thèse et Marcellin Berthelot devait être son adversaire universitaire et idéologique toute sa vie.

Duhem ne put jamais être nommé à Paris, en partie à cause de ses idées politiques et religieuses : proche de l'Action française (quoique légèrement critique envers l'athéisme de Maurras[réf. nécessaire]), il était catholique pratiquant et anti-républicain. Il enseigna la physique à la Faculté des sciences de Lille de 1887 à 1891.

Après une année 1893-1894 à Reims, il obtint une chaire de physique théorique en 1894 à l'université de Bordeaux, où il passera toute sa carrière, en opposition avec les mandarins parisiens.

 

Lors de la Première Guerre mondiale, il s'engagea, avec d'autres, dans l'effort de guerre intellectuel, opposant dans La Science allemande (1915) la prétendue « science germanique », comparée à l'esprit géométrique, qui serait moins noble que la « science française », comparée à l'esprit de finesse (comparaison qui utilise et déforme celle de Pascal, De l'esprit géométrique et Pensées)[1].

 

Physique de croyant

Un article publié en 1904 : la philosophie scientifique de M. Duhem[13], concluait :

"dans ses tendances vers une conception qualitative de l'Univers matériel, dans sa défiance vis à vis de l'explication complète de cet Univers par lui-même, telle que le rêve le Mécanisme, dans ses répugnances, plus affirmées que réelles, à l'égard d'un scepticisme scientifique intégral, elle est la philosophie scientifique d'un croyant."

En réponse, Duhem publie, en 1905, dans les Annales de philosophie chrétienne, un article intitulé Physique de croyant, où il déclare :

"Constamment, en effet, je me suis proposé de prouver que la Physique procédait par une méthode autonome, absolument indépendante de toute opinion métaphysique; j'ai minutieusement analysée cette méthode, afin de mettre en évidence, par cette analyse, les caractères propres et l'exacte portée des théorie qui résument et classent les découvertes, à ces théories j'ai refusé tout pouvoir de pénétrer au delà des enseignements de l'expérience, toute capacité de deviner ce qui se cache sous les données sensibles; par là j'ai dénié à ces théories le pouvoir de tracer le plan d'aucun système métaphysique, comme aux doctrines métaphysiques le droit de témoigner pour ou contre aucune théorie physique."

Duhem considère qu'il n'est pas nécessaire d'être croyant pour adhérer à sa théorie de la science, car la science n'a pas à se prononcer sur des questions métaphysiques. Mais il nie que la religion (et en particulier la religion catholique) soit un obstacle au progrès de la science, comme le prétend une certaine conception réaliste de la science (que l'on pourrait appeler scientisme ou positivisme) ; au contraire, il affirme que la religion catholique favorise le progrès scientifique.

À de nombreuses reprises dans La Théorie physique, Duhem se réclame de Blaise Pascal, savant et théologien. Si la croyance dans l'existence d'un ordre du monde ne peut aucunement être justifiée rationnellement par le scientifique (c'est une question métaphysique et non proprement physique), en revanche c'est un objet de foi. Incapable de fonder cette conviction, le scientifique est également incapable de s'en défaire.

 

Historien des sciences

Il fut aussi un historien des sciences, notamment dans son œuvre Le Système du monde. Histoire des doctrines cosmologiques, de Platon à Copernic, somme remarquable et véritable monument de l'histoire des sciences des origines à la Renaissance, dont la publication en dix volumes s'est étalée de 1913 à 1958, où il défend une interprétation continuiste du progrès scientifique et réévalue l'importance du Moyen Âge avant l'émergence de la science moderne.

Honneurs

Il devint membre correspondant de l'Académie des sciences en 1900 et membre titulaire non résident en 1913.

Il a reçu le titre de docteur honoris causa de l'université Jagellon de Cracovie en 1900[14].

Œuvres

Wikisource-logo.svg

Voir « Pierre Duhem » sur Wikisource.

  • Le potentiel thermodynamique et ses applications à la mécanique chimique et à l'étude des phénomènes électriques, Paris, A. Hermann, 1886 [lire en ligne] 
  • Des corps diamagnétique, 1889 (notice BNF no FRBNF30370599m)
  • Cours de physique mathématique et de cristallographie de la Faculté des sciences de Lille. Hydrodynamique, élasticité, acoustique : I. Théorèmes généraux, corps fluides ; II. Les Fils et les membranes, les corps élastiques, l'acoustique, A. Hermann, 1891
    (notice BNF no FRBNF303706000)
     
  • Leçons sur l'électricité et le magnétisme : I. Les Corps conducteurs à l'état permanent ; II. Les Aimants et les corps diélectriques ; III. Les Courants linéaires, Paris, Gauthier-Villars et fils, 1891 [lire en ligne]
    (notice BNF no FRBNF30370608r)
     
  • Introduction à la mécanique chimique, Paris, G. Carré, 1893 [lire en ligne] 
  • Sur les déformations permanentes et l'"hysteresis", Bruxelles, impr. de Hayez, 1894 [lire en ligne] 
  • Les Théories de la chaleur, 1895
  • Traité élémentaire de mécanique chimique fondée sur la thermodynamique. Les mélanges doubles : statique chimique générale des systèmes hétérogènes, Paris, A. Hermann, 1897 [présentation en ligne] 
  • Traité élémentaire de mécanique chimique fondée sur la thermodynamique. Faux équilibres et explosions, Paris, A. Hermann, 1898 (1re éd. 1897) [lire en ligne] 
  • Le Mixte et la combinaison chimique. Essai sur l'évolution d'une idée, 1902
  • L'Évolution de la mécanique, 1902
  • Les Origines de la statique, 1903
  • La Théorie physique. Son objet, sa structure, 1906 (réimp. Vrin, 2007). [3]
  • Sauver les phénomènes. Essai sur la notion de théorie physique de Platon à Galilée. Sozein ta phainomena, Bibliothèque des Textes Philosophiques, Paris, Vrin, 2005 (publications précédentes : en 1908 aux éd. Hermann, en 1992 dans la collection "Mathesis" aux éditions Vrin), isbn 978-2711616084
  • Traité d'énergétique, 1911
  • Le Système du Monde. Histoire des Doctrines cosmologiques de Platon à Copernic, 10 vol., (1913—1959). Texte en ligne :
    • volume I : La cosmologie hellénique (L'astronomie pythagoricienne, La cosmologie de Platon, Les sphères homocentriques, La physique d'Aristote, Les théories du temps, du lieu et du vide après Aristote ...)[4]
    • volume II : La cosmologie hellénique, suite. L'astronomie latine au Moyen-Âge (Les dimensions du monde, Physiciens et astronomes...) [5]
    • volume III : L'astronomie latine au Moyen-Âge, suite [6] [7]
    • volume IV : L'astronomie latine au Moyen-Âge, suite [8]
    • volume V : La crise de l'aristotélisme [9]
    • volume VI : Le reflux de l'aristotélisme (Henri de Gand, Duns Scot, l'essentialisme, les deux vérités...)
    • volume VII : La physique parisienne au XIV° siècle
    • volume VIII : La physique parisienne au XIV° siècle, suite (Le vide et le mouvement dans le vide, L'horreur du vide, le mouvement des projectiles, La chute accélérée des graves, L'astrologie chrétienne, Les adversaires de l'astrologie) [10]
    • volume IX : La physique parisienne au XIV° siècle, suite (La théorie des marées, L'équilibre de la terre et des mers, Les petits mouvements de la Terre et les origines de la géologie, La rotation de la Terre, La pluralité des mondes [11]
    • volume X : La cosmologie du XV° siècle. Ecoles et universités au XV° siècle, Les Universités de l'Empire au XV° siècle (L'Université de Paris au XV° siècle, Nicolas de Cues, L'école astronomique de Vienne, La pensée italienne au XIV° siècle, Paul de Venise. Table générale des matières de l'ouvrage) [12]
  • Études sur Léonard de Vinci, ceux qu'il a lus, ceux qui l'ont lu, 3 vol., Hermann, Paris (1906—1913)
    • Première série : Ceux qu'il a lu et ceux qui l'ont lu, 1906 [13]
    • Deuxième série [14]
    • Troisième série : Les précurseurs parisiens de Galilée, 1913 [15]"
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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 21:20

Marthe Robin attire toujours les foules

Article mis à jour le 4/2/11 - 01 H 012011_2_3_marthe-robin_article

 

Marthe Robin attire toujours des foules

« Trente ans après sa mort et alors que son dossier en béatification est désormais à l'étude à Rome, la mystique de Châteauneuf-de-Galaure, inspiratrice et fondatrice des Foyers de charité, continue de susciter une dévotion impressionnante. Témoignages.

Didier se souvient d'abord de sa surprise lorsqu'il est entré pour la première fois dans la chambre, plongée dans la pénombre. Lui qui avait « perdu la foi » ne savait quoi dire. Il se lance finalement et déverse ses reproches : contre Dieu, contre le scandale de la mort des enfants. « Et pourtant… » , entend-il Marthe Robin lui répondre de sa voix claire. Quarante ans plus tard, ce « Et pourtant » résonne encore en lui : « Ces deux mots tout simples m'ont bouleversé, une grande paix m'a envahi. Et dans la chambre de Marthe, j'ai vécu ma conversion ».

Comme Didier, aujourd'hui retraité au Raincy, des milliers de personnes racontent avoir été transformés par leur rencontre avec Marthe Robin. D'après ses carnets de rendez-vous, elle aurait reçu dans sa petite chambre, en cinquante ans, 103 000 visiteurs, attirés par sa qualité d'écoute, la justesse de ses conseils piqués d'humour, sa prière.

Plusieurs mètres d'archives de remerciements

Rien, pourtant, de la vie de cette fille d'agriculteurs, espiègle, simple et peu instruite, rongée par une encéphalite et alitée pendant cinquante-trois ans, ne laissait présager une telle aura. Trente ans après sa mort, le 6 février 1981, alors que son dossier de béatification est désormais à l'examen à Rome, le flot de pèlerins n'a pourtant jamais tari vers La Plaine (Drôme), la ferme où elle vécut. Au contraire.



Qui est Marthe Robin ? , vidéo des Foyers de charité.

Il a même doublé en dix ans, avec 40 000 visiteurs par an. « Le peuple chrétien l'a déjà béatifiée dans son coeur, résume le P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause (1). Beaucoup de gens la prient. Nous avons stocké plusieurs mètres d'archives de remerciements ! »

«D'ici on ne ressort jamais pareil»

Si, de son vivant, beaucoup la rencontraient à l'occasion d'une retraite au Foyer de Châteauneuf-de-Galaure, dont elle fut la fondatrice avec le P. Georges Finet, aujourd'hui les pèlerins montent souvent directement à La Plaine, de tous horizons. Des plus modestes aux plus aisés, jeunes et vieux, seuls ou en familles, croyants ou simples curieux ayant entendu parler d'elle à la télévision ou dans un livre.

« On se demande toujours comment certains sont arrivés jusque-là, s'étonne Honorine Grasset, membre des Foyers de Charité, qui a participé à l'édition d'un recueil de témoignages (2). On pourrait penser que c'est une mystique éloignée de la vie du chrétien lambda, mais les gens nous parlent de sa proximité, des petits coups de pouce qu'ils lui attribuent dans leur quotidien. »

À « La Plaine », la chambre a été conservée en l'état : le minuscule divan sur lequel elle vécut alitée, la commode avec la statue de la Vierge. « On sent toujours sa présence. Dans cette chambre où elle a beaucoup aimé et beaucoup souffert, les gens continuent de déposer leurs fardeaux : des mamans qui désirent un enfant, des personnes en recherche, des membres de communautés nouvelles dont elle a aidé les fondateurs de son vivant, des prêtres, des évêques. Cette chambre est un lieu d'Église », affirme Christiane, membre du Foyer de Chateauneuf qui assure régulièrement l'accueil à « La Plaine ». « D'ici on ne ressort jamais pareil : les gens affichent un sourire, un visage apaisé. »

«Je lui confie tout»

Chacun a une histoire à raconter. Il y a ceux qui l'ont connue de son vivant, mais aussi ceux qui ont découvert son héritage spirituel après sa mort. Ainsi de Joseph Lebèze, qui a passé plusieurs années dans la rue avant de vivre une résurrection spectaculaire (3).

« Je venais d'être baptisé , raconte-t-il. Mais je ne parvenais pas à pardonner à mon père qui avait tué ma mère lorsque j'avais sept ans. J'avais une telle haine en moi que je ne pouvais pas dire le Notre Père. J'ai beaucoup prié Marthe lors d'une retraite à Chateauneuf, et j'ai pu enfin demander le sacrement de réconciliation. Aujourd'hui, j'ai pardonné et j'ai pu me reconstruire. À 42 ans, je viens de réussir mon CAP de restauration. »

Brigitte, assistante familiale de 54 ans, qui s'est installée à quelques kilomètres avec sa famille il y a quinze ans, dit même avoir noué une amitié avec Marthe Robin en venant dans cette chambre après sa mort : « Je n'ai pas du tout l'impression de me recueillir sur une page morbide du passé ! , assure-t-elle. Je lui confie tout : ma famille, les personnes que je rencontre. Elle m'a toujours donné des réponses et réconfortée. »

Beaucoup témoignent de «choses simples»

Retraitée en Maine-et-Loire, Marie-Claude se rend souvent à La Plaine pour « dire merci » . Avec son mari, elle attribue à l'intercession de Marthe Robin et des foyers de Charité les quatre filles qu'ils ont eu tant de mal à avoir.

« Ce qui m'émerveille, c'est la fécondité de cette femme qui est restée toute sa vie clouée au lit. Sans elle, je ne serais pas ce que je suis : aujourd'hui je suis engagée dans l'équipe d'animation de ma paroisse. Vu mon origine modeste, je ne serais jamais allée aussi loin sans la force qu'elle m'a donnée. »

Si certains lui attribuent des miracles, beaucoup témoignent de « choses simples » , qui relèvent de l'intime. « Les cadeaux de Marthe » , comme les nomme Michel, 56 ans, avocat à Paris. « Marthe, c'était une voix flûtée, rieuse et pleine de vie qui commençait par demander "qui est là ?" À ma grande surprise, lorsque je l'ai rencontrée, elle m'a demandé comment allaient mes parents, mes frères et soeurs. Elle avait une mémoire extraordinaire et s'intéressait à tout. C'était quelqu'un d'excessivement proche, accessible et humain.»

 

Céline HOYEAU, à Chateuneuf-de-Galaure (Drôme)

 

(1) Vie de Marthe Robin , avec la collaboration de Marie-Thérèse Gille. Éditions de l'Emmanuel/Éditions Foyer de Charité.
(2) Merci Marthe ! Éditions Foyer de Charité.
(3) Dé-chaîné , Éditions Dumoulin.

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11 septembre 2011 7 11 /09 /septembre /2011 20:03

 

Fondateur, avec Marthe Robin, des Foyers de Charité



« C'est dans une famille unie et pleine de vie que Georges Finet est venu au monde le 6 septembre 1898. Baptisé le lendemain et consacré à Notre Dame de Fourvière. Plus tard, dans ses prédications, il reviendra souvent sur ces trois piliers : la vie de famille, le baptême comme fondement et la Vierge Marie comme Mère et éducatrice.

Etudes secondaires aux Chartreux, ce garçon est plein d'idéal et veut bien tout ce que le Bon Dieu voudra, sauf être prêtre. A 17 ans le voici à Ars, en la chapelle de la Providence, avec son meilleur ami Alfred Ancel, pour une brève retraite : comme dans le célèbre tableau de Le Caravage, Jésus le regarde comme Matthieu et l'appelle : « Aussitôt » me voici. Son frère aîné le précède chez les Jésuites ; lui ira au Séminaire français de Rome.

Mais Dieu parle aussi par des événements et des bouleversements : le voici mobilisé, en France puis en Allemagne, dans l'artillerie. Une photo le montre au milieu de ses camarades en train d'éplucher des pommes de terre.

Retour au séminaire à la Grégorienne. Il découvre la doctrine sûre, la belle liturgie et l'universalité de l'Eglise.

Ordonné prêtre en la chapelle des Chartreux en 1923, le voici, à 25 ans, vicaire à Oullins, réunissant dans un café quelques ouvriers pour discuter avec eux des preuves de l'existence de Dieu. Echec sur la pédagogie, mais ardeur renforcée pour annoncer à tous Celui qui a osé dire : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ».

Après Oullins, la Primatiale Saint-Jean : un ministère classique, proche des gens, avec tout ce que l'époque offrait comme moyens de formation, et tous les ans une retraite personnelle, voire carrément les Exercices de 30 jours, avec la Société du Cœur de Jésus. 1933 : le voici sous-directeur de l'enseignement libre, soit 850 écoles à gérer, avec beaucoup de femmes et d'hommes et de jeunes gens à confesser, et pour les dimanches après-midi des conférences mariales aux Religieuses du Cénacle.

10 février 1936 : L’abbé Finet rencontre Marthe, c'est « l'aventure » – le mot est de lui – qui commence avec le curé de Châteauneuf de Galaure et une de ses paroissiennes peu ordinaire : Marthe Robin. En ce 10 février 1936, l’abbé Finet rejoint Chateauneuf de Galaure, porteur d’un tableau de Marie Médiatrice demandé par Marthe pour la petite école libre. Pouvait-il pressentir ce qui l’attendait ?

Il l’a dit souvent : "Je croyais apporter la Sainte Vierge et c’est Elle qui m’amenait". Dès son arrivée à la cure de Chateauneuf, l’abbé Faure, chargé de la paroisse, lui proposa d’aller voir Marthe Robin et de lui porter le tableau. Quand il entra chez elle,Marthe reconnut le prêtre qui serait son père spirituel et l’artisan de l’Oeuvre dont elle portait le projet depuis tant d’années.

Au cours d’une longue conversation, le jour même, Marthe allait expliciter tout cela : les laïcs, conscients des dons reçus à leur baptême, prenaient une part de plus en plus active à la mission de l’Eglise et à son renouveau. Le vouloir de Dieu était de susciter de nouveaux centres de formation et de ressourcements spirituels qui leur soient plus accessibles. Parmi eux, il y auraient les Foyers de Lumière,de Charité et d’Amour.

La nouveauté de ces communautés serait de rassembler des hommes et des femmes, mettant en commun leurs biens de tous ordres pour vivre ensemble la Famille de Dieu, et participer ensemble à l’annonce de l’Evangile sous la conduite d’un prêtre, le père de la communauté.

 

C’est alors que Marthe Robin demanda à l’abbé Finet de venir à Chateauneuf pour fonder le premier Foyer de Charité et commencer par le prédication d’une retraite au début du mois de septembre. Cette demande située dans la perspective d’un renouveau de l’Eglise le toucha profondément. Il répondit "oui", à condition que ses supérieurs l’approuvent.

Ainsi commença l’Oeuvre demandée par le Seigneur. 

  • « Cette Œuvre sera le refuge des grandes détresses humaines qui viendront y puiser la consolation et l’espérance(....) Des pêcheurs innombrables viendront de toutes parts, attirés par ma Mère et par Moi, y chercher la lumière et la guérison de leurs maux dans mon pardon divin. »

  • « Je veux qu’elle soit un Foyer éclatant de Lumière, de Charité, d’Amour(....) l’oasis vivifiante aux âmes de bonne volonté, aux âmes anxieuses et découragées, aux pêcheurs endurcis et sceptiques.... »

  • "La Maison de Mon Cœur ouvert à tous."

Et très vite, la première retraite dite « de chrétienté », c'est-à-dire, selon ses mots : un « séminaire pour les laïcs » car Marthe lui a dit que l'Eglise allait se renouveler profondément comme dans une nouvelle Pentecôte, dont la caractéristique serait que les "fidèles" auraient à devenir des "apôtres" et que pour cela il fallait les former par des retraites riches de l'essentiel, dans le silence, la prière liturgique et personnelle et une "vraie dévotion" à la Sainte Vierge. Il en prêchera 486 jusqu'à sa mort, le Samedi saint 1990.



Entre temps, il a vu les Foyers s'étendre en France, en Amérique latine (1958), en Afrique (1961) et à Saigon (1968) avant d'autres en Asie.

Il a dû « obéir » – « c'est exigeant, mais c'est formateur » – car les évêques de Lyon hésitent à le lâcher pour Châteauneuf ; et ceux de Valence sont tous venus discrètement rencontrer Marthe, bénir le Foyer, mais sans se prononcer officiellement. « Vivons, disait Marthe, et l'Eglise nous prendra comme on est ». Il a fallu 50 ans, jusqu'à la reconnaissance romaine en 1986 des « Foyers de Lumière, de Charité et d'Amour ». Un mot, pour nous, le résume tout entier : il a été « le père ».

 

EXTRAITS DE PHRASES CONNUES DU PERE FINET

« Si tu savais le don de Dieu »

- « La tiédeur, c’est le vieillissement de l’amour »

- « Qui n’avance pas recule. »

- « Il faut être d’aujourd’hui »

- « Avoir une âme de désir. Ami n’entre pas ici sans désir".

- « Bienheureux les désencombrés »

- « L’heure de Dieu n’est pas celle de nos impatiences. Dieu vient toujours à nous par les voies de l’obéissance. »

- « L’homme doit s’occuper sans se préoccuper. »

- « Ne soyez pas des diffuseurs de problèmes mais des porteurs de certitudes . »

-" Seigneur, fais que je voie ce que Tu veux,
Seigneur, fais que je veuille ce que Tu veux,
Seigneur, fais que je fasse ce que Tu veux »

- « Dieu est présent dans l’événement. Mon existence est un atelier où Dieu travaille »

-"Sans cesse à chacun et à tous dans un don total à Dieu"

" En face des séductions du monde, nous devons donner, dans notre enseignement, la séduction de l’Amour"

- « La joie de l’amour, c’est la joie de l’échange »

 - « Aimer, ce n’est pas sentir, c’est consentir : oui à la Volonté de Dieu »

- « Un chrétien est toujours en fabrication de son prochain »

- « Tomber en montant n’est pas grave, tomber en descendant, on se casse les reins. »Marie-et-Jesus-foyer-de-charite-Chateauneuf.jpg

- « Tout baptisé doit être un témoin et un apôtre »

- « Si on instruit par la parole, on sauve par la souffrance. »

- « Rappelez-vous que pour Dieu, pardon égale oubli »

- « Dieu est un Père à la poursuite du coeur de ses enfants. »

- « On n’est pas chrétien pour garder l’état de grâce, mais pour grandir dans l’état de grâce. »

- « La charité, c’est être volontairement poire ! »

- « Quand on communie, on fait grandir l’Eglise »

 « Par Marie, avec Marie, pour Marie, en Marie. »

 

 

 

 


 
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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 21:54

 

Lu sur Europe 1 :

S "Franck Ferrand rouvre aujourd’hui l’un des dossiers les plus mystérieux de notre époque…  Celui de la mystique Marthe Robin, célèbre dans le monde entier pour être restée des décennies entières sans manger et sans boire, et pour avoir, le vendredi, revécu incessamment la Passion du Christ dont elle recevait les stigmates. Il y a trente ans, elle mourait à Châteauneuf-de-Galaure, près de Valence… Mais aujourd’hui encore, son cas pose de nombreuses questions, à différents niveaux…

Son invité : François de Muizon, ancien maître de conférences en sciences de l’information et de la communication."

Au-delà de l'aspect "mystère", qui est la nature de cette émission d'une demi-heure, le récit est plutôt fidèle aux faits. A écouter ici : link 

Michel Janva

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7 septembre 2011 3 07 /09 /septembre /2011 21:45

"Le régulateur britannique de la publicité a interdit une caricature irrévérencieuse montrant Jésus le pouce levé et le clin d'oeil appuyé, utilisée par un opérateur téléphonique pour vanter ses "rabais miraculeux". Cette publicité de l'opérateur 4 U, dévoilée lors d'une campagne nationale dans les journaux britanniques le 21 avril, ne pourra être réutilisée.

"Même si la publicité se voulait légère et humoristique, nous avons considéré que la représentation de Jésus le pouce levé et faisant un clin d'oeil, assortie du slogan rabais miraculeux en période de Pâques (...) donnait l'impression de tourner en dérision l'une des croyances chrétiennes fondamentales".

"Nous avons conclu que la publicité était irrévérencieuse vis-à-vis de la foi catholique et de nature à sérieusement offenser les chrétiens tout particulièrement".

L'opérateur 4 U a présenté des excuses aux plaignants. Au même moment en France, la justice laissait le Piss Christ exposé.

Add : A ce propos, Civitas relance une pétition contre les prochains spectacles abjectes que nous avons déjà évoqués. Déjà presque 20 000 signataires se sont manifestés. La précédente sur le Piss Christ, forte de 90 000 signatures, avait permis aux responsables de Civitas d'être reçus par les parlementaires. C'est aussi une façon d'exister médiatiquement. En Espagne, l'indignation publique des catholiques avait permis d'annuler l'un de ces 'spectacles'. Il ne s'agit pas de réagir comme des musulmans excités (lesquels auraient déjà été brûler les salles de spectacle...), mais d'exercer la vertu de justice et de charité à l'égard de ceux qui blessent nos convictions et qui -dans cette époque sans repère- ne s'en rendent parfois même pas compte. Afficher son identité catholique, au quotidien, passe aussi par l'indignation devant le scandale."

Michel Janva

 

(source : http://lesalonbeige.blogs.com/)

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 22:39

 Amour de Dieu

Frère Elie : le récit de sa vocation religieuse

Mais quelle est donc cette «maladie»?

 

« Frère Elie Cataldo est un homme de petite stature, portant souvent une barbichette à peine marquée sur un visage tout en rondeur, avec deux yeux vifs et scrutateurs.

En mars 2004, il nous a accueillis dans son couvent en restauration et il a accepté de répondre à mes questions. »

« Frère Elie, quelles sont vos origines?
Mes parents Cataldo avaient déjà accueilli cinq filles et deux garçons quand je suis né, le 20 février 1972, à Francavilla Fontana. Ils étaient loin de se douter des desseins particuliers de Dieu sur moi, et ils mettront longtemps avant de comprendre pourquoi j’étais “malade” à chaque Carême au point de ne pouvoir manger.
Dans cette belle campagne des Pouilles, au milieu de ma grande famille chrétienne de cultivateurs pauvres mais pleins d’amour, j’ai eu une enfance heureuse. Mon père m’a enseigné tous les travaux de la terre depuis tout petit. En troisième élémentaire, l’après-midi, j’accompagnais mon frère et nous allions sarcler la vigne.
Votre famille chrétienne vous a donc éveillé très tôt à la foi?
Chaque dimanche, j’allais à la messe et je servais comme enfant de chœur. J’ai rencontré le Seigneur très tôt; je L’avais dans le cœur. Trois fois par semaines, avec le groupe des jeunes garçons, nous nous retrouvions à l’oratoire paroissial. Nous étions toujours une dizaine à taper dans le ballon, à jouer à colin-maillard... Ensuite chacun a suivi sa route… la drogue pour certains… Je ne pouvais savoir, quant à moi, ce que le Seigneur m’avait préparé.
Marie Jésus et AngesVous souvenez-vous de votre première expérience spirituelle marquante?
A l’âge de sept ans, je jouais avec mes cousins et neveux. Je suis allé me cacher dans la chambre de mes parents quand je suis resté ébloui: j’ai vu des anges qui tournaient dans une intense lumière; je les regardais tourner sans cesse. Alors, je suis allé appeler maman qui était en train de faire du pain, pour qu’elle aussi les voie. Mais elle m’a donné une petite frappe à la tête en me disant: «Mais qu’est-ce que tu vois, povero!»
Durant la période de carême, je restais toujours au lit. J’étais toujours malade, comme encore maintenant. Mes parents me portaient à l’hôpital, et on me mettait sous perfusion pendant ces quarante jours. Ils disaient que j’étais mal nourri. Mais ni ma mère ni moi-même ne pouvions savoir de quoi il s’agissait. Plus tard, à l’âge de treize ans, j’ai même été sur le point de mourir.
Cette “maladie” était-elle permanente?
Non, le Samedi-Saint au soir, après la visite de l’ange, j’étais déjà bien. Et le dimanche j’étais tout à fait guéri.
Jusqu’à l’année suivante?
De nouveau je tombais malade à l’entrée du Carême. Je souffrais des mains et des pieds avec de la fièvre. Ni maman ni personne ne parvenait à saisir ce qui m’arrivait. Personne n’en a eu la moindre idée. Les docteurs eux-mêmes ne réussissaient pas à comprendre ce que j’avais. Je ne parlais pas, j’étais mal, je ne mangeais pas et je
passais 40 jours sous perfusions. Adolescent, je pensais avoir une forme de grippe.
C’est mystérieux, ça!
Mystérieux, mais vrai. Maman qui vit toujours en témoigne. Maintenant elle dit: «Voilà pourquoi, quand on allait chez quelques spécialistes, qu’on te portait ici et là, ils disaient: ce garçon est sain, il n’est pas malade. Mais personne ne parvenait à comprendre la raison de cette “maladie”».
La manière de faire de Dieu est étonnante!
Oui, et quand j’ai découvert ce que c’était, j’étais au noviciat. A l’âge de 12 ans, je voulais entrer au couvent, je l’ai annoncé aux frères capucins. Les frères ont rendu visite à ma famille, mais ma mère n’a pas voulu que je parte. J’ai arrêté l’école à 15 ans et j’ai
travaillé dans les champs avec ma famille. Puis j’ai fait une requête pour un emploi à la poste. J’ai passé un concours et, après une période d’essais, ils m’ont embauché à Milan où j’avais mon oncle; je n’étais pas seul. Plus tard, je me suis logé seul. Chaque jour, à 5 heures, j’allais à l’église pour prier le chapelet et suivre la messe.
A la poste, il manquait un caissier. J’ai repassé un concours, et ils m’ont mis au guichet, pour les paiements et recouvrements… Je me souviens qu’à cause d’une erreur, j’ai dû mettre 100’000 lires de ma poche!
De fait, durant ces trois années où je travaillais à la poste, pendant le Carême, j’étais mal, je tombais à terre, on me conduisait aux urgences. Une fois le médecin m’a dit que j’avais une lésion cérébrale, mais à midi, la lésion avait disparu! Je ne parvenais plus à
travailler. «Mais que t’arrive-t-il?», me disait-on. Je me souviens qu’un jour où j’étais en train de conduire, j’ai senti que la tête me tournait… Et j’ai fait les 40 jours du Carême à l’hôpital sous perfusions.
Un jour de 1985, le directeur me dit: «La postière est malade, porte un paquet au couvent des Frères capucins à Milan. J’y suis allé et j’ai trouvé les Frères. Pour moi cela a été une grande joie quand ils m’ont ouvert leur porte; il me semblait que j’étais chez moi. De fait, il y avait en moi une attente que j’ignorais. Le silence, l’accueil… deux heures sont vite passées. Vers 17 h, je suis rentré. Le directeur était furieux! Mais moi j’étais heureux parce que j’avais trouvé ce que je n’avais pu avoir quand j’étais enfant. Cependant, je ne me sentais pas prêt pour entrer, mais je priais.

Dans un premier temps, je suis entré comme familier et, pendant six mois, j’ai réfléchi et j’ai vu que j’avais l’appel intérieur. Alors j’ai fait deux années de postulat, puis douze années de couvent avec des vœux simples que je devais renouveler chaque année.
Durant le noviciat, je ne comprenais toujours pas. Mais j’avais le corps couvert de gros bleus, comme quand on te frappe. Je me demandais si je ne forçais pas trop sur les mains. Mais déjà enfant, sitôt les Cendres, j’avais mal aux mains… ainsi qu’aux cous-de-pied. C’est comme du feu. Voyez quand je fais comme ça (le frère appuie sur son poignet), c’est tout de suite noir. La coupure part d’ici à là.
Chaque jeudi soir, les plaies s’ouvrent et le vendredi, elles sont toutes ouvertes. Et le dimanche, elles sont bien refermées. Après le noviciat, je ne me sentais pas bien, cela me faisait mal, ça me brûlait. Et l’infirmier me disait: «Mais quelle chose étrange tu
as toi!» Jésus photo prise par Frère Elie
Vous n’aviez pas encore compris?
Moi, je pensais que c’était le feu de saint Antoine.
C’est-à-dire?
Ce sont des plaies avec de l’eau qui me brûlaient. Cela me faisait mal à me rendre fou; et je pleurais tellement je souffrais.

Finalement on a appelé une dame, une amie, Mamma Anna, qui s’est écriée en arrivant: «Mais qu’est-ce que tu as? tu me rends folle!» J’ai retiré mon vêtement et j’ai dit: «regarde là et là ce que j’ai… je n’arrive pas à comprendre.» Je n’avais même plus la force de prendre une bouteille à la main et de tourner le poignet pour verser, tellement cela me faisait mal… Elle me conseilla d’aller voir un médecin, tandis que mon ami, le Frère infirmier, murmura: «Espérons que ce ne sont pas les choses auxquelles je pense!» Je lui demande: «Mais à quoi penses-tu? Je n’en viendrais pas à bout?»
Il me répond: «Non, non, espérons.»

Trois jours plus tard, je le croise dans le corridor, je l’arrête et lui dis: «Ecoute, Philippe, dis-moi la vérité, qu’est-ce que j’ai? Que penses-tu?» Je pensais, moi, à une maladie comme une tumeur ou à ce feu de saint Antoine. Et lui me dit: «Ce sont les stigmates!» Quand il m’a dit cela, il m’a rendu confus: «Mais comment? Cela, des stigmates? Cela, moi je l’ai depuis toujours!» «Cela, ce sont des stigmates!» Je me suis dit: «Celui-là, il est fou!» Et il me dit: «Va voir ton Père spirituel, va lui parler.» Je ne voulais pas de ça, je ne le croyais pas, j’ai combattu. Voir le Père spirituel? Mais qu’est-ce que je devais lui dire? Je devais commencer une ouverture et lui parler. Je voulais entamer le dialogue. Mais je ne pouvais pas arriver en disant: «Regarde, ce que j’ai là!» Je tournais et cherchais à lui parler de ça. Alors je lui ai demandé: «Padre Natale, vous y croyez vous, aux apparitions?» Et lui m’a répondu: «Que cherches-tu! Tu ne dois pas croire à ces
choses-là!» D’entendre cela, le monde m’est tombé dessus! Je ne me suis pas senti compris.
Le Frère Serge, un confrère qui maintenant est devenu prêtre diocésain à Gênes… m’a aidé en tout et pour tout. Il me disait de rester calme, de prier...
Je ne l’ai pas accepté tout de suite, j’ai lutté presque une année avant de finir par dire:
«Si c’est ce que veut le Seigneur, je l’accepte.»
Au monastère, quand je m’évanouissais et tombais à terre, ils me prenaient, me tiraient et me laissaient à terre dans ma chambre. Je pouvais rester trois jours ainsi sans avoir la force de me relever.
Votre frère infirmier qui a diagnostiqué vos stigmates n’a-t-il rien dit?
Non, il est rentré à Gênes, parce qu’il était de cette province. J’étais dans la province Lombarde, qui recevait des frères des diverses provinces pour leur formation. Mais ensuite, ce frère a donné son témoignage... Finalement, ce sont les autres qui m’ont fait
comprendre que c’étaient des stigmates.
Donc le Seigneur ne vous a pas fait prévenir, comme par exemple pour Marthe Robin, quand sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus est venue dans sa chambre l’avertir…
Moi, je voyais la Madone.
A ce moment?
Non, je veux dire même quand j’étais petit et que je jouais avec mes amis, et mes cousins, je voyais la Madone, et je le leur disais. Mais mes cousins prenaient toujours ça à la rigolade, comme un jeu. Cependant je les emmenais prier à l’église.
Donc vous avez toujours eu ces visites.
Oui.
Et vos parents vous croyaient?
Non, ils disaient: «celui-là, il va toujours à l’église, c’est son truc…»
Mais vous, vous voyiez la Madone.Marie et l'Enfant Jésus
Oui, quand je la voyais, elle me souriait et me faisait prier; elle me disait: «Prions» et je priais. Après, elle me disait: «Prions pour tes amis. C’est bien que tu les portes.»
Mes cousins venaient avec moi et je leur disais: «Je viens avec vous, mais vous, venez d’abord avec moi prier à l’église.»
La Madone, vous souvenez-vous de la première fois que vous l’avez vue?
Oui, bien sûr, je me souviens que nous jouions à cache-cache ; je suis tombé du toit, et elle m’a donné la main et elle m’a dit: «Fais attention! — Puis elle ajouta, après— viens me retrouver, nous devons prier.»
Et qu’avez-vous pensé de cette rencontre inhabituelle?
Comme mes amis ne me croyaient pas, je ne disais plus rien à personne et je me cachais pour prier.
Et votre méditation personnelle?
C’était au jour le jour, elle me faisait marcher de l’avant.
Parce qu’elle est venue souvent?
Oui, oui, je la voyais tous les jeudis.
Comme une enfant?
Je la voyais comme… (où est mon sac?) J’ai une photo de la Madone, qui m’est personnelle. Après l’interview, je te la ferai voir (mais après, nous avons oublié!).
Comment est-elle?
Très belle, elle était très heureuse, toujours souriante
Donc la Madone vous a accompagné...
Elle m’enseignait à prier, à faire mon acte de contrition, à prier pour les autres, à prier pour tous ceux qui ne savent pas prier, à m’extraire et à me retirer seul, dans le silence; elle m’enseignait à réfléchir, elle m’enseignait à donner un sourire à quelqu’un qui
souffre, à le toucher pour lui faire comprendre qu’il n’est pas seul.
Elle vous donnait aussi des conseils pratiques, fais ceci, pas cela…?
Non. Uniquement des conseils sur la prière.
Et quand vous faisiez quelque chose de mal?
Elle me tirait les oreilles et me disait des fois que je ne devais pas faire ces choses, que je ne devais pas raconter de mensonges. Je lui disais que ma maman ne me croyait pas du tout. «Cela ne fait rien! Même si ta maman ne te croit pas, ta maman ne sait pas. Et toi ne lui dis rien. Mais, prie, parce que oui, un jour, ta maman comprendra.»
Alors je n’ai plus rien dis, d’ailleurs je suis secret. Si je ne dois rien dire, je ne dis absolument rien.
Donc vous avez eu dès l’enfance une familiarité régulière avec la Madone?
Oui.
Elle vous guide toujours?

Toujours!
De quelle façon la voyez-vous, sous quel mode, c’est une vision…?
Et vous? Comment voyez-vous une personne quand vous lui prenez la main? Je la vois comme je vous vois ! C’est ça. Comme je vous vois.
Et vous avez aussi des locutions?
Oui. Seulement avec la Madone, ou aussi avec Jésus…
Quelquefois mon ange se présente, d’autres fois, c’est le Seigneur, d’autres fois, la Madone… »

 

 

(source : http://www.parvis.ch/stella_maris/Sm_418/elie.html)

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 21:33

Frère Élie http://www.fra-elia.com/

Frère Elie est né en 1962 dans les Pouilles, en Italie. C'est à partir de 7 ans qu'il reçoit des communications surnaturelles et qu'il commence à voir les anges et qu'apparait Lechitiel, l'ange gardien qui le suit toujours depuis ce jour et le guide dans sa mission auprès des hommes.

Comme Saint François et Saint Padre Pio, le Seigneur s'est intimement uni à lui à l'âge de 27 ans par les stigmates et par toute une vie mystique remplie de nombreux charismes (guérisons, conversions, locutions, bilocations, etc.) et l'assistance continue des anges et des saints. ...

frère Elie 02
Frère Elie n'est pas prêtre. Il est religieux avec les voeux.
Il a obtenu de l'Eglise, l'autorisation de créer sa propre congrégation "Les Apôtres de Dieu" dont le but est de prier et d'aider particulièrement les familles et les jeunes en difficulté.
Depuis juin 2003, il s'est installé dans le couvent de San Berardo qui lui a été confié par l'Evêque de Terni et Narni, Mgr. Vincent Paglia. Il se trouve sur la paroisse de Calvi en Ombrie. http://www.fra-elia.com

 LIRE LA SUITE SUR LE SITE  : http://vincent.detarle.perso.sfr.fr/catho/frereli.htm)

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 21:24

 

Frère Elie, une âme choisie pour l'Amour de Dieu sur terre

(source : http://www.parvis.ch/cgi-bin/cgiip.exe/WService=wsbroker1/fiche.w?lang=2&id=F1174)

 frère Elie 01

«Elia Cataldo, Frère Elie en religion, est né en 1962 au sein d'une famille paysanne des Pouilles, dans l'extrême sud de l'Italie. Dès l'enfance il bénéficie de communications surnaturelles.

A l'âge de 7 ans, il a la surprise de «voir des anges». Il le confie tranquillement à sa mère, en train de pétrir du pain, qui lui administre une bonne paire de gifles. C'était la première préfiguration des stigmates et autres croix qui apparurent plus tard avec les joies du Seigneur..

Durant le carême, il ne peut plus manger; ni sa famille, ni les médecins ne comprennent pourquoi.

Après un emploi dans les Postes, il entre chez les frères capucins. Des parfums célestes l'environnent.

Quand, à 27 ans, apparaissent les stigmates, Frère Elie n'en veut pas, il quitte le couvent, en espérant qu'elles cesseront... Mais non! Il retourne alors dans un monastère pour vérifier sa vocation religieuse. Finalement, il comprend et accepte sa vocation: il sera «Apôtre de Dieu» dans le monde et pour le monde. Il poursuivra, à sa manière, la mission de Padre Pio.
Chaque vendredi les souffrances de Frère Elie se font plus fortes et chaque année, durant la Semaine Sainte, il souffre la Passion, meurt et renaît comme le Christ voilà 2000 ans.
Guidé par son ange gardien, Frère Elie possède de nombreux dons charismatiques, notamment celui d'exorciste.

Lors d'une vision, il lui est montré une femme qui l'aidera de façon déterminante pour réaliser les desseins de Dieu. C'est cette femme, Fiorella Turolli, auteur de ce premier ouvrage, qui nous fait partager ses découvertes et les expériences extraordinaires vécues auprès de cet homme aujourd'hui devenu Apôtre de Dieu.

 

Frère Elie a fondé de la Congrégation des Apôtres de Dieu.

(source : http://www.parvis.ch/stella_maris/sm_421/elie.html) : la recherche d'un couvent, au travers des rencontres et des premières missions, émaillées de faits miraculeux corroborés par de nombreux témoignages.

La vie de Frère Elie est une manifestation concrète de l'amour de Dieu.

A notre époque, le raz-de-marée matérialiste et agnostique brise la foi de toute part. Les signes du Ciel sont particulièrement utiles dans cette asphyxie pour restaurer chez les hommes le sens de Dieu et du spirituel... (Abbé René Laurentin)

Au cours de la Semaine Sainte 2003, Frère Elie a fait l'objet d'études et de contrôles de la part du Professeur Margnelli, expert en phénomènes surnaturels. Ses recherches ont été présentées à la télévision italienne dans l'émission «Miracoli».

 

Beaucoup, voyant Frère Elie parler «seul», lui demandaient: «A qui parles-tu? Que vois-tu?...» Frère Elie, las de ces demandes, en référa à Jésus. Jésus l'envoya photographier un mur blanc dans une église. Frère Elie y prit 36 photos sur un mur blanc. Toutes les photos sortirent blanches, à l'exception de cet unique cliché.

Jésus

« Dans l'épreuve, je crois, je crois que Tu nous guides,
même quand Tu ne te fais pas sentir, pour nous mettre à l'épreuve,
pour T'aimer d'avantage.

Je crois en Ton immense amour, qui nous illumine
et nous fait cheminer vers Toi, comme il Te plaît.
Je crois que, même dans une épreuve plus difficile,
Tu nous soutiens avec amour et douceur

pour nous porter à Toi, comme il Te plaît.
Je crois aussi que dans le silence, Tu nous fais d'avantage grandir.
Je crois dans l'amitié que Tu nous offre.
Elle fortifie notre esprit en nous rendant plus fort dans la foi.
Je crois que ce jour-là, la rencontre avec toi sera tout.
Elle fera fleurir notre vie,

parce que nous serons en toi et toi en nous. »
 

Frère Elie des Apôtres de Dieu


 

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  • Dieu aura éprouvé bien des fois l'âme qui veut L'imiter en tout, notamment dans la patience, par des humiliations de plus en plus fortes. Au début l'âme ne comprendra pas que Dieu l'appelle à la patience. Mais si l'âme s'applique à de

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