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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 20:58

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2 octobre 2011 7 02 /10 /octobre /2011 20:54

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 22:54

 

La Fraternité de Marie Immaculée de l'Univers

l’intronisation de la Reine Immaculée de l’Univers dans notre foyer


Marie Reine Immaculée de l'univers

A l'origine de la Famille de Marie Reine Immaculée : Clémence Ledoux (1888-1966)

"Nous sommes à la veille d'une autre vie, d'un autre esprit, d'un autre langage, d'un plus grand amour pour Dieu

Clémence Ledoux est née le 13 décembre 1888 à Halluin, un village du Nord de la France, dans une famille de tisserands, humble et chrétienne.

Sa vie se déroule dans une profonde intimité avec Jésus et Marie. Le 31 mars 1931, Marie se dévoile à elle comme la Reine Immaculée de l'Univers pour l'accomplissement des grands desseins d'amour de la Trinité pour nos temps. Se nourrissant de l'unité de leurs deux coeurs, elle apprend de ses "deux Amours" - Jésus et Marie

clemence-Ledoux.jpg

Reine Immaculée - à vivre en enfant bien-aimée du Père, docile à l'Esprit Saint. Celle qu'on aimait à appeler Mère - ou Mamée - s'éteint à Bois le Roi, le 16 avril 1966, entourée de ses proches, elle "qui n'a aimé et voulu que la Volonté de Dieu, la gloire de Marie Reine Immaculée et le bonheur de son prochain".

Eduquée depuis son enfance d'une manière si particulière par sa Mère et Reine, Clémence Ledoux a donné le goût à ceux qui l'approchaient de laisser Marie Reine Immaculée régner dans leur vie. Demeurant dans une constante intimité d'amour avec le Ciel, elle laisse exhaler une vraie charité, elle "rend la charité visible". A son contact et à sa suite, on entre dans le secret qui sous-tend toute sa vie et dont elle a été instruite vitalement : laisser l'échange d'amour entre le Coeur du Christ et celui de Marie Reine Immaculée se poursuivre à travers nos propres humanités : apprentissage de vraies relations d'amour entre les personnes, telles que le Ciel les désire, pour la régénération profonde de ce monde, pour l'attente de la Venue de Jésus dans sa gloire. Marana tha ! Ses écrits, précieusement recueillis, témoignent de cette vie avec Marie, en Elle.

A la suite de Clémence Ledoux, en particulier au sein de la Famille de Marie Reine Immaculée née autour d'elle, nous sommes invités à ne pas nous laisser distraire par les oeuvres pour Dieu, pour qu'à travers nos coeurs établis, enracinés dans l'amour et dans la paix par le sacrifice du Christ, l'oeuvre de Dieu gagne les extrémités de la terre. La source secrète de la royauté sur l'univers, n'est-elle pas, selon le commandement de Jésus, la demeurance dans l'amour ?"

« Quand je quitterai la terre, je pourrai encore là-haut remplir ma mission, visiter mes enfants, les aider dans tous leurs besoins, les secourir dans toutes leurs misères. Là-haut comme ici-bas, on ne forme qu'une seule famille. »

Communiqué du 1er septembre 2011

« Le Père Gilles-Marie Marty, Supérieur général, a la joie d'annoncer que le Cardinal Barbarin exerce dorénavant une tutelle définitive sur la Fraternité. Les membres de la Fraternité reçoivent ce signe de confiance comme un encouragement à approfondir leur communion avec toute la Sainte Eglise. »

Le nouveau Supérieur général de la FMRI est le Commissaire épiscopal du Cardinal Barbarin.



La spiritualité de la Fraternité de Marie Immaculée de l'Univers

En cinq points essentiels :

la Vierge Marie, que nous vénérons en particulier comme la Reine Immaculée de l’Univers

«Voici cette Reine de l'Univers au cœur maternel : Elle vient au devant des ses enfants, revêtue de la toute-puissance de l'amour.

Son manteau bordé d'hermine enveloppe la terre de sa royauté d'amour et marque sa protection.

Le diadème d'or et de pierreries qui couronne son front est le signe de la souveraineté de cette Reine d'amour.

Le sceptre royal que tient sa main droite, incliné en signe de miséricorde, manifeste sa puissance et son autorité, celle de l'amour.

A son doigt brille l'anneau de son alliance avec son peuple.

A ses pieds, il n'y a plus le dragon, mais le lys : Elle est celle qui offre à la terre la pureté de son cœur pour que tout homme voit Dieu et sa victoire.

Le chapelet qu'Elle porte à la ceinture, et où fleurissent à chaque Pater des roses de charité, invite les pauvres et les petits à prier d'un seul cœur.

L'éblouissante lumière qui descend du Ciel manifeste l'amour unique dont la Sainte Trinité l'enveloppe.

De cette Reine au cœur maternel émane une immense bonté.

Son visage, comme l'ensemble de son attitude, est empreint de douceur et de majesté.

Ses yeux remplis de miséricorde s'abaissent vers la terre, cherchant les nôtres, voulant nous dire tout l'amour dont le Père du Ciel aime ses enfants.

Elle nous sourit avec tendresse et ses mains se tendent vers nous pour nous protéger et répandre sur chacun les grâces de son divin Fils.

Elle s'avance sur le monde et ses pieds ne font qu'effleurer le sol, nous rappelant que la terre est le temps de notre passage vers le Père. »

l’intronisation de Marie Reine Immaculée dans les foyers les consacre spécialement à Elle

L'intronisation consiste d'abord en un geste, celui de mettre à l'honneur au cours d'une cérémonie, dans notre maison ou notre lieu de travail, une image, une icône ou une statue de Marie Reine Immaculée, conscients que par là, c'est la personne-même de Marie que nous invitons à venir régner en ce lieu. Comme l'a dit Jean Paul II : « Ton image est signe de ta présence : tu es présente, présidant et guidant le moment présent avec ses incertitudes et ses ombres » (27 janvier 1979).
En intronisant Marie Reine Immaculée, nous accueillons le don que Dieu nous fait de sa Mère - « Voici ta mère »
(Jn 19, 27) -, et nous répondons ainsi à l'intention profonde du Cœur du Christ : « Élevée corps et âme à la gloire du Ciel, et exaltée par le Seigneur comme Reine de l'univers » (Concile Vatican II, Lumen Gentium 59), Marie doit être accueillie, aimée et honorée par ses enfants de la terre.
Par l'intronisation, nous entrons donc dans le grand dessein d'amour du Père, du Fils et du Saint-Esprit sur la création : nous manifestons la place et la gloire données par Dieu Lui-même à Marie.
En choisissant d'introniser Marie Reine Immaculée, nous voulons La laisser prendre possession de nos cœurs, pour qu'Elle nous apprenne à recevoir la grâce de Dieu et fasse de nous de véritables fils et filles de lumière. Nous désirons apprendre d'Elle à nous aimer sur la terre comme on s'aime au Ciel : nos vies deviendront ainsi des témoignages vivants du Ciel sur la terre.

« Vous le savez bien, c'est avant tout par votre vie chrétienne réellement vécue, plus que par des mots, qu'on ramène ses frères à Jésus-Christ. Faites tout avec amour car c'est l'amour qui élève la plus petite de vos actions, qui la transforme, qui la recrée, et qui en fait l'image et le reflet de l'action divine, de cette action divine qui n'est que Providence pour chacun des hommes. Soyez des signes vivants de l'amour, de la charité brûlante de Jésus. » (Clémence Ledoux)

« Celui qui accueille l'un de ces plus petits en mon nom, c'est moi qu'il accueille", nous a dit Jésus dans l'Evangile. A fortiori on pourrait dire : "Celui qui accueille ma Mère, c'est moi qu'il accueille". Et Marie, pour sa part, accueillie avec un amour filial, nous indique encore une fois le Fils, comme elle fit lors des noces de Cana : "Tout ce qu'il vous dira, faites-le" (Jn 2, 5). (Jean Paul II )

Prière de l'intronisation (extraits)

Marie Reine Immaculée, notre Mère, nous voulons aujourd'hui vous accueillir chez nous. Désormais ce lieu vous appartient et nous voulons y vivre en votre présence, sous votre regard. Libérez ce lieu de toute puissance de ténèbres, et que le règne de Dieu s'y étende (...).

Que cette maison devienne ainsi un lieu de grâce pour tous ceux qui y passeront, qu'ils se laissent toucher par votre présence et apprennent de vous à croire à la toute-puissance de l'amour (...).

Si vous souhaitez introniser Marie Reine Immaculée ou recevoir des informations sur l'Intronisation, contactez la Fraternité à Bois le Roi, qui pourra vous mettre en contact avec une Fraternité ou des Messagers proches de votre région. »

la Famille de Marie Reine Immaculée regroupe les personnes qui la vénèrent sous ce titre

« Dans de nombreuses régions de France, ainsi qu'en de nombreux pays, depuis plusieurs décennies, le don de Marie Reine Immaculée a été reçu, au coeur de l'Eglise. Ainsi est née la Famille des Messagers de Marie Reine Immaculée de l'Univers : messagers du dessein de Dieu sur Marie, de la maternité de grâce et de la toute-puissante intercession, entièrement ordonnée à l'amour, de Marie ; messagers du Royaume de Dieu, qui vient et veut advenir à partir de nos vies d'enfants bénis du Père : "Que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre... comme au Ciel".

On entre dans la Famille par l'intronisation de Marie Reine Immaculée dans sa maison, dans son lieu de vie, de travail : petite cérémonie familiale au cours de laquelle on remet ce lieu à la souveraineté de Marie, afin que s'y manifeste le Royaume. Attentifs au don que Jésus fit de sa Mère à la Croix, nous l'accueillons en disciples bien-aimés : "le disciple la prit chez lui" (Jn 19, 27). Par un pacte d'alliance avec Marie Reine Immaculée, on noue un lien personnel avec Marie, scellé au cours de la Messe, pour vivre dans l'alliance de son Coeur avec celui de Jésus.

C'est au terme d'un cheminement personnel accompagné par la Fraternité que peut être scellé le Pacte d'alliance avec Marie Reine Immaculée, durant la célébration de la messe.

Les Messagers de Marie Reine Immaculée sont reliés entre eux et avec la Fraternité : communion vivante qui est née dans le sillage de Clémence Ledoux, Père Claude, Père Jean (...) et de nombreux autres prêtres, laïcs et religieux. La Fraternité prend soin de la Famille des Messagers en particulier à travers ses "Visitations".

Tout au long de l'année, la Fraternité anime des journées et retraites spirituelles, organise des camps et des pèlerinages. Informations disponibles auprès des différentes Fraternités et dans le "Messager de Marie Reine Immaculée". Le Messager de Marie Reine Immaculée est un bulletin trimestriel au service de tous les Messagers, à travers un thème spirituel dominant et des nouvelles illustrées de la Fraternité et de la Famille de Marie Reine Immaculée (vie des fondations, Visitations, témoignages des Messagers, calendrier des rencontres et activités proposées...). »

la Fraternité de Marie Reine Immaculée regroupe les personnes qui lui consacrent leur vie

La Fraternité de Marie Reine Immaculée est née à Bois le Roi, enfantée par la prière et l'offrande de Clémence Ledoux, et accompagnée par son intercession depuis son passage au Ciel le 16 avril 1966. Elle a été érigée canoniquement en Association publique de fidèles par l'évêque de Meaux le 25 janvier 1986.

La Fraternité réunit des prêtres et des frères et sœurs consacrés, vivant en communauté une vie évangélique de prière et de charité fraternelle, centrée sur la célébration de l'Eucharistie, l'écoute de la Parole de Dieu, l'adoration eucharistique et la prière mariale, et ouverte à tous ceux qui viennent à eux et vers qui ils sont envoyés.

Les implantations actuelles de la Fraternité sont à Bois le Roi (diocèse de Meaux), Néronde (diocèse de Lyon), Paray le Monial (diocèse d'Autun), Sainte Anne d'Auray (diocèse de Vannes), Sainte Suzanne (diocèse de Saint Denis de la Réunion), Barna (diocèse de Galway en Irlande) et Paraná (diocèse de Paraná en Argentine).

La Fraternité est le cœur d'une famille spirituelle, la Famille de Marie Reine Immaculée, implantée en France et dans différents pays du monde (Irlande, Angleterre, États-Unis, Argentine, Gabon, Togo...). En réponse à l'appel de Dieu, les "Messagers de Marie Reine Immaculée" sont des fidèles du Christ qui ont choisi de prendre Marie Reine Immaculée "chez eux" (cf. Jn 19, 27) et de se laisser guider par elle dans leur vie quotidienne. Leur lien vivant avec la Fraternité est nourri par des "visitations" de frères et sœurs et toutes sortes d'activités proposées régulièrement par la Fraternité.

La Fraternité vit de son travail  (artisanat religieux, édition de livres et d'enseignements spirituels ; activité salariée de certains membres ; rémunération pour certaines missions diocésaines), de l'accueil pour des séjours dans ses maisons, et du soutien de ses amis et des Messagers.

le Messager de Marie Reine Immaculée est la revue d’information publiée par la Fraternité

le Courrier des Messagers et des Amis de la Fraternité

   Le Messager de Marie Reine Immaculée est un bulletin trimestriel qui s'adresse à la Famille des Messagers et aux amis de la Fraternité.

   Chaque numéro est centré sur un thème, traité à travers un enseignement de Benoît XVI, le témoignage de vie d'un saint, une Parole de Dieu, des textes et des enseignements d'amis de Dieu, le témoignage d'un frère ou d'une sœur de la Fraternité, des textes de Clémence Ledoux.

   Le reste du numéro est consacré à la vie de la Famille de Marie Reine Immaculée (vie des différentes maisons, Visitations, témoignages de personnes ayant intronisé, calendrier des rencontres et activités proposées...).

LES DERNIERS NUMEROS DU MESSAGER... 
N° 110 : octobre 2007 : Le prêtre, homme de l'Eucharistie
N° 111 : janvier 2008 : Le chant qui plait à Dieu
N°112 : avril 2008 : Le Christ s'est livré pour nous

N° 113 : juillet 2008 : Si Dieu est pour vous
N° 114 : octobre 2008 : La patience de Dieu
N°115 : janvier 2009 : Le sourire de Marie
N° 116 : avril 2009 : Voici le Jour que fit le Seigneur
N° 117 : juillet 2009 : Aimer avec son Coeur
N° 118 - octobre 2009 : Serviteurs de votre joie
n° 119 - janvier 2010 : Le silence de l'Amour
n° 120- avril 2010 : Tes péchés sont pardonnés

n° 121 - juillet 2010 : L'Amour que rien n'arrête
n° 122 - octobre 2010 : "En avant pour une vie heureuse !"

L'abonnement pour un an (4 numéros) est de 15 Euros (de soutien : 25 Euros). Pour vous abonner :
Inscrivez vos coordonnées sur papier libre en joignant votre chèque à l'ordre de "Fraternité de Marie Reine Immaculée" et envoyez le tout à :

Fraternité de Marie Reine Immaculée
"Le Messager de Marie Reine Immaculée"
8 rue de la Croix de Vitry
77590 Bois le Roi

La Fraternité a deux sortes d'implantations :

  1. - Les maisons sont des implantations stables comprenant les différents états de vie consacrée : laïcs (hommes et femmes) et prêtres. Ces maisons sont situées à Bois le Roi, Néronde, Paray le Monial, Sainte Anne d'Auray, l'île de la Réunion et en Irlande.

  2. - Les missions sont soit des maisons en formation, soit des implantations qui ne comprennent qu'un état de vie. Ces maisons sont situées en Argentine et à Savigneux.



M A I S O N S

Bois le Roi

Fraternité de Marie Reine Immaculée

5 rue Michelet - F-77590 Bois le Roi

Tél : +33 (0)1 60 69 63 00 begin_of_the_skype_highlighting              +33 (0)1 60 69 63 00      end_of_the_skype_highlighting

Fax : +33 (0)1 60 69 18 16

Email : fratmri.boisleroi@free.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Email accueil : accueilblr.mri@free.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.



Néronde

Fraternité de Marie Reine Immaculée

La Chapelle – F - 42510 Néronde

Tél : +33 (0)4 77 27 90 10 begin_of_the_skype_highlighting              +33 (0)4 77 27 90 10      end_of_the_skype_highlighting

Fax : +33 (0)4 77 27 90 14

Email : maranatha.mri@free.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

Paray le Monial

Fraternité de Marie Reine Immaculée

30 rue de la Paix

F - 71600 Paray le Monial

Tél : + 33 (0)3 85 88 88 33 begin_of_the_skype_highlighting              + 33 (0)3 85 88 88 33      end_of_the_skype_highlighting
   Fax : +33 (0)3 85 81 57 62

Email :  fmriparay@free.fr Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

Sainte Anne d'Auray

Fraternité de Marie Reine Immaculée
5 rue de Locmaria
F - 56400 Sainte Anne d'Auray
Tél : +33 (0)2 97 57 55 10 begin_of_the_skype_highlighting              +33 (0)2 97 57 55 10      end_of_the_skype_highlighting

Fax : +33 (0)2 97 58 59 30

Email : mri.sainteanne@free.fr

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Sainte Suzanne

Fraternité de Marie Reine Immaculée
2 Chemin des Trois Frères
97441 Sainte Suzanne
FRANCE

Tél : +262 (0)262 52 56 85
Fax : +262 (0)262 52 28 38

Email :  fratmri.lareunion@gmail.com Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

Barna

Fraternity of Mary Immaculate Queen
"Síol Dóchais"
Ballard

Barna

Co. Galway

IRLANDE

Tél : +353 91 592 196 begin_of_the_skype_highlighting              +353 91 592 196      end_of_the_skype_highlighting

Email :  miq@eircom.net Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

 



M I S S I O N S

En France

Savigneux

Fraternité de Marie Reine Inmaculée
La Source

962 chemin de Grange Porte

01480 Savigneux
FRANCE

Tél : +33 (0)4 74 08 13 49 begin_of_the_skype_highlighting              +33 (0)4 74 08 13 49      end_of_the_skype_highlighting

Email : lasource.mri@free.fr

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En Argentine

Paraná

Fraternidad de María Reina Inmaculada

Rosario del Tala 150

Paraná Entre Rios 3100

ARGENTINE

Tél : +54 343 431 29 87 begin_of_the_skype_highlighting              +54 343 431 29 87      end_of_the_skype_highlighting

Email : mri.parana@gmail.com

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(source : http://www.mariereineimmaculee.com/index.php?option=com_content&view=article&id=78&Itemid=7)

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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 19:55
 conduire-en-etat-d-ivresse.jpg
accident regardez bien l'image et lisez bien le texte
Cela va te prendre quelques minutes de ton temps si précieux . . .

Alors je ne vais pas t'écrire 1 millions de
mots pour te convaincre mais simplement te dire :

- ' Lis bien cette histoire, Tu sauras pourquoi plus bas . . . . . '

Dans un magasin je me suis retrouvée dans l'allée des jouets.
Du coin de l'oeil, j'ai remarqué un petit garçon d'environ 5 ans,
qui tenait une jolie poupée contre lui.
Il n'arrêtait pas de lui caresser les cheveux
et de la serrer doucement contre lui.
Je me demandais à qui était destinée la poupée.
Puis, le petit garçon se retourna vers la dame près de lui :
- ' Ma tante, es-tu certaine que je n'ai pas assez de sous ? '
La dame lui répondit avec un peu d'impatience :
' Tu sais que tu n'as pas assez de sous pour l'acheter '.
Puis sa tante lui demanda de rester là et
de l'attendre quelques minutes, puis elle partit rapidement.
Le petit garçon tenait toujours la poupée dans ses mains.
Finalement, je me suis dirigée vers lui et
lui ai demandé à qui il voulait donner la poupée.
- ' C'est la poupée que ma petite soeur
désirait plus que tout pour Noël, elle était sûre que le Père Noël
la lui apporterait '. Je lui dis alors qu'il allait peut-être lui apporter,
il me répondit tristement : - ' Non, le Père Noël ne peut pas aller
là où ma petite soeur se trouve maintenant...
Il faut que je donne la poupée à ma maman pour qu'elle la lui apporte '.

Il avait les yeux tellement tristes en disant cela.
- ' Elle est partie rejoindre Jésus. Papa dit que maman va aller retrouver
Jésus bientôt elle aussi, alors j'ai pensé qu'elle pourrait
prendre la poupée avec elle et la donner à ma petite soeur'.
Mon coeur s'est presque arrêté de battre.
Le petit garçon a levé les yeux vers moi et m'a dit :
- ' J'ai dit à papa de dire à maman de ne pas partir tout de suite.
Je lui ai demandé d'attendre que je revienne du magasin '.
Puis il m'a montré une photo de lui, prise dans le magasin,
sur laquelle il tenait la poupée en me disant :
- 'Je veux que maman apporte aussi cette photo avec elle, comme ça,
elle ne m'oubliera pas. J'aime ma maman et j'aimerais qu'elle ne
me quitte pas, mais papa dit qu'il faut qu'elle aille avec ma petite soeur'.
Puis il baissa la tête et resta silencieux.
Je fouillais dans mon sac à mains, en sortis une liasse de billets
et je demandais au petit garçon :
- ' Et si on recomptait tes sous une dernière fois pour être sûrs ?
- ' OK ' , dit-il, ' Il faut que j'en ai assez '.
Je glissais mon argent avec le sien et nous avons commencé à compter.
Il y en avait amplement pour la poupée et même plus.
Doucement, le petit garçon murmura :
- ' Merci Jésus pour m'avoir donné assez de sous '.
Puis il me regarda et dit :
- 'J'avais demandé à Jésus de s'arranger pour que j'ai assez de sous
pour acheter cette poupée afin que ma maman puisse
l'apporter à ma petite soeur. Il a entendu ma prière.
Je voulais aussi avoir assez de sous pour acheter une rose blanche
à ma maman, mais je n'osais pas lui demander.
Mais il m'a donné assez de sous pour acheter la poupée et la rose blanche.
Vous savez, ma maman aime tellement les roses blanches...'

Quelques minutes plus tard, sa tante revint, et je m'éloignais
en poussant mon panier. Je terminais mon magasinage
dans un état d'esprit complètement différent de
 celui dans lequel je l'avais commencé.

Je n'arrivais pas à oublier le petit garçon. Puis, je me suis rappelée
un article paru dans le journal quelques jours auparavant qui parlait
d'un conducteur en état d' ivresse qui avait frappé une voiture dans
laquelle se trouvait une jeune femme et sa fille.
La petite fille était morte sur le coup et la mère gravement blessée.
La famille devait décider s'ils allaient la faire débrancher du respirateur.
Est-ce que c'était la famille de ce petit garçon ?

Deux jours plus tard, je lus dans le journal que la jeune femme était morte.
Je ne pus m'empêcher d'aller acheter un bouquet de roses blanches
et de me rendre au salon mortuaire où était exposée la jeune dame.
Elle était là, tenant une jolie rose blanche dans sa main,
avec la poupée et la photo du petit garçon dans le magasin.

J'ai quitté le salon en pleurant sentant que ma vie changerait pour toujours.

L'amour que ce petit garçon éprouvait pour sa maman et sa soeur
était tellement grand,
tellement incroyable et en une fraction de seconde,
un conducteur ivre lui a tout enlevé...

Maintenant, tu as deux choix :
1) Envoyer ce message à tes contacts
2) Faire comme si tu l'avais pas lu et qu'il ne t'avait pas touché.

Si tu l'envoies, peut-être que tu empêcheras quelqu'un de conduire après avoir consommé de l'alcool et peut être que tu remettras en place sa vision de la vie.

J' ESPÈRE QUE TU FERAS COMME MOI : C'EST A DIRE QUE TU L'ENVERRAS A TOUS TES AMIS ! ! ! !
Cela va te prendre quelques minutes de ton temps si précieux . .
    Bouquet-rond-de-roses-blanches.jpg
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29 septembre 2011 4 29 /09 /septembre /2011 13:56

Posté le 29 septembre 2011 à 07h58

Pour en finir avec les "frères" de Jésus

 

Laurent Dandrieu cite des extraits de la nouvelle biographie écrite par Jean-Christian Petitfils sur Jésus-Christ.

J "Cette question des “frères de Jésus” a fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui, nombre de protestants se sont détournés de l’opinion des premiers réformateurs, Luther, Zwingli et Calvin, attachés à la virginité perpétuelle de Marie, pour adopter la thèse d’une Marie “mère de famille nombreuse”, défendue dès le IVe siècle par un certain Helvidius. Quelques catholiques commencent à les suivre, sous l’influence du père John Paul Meier aux États-Unis, du père François Refoulé et du journaliste Jacques Duquesne en France. « Jésus, écrit Jean-Claude Barreau dans sa Biographie de Jésus, avait des frères et des sœurs. C’est une certitude historique, même si l’Église postérieure voulut en faire un fils unique. »

Le premier argument de ces auteurs est de faire valoir que le mot grec adelphos utilisé dans les Évangiles pour qualifier Jacques, Joseph, Siméon et Jude désigne bien des frères de même sang. Pour des cousins, un autre mot aurait été choisi : anepsios. […]  Il faut en effet considérer les “frères de Jésus” comme des cousins à la manière orientale, ainsi que l’avait fait saint Jérôme. De même qu’en Afrique aujourd’hui, la fratrie, dans le monde sémitique de l’Antiquité, s’étendait aux cousins, membres d’une même famille au sens large, une famille comparable à la familia romaine. En hébreu et en araméen, ‘ah (ou ) signifie dans la Bible indifféremment un frère de sang, un demi-frère, un neveu ou un cousin. 

Dans le Livre de Tobie, d’abord rédigé en araméen, comme le prouvent les textes de Qumrân, les mots “frère” et “sœur” englobent non seulement la fraternité de sang, mais aussi la famille proche. Alors que l’araméen emploie le mot unique hâ pour un frère ou un cousin, les traductions grecques utilisent indifféremment adelphos et anepsios. On peut penser qu’il en a été de même avec les Évangiles, écrits en grec, mais imprégnés d’un fort substrat araméen et des conventions linguistiques de la culture sémitique. “Frère” désigne tout simplement un parent, y compris chez Paul.

Sur la croix, Jésus, avant de mourir, dit à sa mère : « Voici ton fils », en parlant de Jean, le disciple bien-aimé, puis, s’adressant à celui-ci : « Voici ta mère. » On ne peut mettre en doute ces paroles rapportées par Jean, témoin direct, dans son Évangile, insiste le père Grelot. Incompréhensibles, dans le contexte culturel du judaïsme, seraient ces propos si Marie avait eu d’autres enfants. Obli­gation leur aurait été faite de s’occuper de leur mère qui aurait eu interdiction d’abandonner la maison des siens pour aller vivre ailleurs."

(source : Michel Janva - http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/page/1/)

 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 23:44

 

Pour vaincre l’avortement, Notre Dame donne au monde “le Rosaire de l’enfant à naître”


Extrait du site Etoile Notre Dame
"Ce chapelet, d’un modèle particulier, a été donné au monde, par la Sainte Vierge, pour vaincre l’avortement. C’est à Maureen Sweeney-Kyle de Cleveland (site en en anglais) Ohio, aux Etats-Unis que Notre Dame est apparue, portant ce chapelet.
Ce chapelet se présente avec un crucifix doré brillant. Les grains du Notre Père sont des gouttelettes de sang en forme de croix. Les grains des Je vous salue Marie sont des larmes bleu pâle avec des bébés à naître à l’intérieur. C’est un chapelet réalisé à la main, fragile comme l’est la vie.

Notre-Dame-des-eenfants-a-naitre-02.jpgLes apparitions à Maureen de Jésus, de la Sainte Vierge, de nombreux saints, sont presque quotidiennes depuis 1985. La voyante est une grand-mère effacée. Ses quatre directeurs spirituels qu’elle a eus tout au long des vingt dernières années sont tous des experts en théologie mariale.

Le 2 juillet 2001, Notre Dame déclare à Maureen «Je t’affirme, ma fille, que chaque Je vous salue Marie, prié avec un cœur aimant délivrera, de la mort par avortement, une de ces vies innocentes. Quand vous dites ce rosaire, rappelez-vous Mon Cœur Immaculé, affligé de voir le péché de l’avortement qui se fait à chaque instant. Je vous donne ce sacramental spécial (qui doit être béni par un prêtre), pour guérir mon Cœur Maternel.»

Quelques messages concernant le Rosaire de l’Enfant à Naître
"Le 7 octobre 1997 fête du Très Saint Rosaire - Notre Dame vient vêtue de blanc. Devant Elle, suspendu en l’air un chapelet inhabituel. Elle dit «Je viens pour glorifier Jésus, mon Fils. Je viens en tant que Prophète pour le temps présent. Le chapelet que vous voyez est le moyen du Ciel qui vaincra le mal de l’avortement. Le Ciel pleure sur les conséquences de ce grand péché. L’histoire et l’avenir de toutes les nations ont été changés à cause de cette atrocité contre le don de la vie qui vient de Dieu… En ce jour de fête, j’appelle tous mes enfants à s’unir dans mon CœurMarie-et-bb-Jesus-copie-1.jpg…Prenez part à la flamme de mon Cœur. Soyez unis dans l’amour et la prière du Rosaire. On peut combattre l’avortement avec vos efforts et ma Grâce.»
La Sainte Vierge a ajouté : «C’est une grâce attachée à ce Rosaire particulier. Il devrait toujours servir pour prier contre l’avortement. Veuillez le faire savoir s’il vous plaît. Vous pouvez avoir confiance dans ce que je vous ai donné, ce chapelet et les promesses qui y sont attachées. N’hésitez pas à propager ce message »

Octobre 2001, Jésus dit : «Je vous dis solennellement de considérer l’avortement comme une face du mal et un ennemi pour la sécurité du monde. Vous n’aurez pas la vraie paix tant que l’avortement ne sera pas aboli…. Répandez la dévotion du Rosaire de l’Enfant à Naître, car l’ennemi aimerait répandre le germe de la guerre. Faites que cette dévotion s’infiltre dans les cités, les nations et le cœur du monde. Lorsque vous dites cette prière spéciale, vous combattez la guerre dans le sein de la mère et la guerre dans le monde. Je ne me lasse jamais de l’écouter. C’est un baume pour mon Cœur blessé. Plus l’homme essaie de devenir comme Dieu, plus il sera humilié. Plus l’humanité assume le rôle de donneur et preneur de vies, plus l’égoïsme et la haine augmenteront dans les cœurs…

Je suis venu pour vous demander d’arrêter de tuer la vie que j’ai placée tendrement dans le sein. Chaque vie qui est éteinte change le monde à jamais (Chaque bébé avorté libère un démon de l’enfer, a-t-elle précisé plus tard)…

Notre-Dame-des-eenfants-a-naitre.jpgIl faut que vous sachiez que chaque Messe à laquelle vous assistez, chaque communion que vous recevez, chaque heure sainte que vous faites, chaque prière ou rosaire que vous récitez, affaiblit pour toujours l’ennemi dans une âme quelque part dans le monde. C’est le chemin de la Victoire, petit à petit…

La guerre dans laquelle vous vous engagez n’est pas pour gagner une propriété ou même des vies. Il s’agit des âmes. C’est le combat du bien contre le mal.»

29 mai 2002, Jésus dit «Je suis venu vous parler, en public, du Rosaire de l’Enfant à Naître. Il s’agit d’un grand cadeau du Ciel. Ma Mère a conçu ce chapelet Elle-Même et il est maintenant reproduit avec Son accord. Beaucoup de promesses importantes accompagnent ce chapelet unique qu’Elle a conçu.»

 Rosary-of-the-unborn---Rosaire-des-enfants---na-tre.jpg

LE ROSAIRE DE L'ENFANT À NAÎTRE !


Les grains du "Notre Père" sont des gouttelettes de sang en forme de croix. Les grains des "Je vous salue Marie" sont des larmes bleu pâle avec des bébés à naître à l’intérieur.
Ce chapelet est à dire comme un chapelet habituel avec les « Notre Père », les « Je vous salue Marie » et les « Gloire au Père »...


*On commence le chapelet en disant :

« Céleste Reine, avec ce chapelet, nous relions tous les pécheurs et toutes les nations à Votre Cœur Immaculé».

**Et après le signe de Croix :

«Père Céleste, en ce temps de crise mondiale, permettez à chaque âme de trouver la paix et la sécurité dans Votre Divine Volonté. Donnez à chaque âme la grâce de comprendre que Votre Volonté est le Saint Amour dans le moment présent.
Père bienveillant, éclairez chaque conscience pour qu’elle reconnaisse quand elle ne suit pas Votre Volonté. Accordez au monde la grâce de changer et le temps de le faire. Amen.» N.D.-enfant-a-naitre.jpg

«Divin Enfant Jésus, en priant ce Rosaire, nous te demandons d’enlever du cœur du monde le désir de commettre le péché de l’avortement. Enlève le voile de tromperie que Satan a placé sur les cœurs qui décrivent la promiscuité comme une liberté et révèle au monde l’esclavage du péché.»

***Puis le Je crois en Dieu et la suite habituelle...

****
Après chaque dizaine, remplacer les invocations par : « O Jésus, protège et sauve l’Enfant à Naître ! »

Vous pouvez ajouter une clausule à chaque « Je vous salue Marie » : ...et Jésus, présent dans cet enfant à naître, le fruit de vos entrailles , est béni...


Grain du chapelet de l'enfant à naître : larme bleu pâle avec un bébé à naître à l’intérieur !

SOURCE : http://trinite-sainte-et-mariemamere.over-blog.com/article-le-rosaire-de-l-enfant-a-naitre-66012023.html

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 22:35
La fille de sainte Gianna Beretta veut marcher sur les traces de sa mère

Évelyne Lauzier
Par Évelyne Lauzier
Canada - Jeudi 29 Octobre 2009

Plusieurs personnes sont prêtes à affirmer que leurs mères sont des saintes. Mais bien peu d’entre elles ont une déclaration officielle de l’Église pour appuyer leurs dires. Laura Molla, 50 ans, fille de sainte Gianna Beretta Molla, est l’une de ces personnes.

Laura Molla, fille de sainte Gianna Beretta Molla, a donné une conférence qui portait sur sa mère à l’occasion du Congrès eucharistique qui se déroulait à la basilique du Sanctuaire nationale de l’Immaculée Conception à Washington. : Photo CNS/Nancy Wiechec

Laura Molla, fille de sainte Gianna Beretta Molla, a donné une conférence qui portait sur sa mère à l’occasion du Congrès eucharistique qui se déroulait à la basilique du Sanctuaire nationale de l’Immaculée Conception à Washington.

Photo CNS/Nancy Wiechec

Sainte Gianna, souvent appelée la “sainte des pro-vie”, a été canonisée en 2004 par le pape Jean-Paul II, pour avoir choisi de donner naissance à son enfant, au détriment de sa propre vie.

En 1962, alors qu’elle était enceinte de son quatrième enfant, les médecins lui découvrent une grosse tumeur ovarienne qui requiert une chirurgie. Bien que les procédures chirurgicales du temps réclament l’ablation totale de l’utérus, Gianna Molla, 39 ans, insiste auprès des chirurgiens pour qu’on lui enlève uniquement la tumeur, afin de permettre à son bébé de vivre.

«Si vous avez à faire un choix entre moi et l’enfant, a-t-elle déclaré à sa famille et aux médecins, n’hésitez pas. Choisissez l’enfant ; j’insiste là-dessus, sauvez le bébé».

 

Lorsqu’elle est morte d’une infection, —une semaine après avoir donné naissante à sa fille Gianna Emanuela— la sainte italienne laissait derrière elle non seulement son nouveau-né, mais aussi son mari, Pietro, et trois autres enfants, incluant Laura, qui venait juste d’avoir trois ans.

 

Laura Molla, qui travaille aujourd’hui dans une entreprise de meubles en Italie, a déclaré que même si elle n’avait pas connu sa mère, elle en avait beaucoup appris sur elle au cours des dernières années.

Ce qui émerge le plus dans ce qu’elle a appris, c’est à quel point sa mère aimait la vie. Elle adorait entre autres skier, faire des randonnées, aller au théâtre, et porter les vêtements de la toute dernière mode. Elle conjuguait à merveille sa carrière de médecin, et son rôle d’épouse et de mère.

 

En lisant les lettres de sa mère et ses notes sur la spiritualité, Molla a également compris la profondeur de la foi qu’avait sa mère.

 

Sainte Gianna Beretta Molla apparaît ici avec sa fille Laura Molla, tout jeune enfant, sur cette photo d’archives. : Photo CNS

Sainte Gianna Beretta Molla apparaît ici avec sa fille Laura Molla, tout jeune enfant, sur cette photo d’archives. Photo CNS

 

 

«Dans ma famille, nous avons eu à négocier avec le choc de perdre notre mère et la joie d’apprendre qu’elle est devenue une mère pour tous», a confié Laura Molla à Carol Zimmermann de «Catholic News Service», le 11 septembre dernier. C’était la veille du jour où elle devait s’adresser aux participants du Congrès eucharistique qui se tenait à la basilique du Sanctuaire national de l’Immaculée Conception, sous le thème “Le sacrifice d’un amour persévérant”.

 

Lors de la cérémonie pour sa canonisation, le pape Jean-Paul II a décrit Gianna Beretta, —née en 1922, près de Milan en Italie— comme un modèle de vertu, de sainteté, de maternité, de professionnalisme et de dévouement à la foi. Il a déclaré qu’elle avait suivi l’exemple du Christ, en donnant sa vie «pour ceux qu’on aime dans le monde et en les aimant jusqu’au bout».

Elle était béatifiée en 1994, au cours de l’Année de la famille, et dix ans plus tard, elle était déclarée sainte, une semaine après la Fête des mères.

 

Son mari, Pietro Molla et trois des enfants du couple assistaient à la cérémonie de canonisation qui avait rassemblé 40 000 personnes sur la Place St-Pierre. Une des enfants de Molla est décédée en bas âge. Les trois autres vivent toujours en Italie; Pierluigi, l’aîné, est ingénieur, et Gianna Emanuela, la cadette, est médecin.

Laura Molla se rappelle que la cérémonie de canonisation était magnifique et remplie de «toute sortes de joies». Mais ce qui lui a davantage plu, c’est que son père, qui avait été très malade, ait pu assister à la cérémonie.

Laura a confié que son père n’avait jamais réalisé qu’il «vivait avec une sainte».

Elle ajoute que sa mère était convaincue de son appel à la vocation du mariage et «y a répondu jusqu’au bout», —un engagement qui sera un exemple pour d’autres, espère Laura.

«Elle nous a appris à vraiment discerner» ce que doit être notre vocation, dit-elle, et «de la vivre entièrement, en plénitude».

 

La fille de Gianna Beretta confie qu’elle a été elle-même confrontée, à un moment donné, à un certain nombre de questions concernant sa vocation et qu’alors elle s’est tout naturellement tournée vers sa mère pour être guidée. «J’ai demandé à ma mère de m’éclairer, dit-elle en regardant avec un large sourire Giuseppe Pannutti, son mari depuis maintenant sept ans.

Grande et mince, Laura Molla —qui exhibe dans son habillement le bon goût de sa mère pour la mode— est bien consciente qu’elle a de gros souliers à chausser.

Être la fille d’une sainte, dit-elle «est une grande joie et un énorme privilège», et elle se demande parfois si elle est «digne de ce privilège». Mais elle trouve du réconfort en vivant simplement sa foi une journée à la fois, comme sa mère le faisait.

Tel qu’elle perçoit les choses, la décision de sa mère, —de donner sa vie pour son enfant— n’était pas un choix isolé. Elle a affirmé aux participants du Congrès eucharistique, que le geste de sa mère était «le couronnement d’une vie de vertus, une vie constamment sous la lumière de l’Évangile, en tant que jeune femme, médecin, épouse et mère».

Lorsque que les gens questionnent le choix de Gianna Beretta de laisser derrière elle trois enfants pour donner la vie à un quatrième, Laura insiste sur le fait que sa mère était convaincue que son enfant à naître avait le même droit de vivre que ses autres enfants.

«Elle n’a pas choisi la mort à ce moment, insiste-t-elle, elle a choisi la vie pour son enfant».

Et comme preuve que sa mère voulait vivre, Laura raconte des épisodes que son père lui a relatés; entre autres, comment sa mère aimait regarder les magazines de mode pour trouver les vêtements qu’elle voulait porter quand elle quittait l’hôpital.

«C’était une femme très heureuse, assure-t-elle, ajoutant que sa mère a «aimé la vie jusqu’à la fin», et qu’elle était prête à accepter «tout ce que Dieu donne, même la souffrance» (source CNS)

 

Par Carole Zimmermann et Évelyne Lauzier - http://www.toujoursenligne.com/21389-la-fille-de-sainte-gianna-beretta-veut-marcher-sur-les-traces-de-sa-mere 

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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 17:08

 

Lire les messages de la Vraie Vie en Dieu conduit à la conversion
"Les personnes qui lisent sérieusement les messages de la Vraie Vie en Dieu ne sont jamais conduits à penser que Dieu n’existe pas, ou qu’elles doivent adopter un style de vie non-chrétien, ou qu’elles doivent encore fonder une nouvelle religion ou un culte basé sur l’adoration d’un faux Dieu.

Bien au contraire, des chrétiens qui avaient abandonnés toute pratique religieuse sont poussés, après avoir lu et cru à l’authenticité des messages, à la repentance de leurs péchés, recommencent à lire les Saintes Ecritures, reprennent le chemin de l’Eglise, cessent d’agir contre la volonté de Dieu et essayent de convaincre ceux qui ne sont pas encore chrétiens de suivre leur exemple.

Des chrétiens pratiquants qui lisent les messages et croient à leur authenticité voient s’approfondir leur foi et leur compréhension de Dieu ; leur vie chrétienne devient plus intense et de plus en plus unie à Dieu. Pourquoi est-ce que le démon voudrait changer la vie des chrétiens pratiquants et non-pratiquants par de tels moyens, à travers les messages de la Vraie Vie en Dieu ?"

 

Contre Satan
"Fondamentalement, les messages de la Vraie Vie en Dieu mettent en garde les gens contre Satan, car ils peuvent soit être trompés, soit être pris au piège par lui, en agissant contre les désirs de Dieu. La première mention qu’est faite de Satan dans la publication des messages de la Vraie Vie en Dieu est la date du 19 février 1987 : « Je suis parmi vous tous. Mais, néanmoins, Satan vous escorte, car il a trouvé moyen de vous séduire et vous faire tomber dans ses filets impies. » Pourquoi est-ce que le démon voudrait-il nous mettre en garde à ce sujet ?

Une chose est sûre : Satan a beaucoup à perdre avec l'expansion de l'oeuvre de la Vraie Vie en Dieu ! Il voue une haine féroce et furieuse contre Vassula, et, on s'en doute bien, son intérêt est que le doute persiste longtemps dans l'esprit de beaucoup de gens afin de tromper le plus de monde possible..... Les lecteurs « convaincus » de la Vraie Vie en Dieu reçoivent beaucoup de grâces de conversion et de sanctification, et cela contrecare évidement le projet de Satan qui est d'entraîner le plus d'âmes possibles en enfer pour l'éternité.

Le 7 mars 1987, Vassula a une vision terrifiante de l’enfer et du démon, à la suite de laquelle lui est dicté un message de la Vraie Vie en Dieu : « Je veux que Mes enfants comprennent que leurs âmes vivent et que le diable existe. Ce qui est écrit dans Mes Saintes Ecritures n’est pas un mythe. Satan existe et cherche à ruiner vos âmes. Je souffre de vous voir endormis et ignorants de son existence. Je viens vous donner des avertissements, vous donner des signes, mais combien d’entre vous liront Mes avertissements comme des contes de fées ? » Quelques messages contre le démon

Le portrait que dessine les messages de la Vraie Vie en Dieu du démon est bien loin d’être flatteur. Il y a 274 références à "Satan" dans les messages de la Vraie Vie en Dieu. Tous sont négatifs. Satan est décrit comme un "fou fulminant de rage" (7 mars 1987, 9 septembre 1987), comme trompeur, rendant les gens aveugles quant à la vérité (12 décembre 1987), comme « pompeux… et… vaniteux » (14 octobre 1988), constamment en train d’attaquer Vassula et cherchant à arrêter les gens de lire et de croire aux messages (27 avril 1988), essayant de laisser l’humanité « sans lumière, sans bonheur » (31 janvier 1991), comme "jaloux" de Vassula et de l’humanité en général (12 février 2000). Pourquoi est-ce que le démon voudrait-il que nous pensions de lui toutes ces choses ?"

 

Encouragement à la conversion
"Les messages de la Vraie Vie en Dieu encouragent invariablement les gens à vivre certaines choses que le démon ne désire évidemment pas que les gens vivent. Le 9 février 1990, Vassula reçoit le message suivant adressé au monde entier : « Je désire que vous priiez pour tous les évêques et les prêtres. Je désire que vous écoutiez tous les enseignements de ceux qui Me représentent. Je désire que vous jeûniez et fassiez pénitence. Je désire que vous receviez Ma Sainte Eucharistie aussi souvent que vous le pouvez. Je désire que vous alliez vous confesser au moins une fois par mois. Je désire que vous lisiez quotidiennement un passage des Ecritures. Je désire que vous répariez pour les autres par des sacrifices. Je désire que vous priiez14 le Rosaire et, si possible, tous les trois mystères. » Pourquoi donc le démon voudrait-il encourager les gens à faire de telles choses ?"

 

Conclusion
"Les messages délivrés par Dieu à Vassula, depuis fin 1985, ne font que redire les paroles de Dieu dans certains passages de la sainte Bible et de Jésus dans l'Évangile. Ni plus, ni moins. Les messages de la Sainte Vierge sont les mêmes que Marie a donné à Fatima, Lourdes, La Salette et en d'autres lieux d'apparitions mariales.

Ceux qui rejettent les messages de la Vraie Vie en Dieu parce qu’ils trouvent inadéquat le "ton" des messages ou parce qu’ils ne sont pas d’accord avec quelque chose qu’ils disent, sont comme les "guides aveugles" de la Bible, qui « enlèvent le moucheron avec un filtre, et avalent le chameau » (Mt 23, 24). Ils sont incapables de croire quelque chose qui est pourtant simple à croire – comme le fait que Jésus puisse parler de par ce chemin d’intimité à quelqu’un comme Vassula Ryden comme il le fait dans les messages de la Vraie Vie en Dieu, ou alors que Jésus puisse dire certaines des choses qu’Il a dites dans les messages de la Vraie Vie en Dieu. »

Message du 28/09/2000 : « Malheur aux coeurs indécis, malheur aux coeurs indifférents, malheur aux coeurs orgueilleux et entêtés, le poids de leur péché les tirera en enfer ! »



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28 septembre 2011 3 28 /09 /septembre /2011 00:10

 

Par définition, jeûner c'est s'abstenir de manger.

Jeûner pour assurer son salut

« Le jeûne est fort ancien dans le christianisme : Jésus lui-même, selon les Évangiles, ne l'a-t-Il pas pratiqué pendant 40 jours et 40 nuits au désert ? Il s'agit d'un acte de pénitence, que l'Église peut d'ailleurs imposer aux fidèles. Il est obligatoire lors des périodes de préparation aux grandes solennités religieuses, où l'on doit vivre à la fois sobrement et chastement, ces deux formes d'abstinence étant étroitement associées dans l'esprit des théologiens.

Mais jeûner totalement pendant plusieurs semaines n'est pas possible. C'est pourquoi l'on autorise un repas qui doit être unique et se prendre au coucher du soleil. Durant le Moyen Âge, l'heure de ce repas théoriquement unique se déplace progressivement vers le milieu de la journée. Dans les monastères, on prend l'habitude d'interrompre des après-midi restés bien longs par une légère collation, appelée ainsi d'après le texte pieux qu'on y lit à cette occasion » (les Collationes de Jean Cassien).

Le poisson, nourriture d'abstinence

« Le jeûne consiste surtout à se priver de certains aliments, essentiellement la viande et les graisses animales, ainsi que, selon les époques ou les lieux, les laitages ou les œufs : les jours où ces restrictions s'appliquent peuvent être donc qualifiés de "maigres".

Le poisson, dont la nature froide interdit de déclencher l'"incendie de la luxure", paraît tout indiqué comme nourriture d'abstinence. Il est possible qu'ait joué aussi sa fonction symbolique dans le christianisme primitif : en ces temps de persécution, le motif du poisson était le moyen caché de montrer le Christ, parce que le mot Ichthus ("poisson") rassemble l'initiale des termes grecs composant la formule : "Jésus-Christ Fils de Dieu Sauveur" (Iesous Christos Théou Uios Sôter).

Les articles du Code du Droit Canonique :

Can. 1251 - « L'abstinence  de  viande ou d'une autre nourriture, selon les dispositions de la conférence des Évêques, sera observée chaque vendredi de l'année, à moins qu'il ne tombe l'un des jours marqués comme solennité ; mais l'abstinence et le jeûne seront observés le Mercredi des Cendres et le Vendredi de la Passion et de la Mort de Notre Seigneur Jésus Christ. »

Can. 1252 - « Sont tenus par la loi de l'abstinence, les fidèles qui ont quatorze ans révolus ; mais sont liés par la loi du jeûne tous les fidèles majeurs jusqu'à la soixantième année commencée.  Les pasteurs d'âmes et les parents veilleront cependant à ce que les jeunes dispensés de la loi du jeûne et de l'abstinence en raison de leur âge soient formés au vrai sens de la pénitence. »

Can. 1253 - « La conférence des Évêques peut préciser davantage les modalités d'observance du jeûne et de l'abstinence, ainsi que les autres formes de pénitence, surtout les oeuvres de charité et les exercices de piété qui peuvent tenir lieu en tout ou en partie de l'abstinence et du jeûne. »



La discipline du jeûne : un « supplice » ?
« La discipline actuelle de l’Eglise Catholique en termes de jeûne n’est vraiment pas très exigeante. Les fidèles, de 18 à 60 ans, ne sont tenus de jeûner que deux fois par an : le Mercredi des Cendres et le Vendredi-Saint (2). Par « jeûne »(3), l’Eglise entend : faire un seul repas normal par jour (et éventuellement prendre une petite « collation » ou « repas allégé », par exemple le matin et le soir si l’on a déjeuné à midi).

Cependant, l’Eglise entend aussi par « jeûne » toute sorte de mortifications : privations volontaires, petits sacrifices, et surtout l'acceptation patiente de la croix que nous devons porter chaque jour (maladies, contrariétés, difficultés, devoir d’état, etc…). »

Satisfaction
« Si l’on prend conscience de ce qu’est le péché, c’est-à-dire essentiellement une offense à Dieu, alors par amour et par souci de justice, nous allons chercher à réparer notre péché. D’abord et surtout en l’avouant humblement avec un cœur contrit au sein du « sacrement de pénitence et de réconciliation » afin d’en recevoir le pardon. Ensuite par une juste « satisfaction » ou compensation pour réparer les conséquences de nos péchés. »

Par le Christ, avec Lui, en Lui.
« Cependant cette satisfaction du pécheur ne peut avoir de valeur réelle qu’unie à celle de Jésus. C’est que le Concile de Trente a souligné avec force : «
 Le Fils Unique bien-aimé de Dieu, Notre Seigneur Jésus Christ, qui, alors que nous étions ennemis, à cause de l'extrême amour dont Il nous a aimés, a mérité notre justification par sa très Sainte Passion sur le bois de la Croix et a satisfait pour nous à Dieu son Père ». Jésus a offert à son Père au nom de l’Humanité un amour plus grand que la malice de tous nos péchés.

La satisfaction que Jésus a offerte a été non seulement suffisante mais même surabondante (4). Si le salut nous est bel et bien offert par le Seigneur, il nous faut l’accueillir en étant configurés au Christ. Le Seigneur nous accorde son pardon et Il répare Lui-même l’essentiel des conséquences de nos péchés mais Il nous fait, mystérieusement et par amour, l’honneur de coopérer à notre propre rédemption en « rajoutant notre petite goûte d’eau à son offrande ».

Notre satisfaction n’est que par Jésus-Christ. C’est avec Lui et en Lui que nous « faisons de dignes fruits de pénitence » (Lc 3,8). « Ainsi donc, mes frères, nous sommes débiteurs, mais non point envers la chair pour devoir vivre selon la chair. Car si vous vivez selon la chair, vous mourrez. Mais si par l'Esprit vous faites mourir les œuvres du corps, vous vivrez. (…) Nous sommes enfants, et donc héritiers; héritiers de Dieu, et cohéritiers du Christ, puisque nous souffrons avec Lui pour être aussi glorifiés avec Lui » (Rm 8). »

Un purgatoire sur la terre
« Si nous avons quelque chose à ajouter ce n’est pas parce qu’il manque quelque chose du côté de Jésus mais parce que, bien souvent, nous n’avons pas le cœur assez ouvert aux fruits de la Rédemption acquise par le Christ.

Comme nous le dit le prêtre après l’absolution sacramentelle : « que tout ce que vous ferez de bien et supporterez de pénible contribue en vous à la rémission de vos péchés ». La « pénitence sacramentelle» ou « satisfaction » que le confesseur nous donne après l’absolution a pour but de réparer les conséquences de nos péchés. Mais, bien souvent, elle ne les compense pas toutes et c’est la raison pour laquelle le Carême nous invite à nous purifier plus parfaitement, par le jeûne notamment, mais aussi par l’aumône et une prière plus assidue. Ce que nous aurons fait sur la terre ne sera plus à faire éventuellement après notre mort.

En un sens, le Carême c’est un peu le temps privilégié du purgatoire sur la terre. Si le baptême nous a donné de renaître à la vie divine ; il ne nous a pas totalement guéris du péché originel. Le jeûne a pour but de rétablir l’équilibre intérieur de l’homme blessé par le péché.

Nos passions ont tendance à obscurcir notre raison et à soumettre notre volonté. Le jeûne vient aider notre âme à redevenir pleinement libre. Il apparaît alors comme un remède très utile et efficace qui cicatrise les plaies laissées par nos péchés et permet à notre âme de reprendre le contrôle sur nos appétits désordonnés. Comme le disent très bien les préfaces du Carême : « Seigneur, vous accueillez nos pénitences comme une offrande à votre gloire, car nos privations, tout en abaissant notre orgueil, nous invitent à imiter votre miséricorde et à partager avec ceux qui ont faim » (5). Ou encore « Vous voulez, par notre jeûne et nos privations, réprimer nos penchants mauvais, élever nos esprits, nous donner la force et enfin la récompense, par le Christ, notre Seigneur ».

Jeûner dans la joie
« En matière de satisfaction, ce n'est pas tant la valeur de ce que l'on offre que la dévotion avec laquelle on l'offre, qui compte (6). Aussi convient-il surtout d’offrir nos petites privations avec un cœur rempli de charité.

Notre Seigneur nous invite aussi à faire pénitence en secret et dans la joie : « Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite, pour que les hommes voient bien qu'ils jeûnent. En vérité je vous le dis, ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra » (7). Laissons enfin la parole à celui dont notre Saint-Père a voulu porter le nom glorieux : « chacun offrira spontanément à Dieu, dans la joie de l’Esprit saint, quelque pratique surérogatoire ; et il attendra la sainte Pâque avec l’allégresse du désir spirituel » (règle de St Benoit, chapitre 49). Saint et joyeux jeûne ! »


Notes
(2) CIC canons 1250-1252. La loi de l’abstinence concerne, en outre, tous les fidèles de plus de 14 ans.

(3) Catéchisme de St Pie X.

(4) St Thomas d’Aquin, Somme de théologie, IIIa q 48 a 2.

(5) Préface 3 et 4 du Carême.

(6) St Thomas d’Aquin, Somme de théologie, IIIa q 79 a 5.

(7) Mt 6, 16-18 .



JEÛNER : AVOIR FAIM DE DIEU  

LE JEÛNE COMME COMBAT SPIRITUEL
QUATRE PAROLES DE JÉSUS SUR LE JEÛNE
ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR LE JEÛNE
DEUX FAÇONS DE JEÛNER
LA JOIE DE L'ÂME
COMMENT JEÛNE-T-ON ?
LES CONSÉQUENCES DU JEÛNE


LE JEÛNE COMME COMBAT SPIRITUEL

« Qu'est-ce que le jeûne pour nous, chrétiens ? C'est notre incorporation à cette expérience du Christ lui-même, par laquelle Il nous libère de notre entière dépendance envers la nourriture, la matière et le monde.
Jeûner ne signifie qu’une chose : avoir faim, jusqu’à la limite de la condition humaine qui dépend entièrement de la nourriture, et là, ayant faim, découvrir que cette dépendance n’est pas toute la vérité au sujet de l’homme, que la faim elle-même est avant tout un état spirituel et que, finalement, elle est en réalité la FAIM DE DIEU....
Nous avons besoin avant tout d'une préparation spirituelle à cet effort du jeûne. Elle consiste à demander aide à Dieu et à centrer notre jeûne sur Dieu. C'est par amour de Dieu que nous devrons jeûner. I1 nous faut redécouvrir notre corps comme temple de la divine présence, retrouver un respect religieux du corps, de la nourriture, du rythme même de la vie. »
Père Alexandre Schmemann

QUATRE PAROLES DE JÉSUS SUR LE JEÛNE
« Alors Jésus fut emmené au désert par l'Esprit, pour être tenté par le diable. Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim. Et, s'approchant, le tentateur lui dit : "Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains." Mais il répondit : "Il est écrit : Ce n'est pas de pain seul que vivra l'homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu." (Matthieu 4, 1-4)
« Jésus, voyant qu'une foule affluait, menaça l'esprit impur en lui disant : "Esprit muet et sourd, je te l'ordonne, sors de lui et n'y rentre plus." Après avoir crié et l'avoir violemment secoué, il sortit et l'enfant devint comme mort, si bien que la plupart disaient : "Il a trépassé !" Mais Jésus, le prenant par la main, le releva et il se tint debout. Quand il fut rentré à la maison, ses disciples lui demandaient dans le privé : "Pourquoi nous autres, n'avons-nous pu l'expulser ?" Il leur dit : "Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne." (Marc 9, 25-29)
"Quand vous jeûnez, ne vous donnez pas un air sombre, comme font les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour que les hommes voient bien qu'ils jeûnent. En vérité, je vous le dit : ils tiennent déjà leur récompense. Pour toi, quand tu jeûnes, parfume ta tête et lave ton visage, pour que ton jeûne soit connu, non des hommes, mais de ton Père qui est là, dans le secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra."(Matthieu 6, 16-18)
« Les Pharisiens et leurs scribes dirent à Jésus : "Les disciples de Jean jeûnent fréquemment et font des prières, ceux des Pharisiens pareillement, et les tiens mangent et boivent !" Jésus leur dit : "Pouvez-vous faire jeûner les compagnons de l'époux pendant que l'époux est avec eux ? Mais viendront des jours... et quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là." (Luc 5, 33-35)

LES ENSEIGNEMENTS DE JÉSUS SUR LE JEÛNE
« L’enseignement de Jésus concernant le jeûne est très important pour nous assurer que nos efforts de jeûne porteront fruit. Car le jeûne n’est pas sans danger ; il peut devenir lui-même occasion de chute et, plutôt que d’être un moyen de s’approcher de Dieu, le jeûne peut même nous en éloigner.
Les juifs pratiquaient le jeûne comme ascèse personnelle et collective, comme nous l’apprennent l’Ancien et le Nouveau Testament. Dans le Nouveau Testament, nous voyons que les disciples de Jean le Baptiste, ainsi que ceux des Pharisiens, jeûnaient et que Jésus lui-même, avant d’entreprendre sa vie publique a jeûné pendant quarante jours. À la suite de ce jeûne il a été tenté par Satan (Mt 4, 1-11; Lc 4, 1-13).
Voilà donc la première leçon à retenir des récits évangéliques concernant le jeûne : Jésus nous enseigne l’importance du jeûne par l’exemple de son propre jeûne avant de commencer sa vie publique. Ce n’est pas par hasard que la première tentation de Jésus concerne justement la nourriture, car le Malin cherche à éprouver Jésus là où il perçoit un point faible, là où Jésus a volontairement affaibli son corps humain ; l'Évangile nous dit qu'après avoir jeûné pendant quarante jours, Jésus « eut faim ». Et le Tentateur suggère à Jésus de combler sa faim en exerçant son pouvoir divin de changer des pierres en pain. La réplique de Jésus pour écarter la tentation est tirée du Deutéronome : Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Dt 8, 3).
Ici, le « pain » ne signifie pas seulement la nourriture dont l'homme a besoin pour la vie de son corps, mais plutôt tout ce qui « nourrit » les sens, tout ce qui convient au corps. Dans son sens plus large le « pain » est également tout ce qui est créé, toute créature, tout ce qui nourrit l'affectivité et l'intellect de l'homme. Bref, tout ce qui n’est pas Dieu lui-même. Ainsi que le corps de l’homme se nourrit d’aliments physiques pour survivre, l’esprit de l’homme, créé à l'image de Dieu, se nourrit de la parole de Dieu, donc de Dieu lui-même. Pour accéder à toute la noblesse de sa nature humaine créée à l'image et faite à la ressemblance de Dieu (cf. Gn 1, 26), l'homme a besoin de la nourriture spirituelle que constitue la parole de Dieu.
La réponse de Jésus à Satan dénonce le mensonge du Malin, « que l’homme peut se nourrir des créatures, qu’il peut trouver la vie éternelle pour laquelle il a été créé ailleurs qu’en Dieu lui-même »... C’est le même mensonge que le Tentateur proféra à Adam : « Vous ne mourrez pas ! Dieu le sait : le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux qui connaissent ce qui est bon ou mauvais » (Gn 3, 5). Alors qu’Adam, le premier homme, a mangé du fruit interdit à l’invitation du Malin, espérant ainsi trouver la vie éternelle sans Dieu, et qu’il a entraîné la chute de l’humanité, le Christ, le nouvel Adam, refoule le mensonge du Malin et expie la faute d’Adam, rétablissant l’humanité sur la bonne voie, celle voulue par Dieu depuis toute éternité : que l’homme trouve sa nourriture en Dieu lui-même, devenant véritablement « enfant de Dieu », partageant la vie divine.
Les circonstances du jeûne de Jésus nous aident également à comprendre le sens spirituel du jeûne. Le jeûne de Jésus eut lieu « au désert », c’est-à-dire dans un lieu aride, solitaire, éloigné des villes et des hommes, là où il n’y a que peu de végétation et d’eau. Aujourd’hui, on dirait qu’il y a peu de « distractions » - ce qui nous « distrait » de Dieu. C’est ainsi que doit être le « lieu » de notre jeûne, loin des « distractions », nous permettant d’entrer dans le « désert », à la fois le désert physique, ne serait-ce que notre chambre, et le désert spirituel, celui de notre cœur, afin de nous préparer à la rencontre avec Dieu : le désert est le lieu où je suis seul avec Dieu.
Le désert est aussi le lieu de la tentation : le moment le plus propice à la rencontre avec Dieu est aussi le moment où le Malin cherche à nous faire chuter, car il sait que c’est au désert que nous avons la possibilité de rejoindre la grâce divine. Si Jésus a été tenté suite à son jeûne, comment pensons-nous nous échapper de la tentation ? Le jeûne, la privation des plaisirs des sens, est accompagné de tentations, non seulement celle d’abandonner le jeûne, mais d’autres encore - il ne faut pas oublier que Jésus subit deux autres tentations après celle du pain.
Si donc le jeûne entraîne de tels risques, comment pouvons-nous nous préparer pour la lutte inévitable ? Jésus nous donne une réponse dans le texte de l’Évangile de Marc : « Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne » (Mc 9, 25-29). Jésus nous enseigne ici à associer la prière au jeûne, si nous voulons expulser les « esprits impurs » qui cherchent à s’installer en nous.
Nous acquérons les bénéfices du jeûne seulement si le jeûne est complété par la prière, un effort de prière supplémentaire pendant la période du jeûne - se nourrir en Dieu, s’unir à lui par la prière. L’effort ascétique, la maîtrise de soi, de ses « passions » comme diraient les Pères du désert, doit être associé à la prière ; les deux sont essentiels pour le progrès spirituel.
Le deuxième texte de l’Évangile de Matthieu (Mt 6, 16-18), qui fait partie du Sermon sur la Montagne, est une mise en garde concernant une des tentations accompagnant le jeûne. Le jeûne n’est pas un but en soi, et de nos jours on pratique le jeûne pour toute sorte de raisons qui ne relèvent pas du domaine spirituel. Le jeûne peut devenir lui-même une occasion de chute. Jésus souligne en particulier le risque de vaine gloire en faisant allusion à ceux qui s'assurent que leur jeûne soit remarqué par les hommes. Notre jeûne doit être un acte devant Dieu et non devant les hommes, pas même nos confrères dans la foi. Celui qui jeûne se place devant Dieu, son jeûne est une offrande à Dieu, et non aux hommes.
Dans le texte de l’Évangile de Luc (Lc 5, 33-35), les Pharisiens essaient d’embarrasser Jésus en lui reprochant que ses disciples ne jeûnent pas, alors que ceux de Jean le Baptiste et des Pharisiens jeûnent souvent. Sans répondre directement, Jésus demande s’il est approprié que les compagnons de l’époux jeûnent pendant que l’époux est avec eux - c’est-à-dire à l’occasion du mariage proche. La réponse qui s’impose est « non », le jeûne n’est pas approprié à ce moment-là, mais, comme l’indique Jésus en disant qu’ils jeûneront lorsque l’époux ne sera plus avec eux. L’époux c’est Jésus lui-même, et pendant qu’il est avec ses disciples, ils sont nourris et rassasiés par sa présence ; ils les comble du pain de vie de sa parole. Quand l'époux leur aura été enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là. Le jeûne n'a de sens que pour celui qui sait ce qui est la nourriture ou y aspire de tout son être, et qui, dans la privation, souffre de l'absence de ce qui le rassasie.
L’enseignement le plus important à retenir est peut-être la nécessité d’associer la prière au jeûne, la prière afin de pouvoir accomplir l’effort nécessaire, mais encore plus important, la prière en tant que rapprochement de Dieu - le jeûne nous présente la possibilité de nous unir d’avantage à Dieu par la prière : « La prière est une conversation de l’intelligence avec Dieu » (Évagre le Pontique, Chapitres sur la prière, 3). »

DEUX FAÇONS DE JEÛNER
« Il y a deux façons de jeûner, enracinées toutes deux dans l'Écriture et la Tradition, et qui correspondent à deux besoins distincts, à deux états de l'homme. Le premier peut être appelé jeûne total, car il consiste en une totale abstinence de nourriture et de boisson.
On peut définir le second comme un jeûne ascétique, car il consiste surtout en l'abstinence de certaines nourritures et en une réduction substantielle du régime alimentaire.

Le jeûne total, de par sa nature même, est de courte durée et généralement limité à un jour ou même à une partie de la journée. Dès le début du Christianisme, il fut compris comme un état de préparation et d'attente, de concentration spirituelle sur ce qui va arriver.

La faim physique correspond ici à l'attente spirituelle de l'accomplissement, à l'ouverture de tout l'être à la joie qui approche. C'est pourquoi, dans la tradition liturgique de l'Église, nous trouvons ce jeûne total comme dernière et ultime préparation a une grande fête, à un événement spirituel décisif, par exemple aux veilles de Noël et de l'Épiphanie ; et surtout, c'est ce jeûne qui constitue le jeûne eucharistique, mode essentiel de notre préparation au banquet messianique, à la table du Christ dans son Royaume. L'Eucharistie est toujours précédée de ce jeûne total, qui peut varier dans sa durée, mais qui, pour l'Église, constitue une condition nécessaire à la sainte Communion.

Le jeûne total n'est pas seulement un jeûne des membres de l'Église, c'est l'Église elle-même qui jeûne, en attente du Christ qui vient à elle dans l'Eucharistie, dans les grandes fêtes célébrant l'oeuvre du salut, et qui viendra en gloire à la consommation des siècles.
Tout a fait différent est le sens spirituel du second type de jeûne que nous avons défini comme « ascétique ». Ici, le but du jeûne est de libérer l’homme de la tyrannie déréglée de la chair, qui s'établit lorsque l'esprit cède devant le corps et ses appétits, résultat tragique du péché et de la chute originelle de l'homme.
C'est seulement par un lent et patient effort que l'homme découvre qu'il ne vit pas seulement de pain, et restaure en lui-même la primauté de l'esprit. C'est nécessairement et par sa nature même un long effort soutenu. Le facteur « temps » est essentiel, car il faut du temps pour déraciner et guérir la maladie commune et universelle que les hommes ont fini par considérer comme leur état normal. Le succès de ce jeûne ascétique dépend précisément de l'application de certaines règles fondamentales dont la principale se trouve être l'ininterruption du jeûne, sa continuité dans le temps. »
Père Alexandre Schmemann

LA JOIE DE L'ÂME : PAROLES DES PÈRES DU DÉSERT

 

SUR LE JEÛNE

« … Les Pères l’éprouvèrent comme ils en étaient capables ; et ils trouvèrent préférable de manger chaque jour, mais en petite quantité ; et ils nous livrèrent la voie royale, qui est légère. " (Paroles 127, 27) Un samedi de fête, il arriva que les frères mangent à l’église des Kellia. Et comme on présentait le plat de bouillie, abba Helladios l’Alexandrin se mit à pleurer. Abba Jacques lui dit : " Pourquoi pleures-tu, abba ? " Il répondit : " Parce que c’en est fini de la joie de l’âme, c'est-à-dire le jeûne, et que voilà maintenant le contentement du corps. " (Abba 81)
Un jour à Scété fut donné ce commandement : Jeûnez cette semaine. Or il se trouva que des frères vinrent d’Égypte chez abba Moïse et il fit pour eux un peu de cuisine. Voyant la fumée, les voisins dirent aux clerc : " Voici que Moïse a violé le commandement en faisant cuire quelque chose chez lui. " Ceux-ci dirent : " Quand il viendra, nous-mêmes lui parlerons. " Le samedi venu, les clercs, sachant la pratique excellente de Moïse, lui dirent devant tout le monde : " Ô abba Moïse, tu as laissé tomber le commandement des hommes et gardé celui de Dieu ! " (Abba 109)
Abba Euloge disait à son disciple : Enfant, exerce-toi à rétrécir peu à peu ton ventre par le jeûne. Car de même qu’une outre étirée devient plus mince, ainsi également le ventre quand il reçoit beaucoup d’aliments. Mais s’il en reçoit peu, il se rétrécit et exige toujours peu. (Abba 74). Abba Isidore le prêtre dit : Si vous pratiquer régulièrement le jeûne, ne vous gonflez pas d’orgueil, mais si vous vous glorifiez de cela, mangez plutôt de la viande. Il vaut mieux pour l’homme de manger de la viande que se gonfler d’orgueil et se glorifier. (Paroles 81, 4) »

LES CONSÉQUENCES DU JEÛNE
Notre jeûne, si limité soit-il, s'il est un vrai jeûne, conduira à la tentation, à la faiblesse, au doute et à l'irritation. En d'autres termes, il sera un réel combat et probablement nous succomberons bien des fois.
Mais l'aspect essentiel du jeûne est justement la découverte de la vie chrétienne en tant que lutte et effort. Une foi qui n'a pas surmonté les doutes et la tentation est rarement réelle. Aucun progrès n'est, hélas, possible dans la vie chrétienne sans l'amère expérience de l'échec. C’est précisément lors de cette première chute que se situe le véritable test : si, après avoir faibli et donné libre cours a nos appétits et a nos passions, nous nous remettons courageusement à la tâche, sans abandonner, quel que soit le nombre de fois où nous faiblissons, tôt ou tard, notre jeûne produira ses fruits spirituels. Il n'y a pas de raccourci pour aller à la sainteté ; on doit payer le prix de chaque pas en avant.
Père Alexandre Schmemann

 

 

Pour sa santé : pourquoi jeûner ? PasseportSanté.net

 

Certaines affections réagissent particulièrement bien au jeûne. Les maladies du cœur, l'hypertension, les allergies, les maladies inflammatoires et l'arthrite rhumatoïde font partie du lot. Mais attention, le jeûne ne convient pas à toutes les maladies surtout lorsqu'il s'agit de maladies en phase aiguë qui provoquent une dénutrition et un affaiblissement de l'organisme, comme le sida et diverses formes de cancer.

Selon le Dr Evarts G. Loomis, un des co-fondateurs de l'Association américaine de médecine holistique (AHMA), en règle générale, les patients souffrant d'arthrite peuvent se passer de leurs médicaments après trois ou quatre jours de jeûne, sans inconfort additionnel. Après 10 jours, leurs douleurs ont généralement diminué de 80 à 90%, sauf pour les gens qui ont consommé depuis longtemps des dérivés de la cortisone. Quant aux personnes souffrant d'hypertension, elles sont capables de diminuer puis d'éliminer leurs médicaments dans la plupart des cas, leur pression revenant à la normale en deux ou trois semaines.

 

Plusieurs études disponibles sur Medline concluent que le jeûne et des changements au régime alimentaire améliorent l'état des personnes atteintes d'arthrite rhumatoïde.

Dans une étude clinique contrôlée (Br J Nutr 1994 Oct; 72(4):555-566), effectuée à l'Oslo Sanitetsforening Rheumatism Hospital, en Norvège, les chercheurs ont observé une amélioration des cas d'arthrite rhumatoïde après un jeûne de 7 à 10 jours. Cette amélioration se maintenait durant 3 mois et demi avec un régime végétalien et durant 9 mois avec un régime lactovégétarien. Selon les chercheurs, l'amélioration ne pouvait être expliquée par la diminution d'acides gras dans le sang comme l'ont laissé entendre d'autres études. En effet, il n'y avait pas de différences notables à ce niveau entre les gens qui voyaient leur condition s'améliorer et ceux qui ne voyaient aucune amélioration, quel que soit le régime suivi (végétalien ou lactovégétarien).

 

Dans une autre étude randomisée (Scand J Rheumatol 1995; 24(2):85-93) effectuée à l'Institut d'immunologie et de rhumatologie de l'Hôpital National d'Oslo, les chercheurs ont encore une fois démontré qu'un jeûne suivi d'un régime végétarien améliorait de manière significative l'état des patients atteints d'arthrite rhumatoïde. Diverses mesures de laboratoire ont démontré une diminution significative de l'activité inflammatoire. Cependant les chercheurs ont découvert que la diminution des leucocytes entraînée par le régime végétarien ne pouvait expliquer la diminution de l'activité inflammatoire puisque les leucocytes diminuaient peu importe si l'état des patients s'améliorait ou non.

 

Une troisième étude (Clin Rheumatol 1994 Sep;(13)3:475-482) démontre qu'un régime végétarien a influencé positivement pendant deux ans la douleur, la raideur, le nombre des articulations sensibles et enflées, et plusieurs autres mesures spécifiques à l'arthrite rhumatoïde.

En conclusion, on peut considérer que le jeûne et un régime végétarien permettent de diminuer les symptômes de l'arthrite rhumatoïde, sans que l'on puisse encore expliquer complètement les processus en cause. Cependant, une étude de 1989 (Nord Med 1989; 104(4):112-114) affirme que sauf quelques cas exceptionnels, il ne semble pas que le jeûne et les régimes fassent disparaître la maladie ou empêchent la dégradation subséquente des articulations.

Jeûne et obésité

En règle générale, le jeûne ne constitue pas une manière efficace de perdre du poids à long terme. Selon le magazine français L'Impatient, une personne obèse peut bénéficier du jeûne mais cette condition nécessite un suivi médical. On sait, en effet, qu'il y a déjà eu des décès (3 cas) lors de jeûnes de 3 à 8 semaines. La principale cause évoquée pour ces décès fut la dénutrition protéique entraînée par la privation de nourriture. C'est pourquoi, certains médecins préconisent une diète protéique sous surveillance médicale comme traitement de l'obésité. Par contre, certains obèses peuvent perdre plusieurs kilos en quelques semaines. L'étape cruciale est celle de la réalimentation.

Chez les obèses, écrit L'Impatient, "la réalimentation après un jeûne apparaît comme une étape délicate sur le plan cardiaque: un afflux sanguin trop brutal pourrait être fatal au cœur après une période d'abstinence. L'obésité ne constitue pas une contre-indication formelle au jeûne mais elle exige un rigoureux bilan de santé avant la cure, ainsi qu'une surveillance médicale pendant le jeûne et pendant toute la durée de la reprise alimentaire."

En tout état de cause, jeûner pour maigrir n'apparaît pas comme une pratique intéressante car l'abaissement du métabolisme pendant la période de jeûne entraîne par la suite une reprise plus rapide des kilos.

Contre-indications
  • Fatigue, anorexie et boulimie, immunité affaiblie, faiblesse et arythmie cardiaques, cancer, ulcères peptiques, maladies rénales, tuberculose, états pré et post-chirurgicaux, carences nutritionnelles, allaiter et être enceinte sont tous des états et des affections qui sont contre-indiqués pour entreprendre un jeûne, particulièrement s'il s'agit d'une jeûne radical à l'eau. Plus le jeûne est long, plus ses effets seront marqués.

  • Règle générale : les maladies laissant l'individu très affaibli ou affectant les organes très sollicités par le jeûne, comme le foie et les reins, sont des contre-indications au jeûne.

  • Il va de soi que les jeûnes prolongés (plus d'une semaine), étant donnés l'importance des changements qu'ils entraînent dans le métabolisme, devraient toujours être faits sous supervision médicale.

 

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27 septembre 2011 2 27 /09 /septembre /2011 19:41
  Emission V.I.P. sur KTO - invité : Fabrice Hadjadj

(Philosophe et écrivain français)

 

"Le simple fait d'assister, d'avoir vu la beauté du monde est une première étape dans ce retournement du coeur ». Par cette formule, Fabrice Hadjadj parle du chemin de conversion. Pourtant tout l'éloignait du christianisme.

Né  en 1971 à Nanterre.dans une famille juive originaire de Tunisie, et bercé aux sons des hymnes marxisants plutôt qu'à la liturgie catholique, il est le témoin d'une époque sécularisée. Mais un jour l'indicible lui a ouvert les yeux. Et comme il le dit lui-même, « avoir la Foi n'est qu'un commencement ». VIP vous propose de rencontrer ce philosophe et dramaturge qui cache bien d'autres talents, notamment d'accordéoniste."

 

Diffusé le 24/09/2011 / Durée 52 mn

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